De cet horizon il fera son lendemain,
Et batira sa maison à la force de ses mains,
Il paraît que tous les voyageurs sont un peu fous...
Sans doute l'horizon nous aspire parfois un peu trop...
Et l'on aspire à un jour nouveau...
L'air brûlant nous faisant parfois suffoquer...
Consummant jusqu'aux régions les plus reculées de nos âmes...
Mon ami, ne prend pas en pitié ce voyageur...
Car qu'importe les tourments,
Et ce qui l'afflige de bien des façons...
Pour lui jamais ne disparaîtra cette flamme...
Celle qui brûle d'avantage...
Celle qui brûle, assurément, d'avantage que le désert...
Une flamme dont personne ne connaît la provenance...
Une flamme...
Dont le désert lui même...
N'a pas reçu connaissance...
