[PAVE] COMMENT j'ai INTOXIQUE un bus ENTIER
Sachez que cette aventure est :
Cette histoire a plus de dix ans, j'étais alors au lycée en seconde. J'étais encore un gros Célestin à cette époque, je n'avais qu'un seul pote pour seul compagnon...
Au début de l'hiver, notre lycée avait organisé un voyage scolaire au Pays de Galles, je ne vais pas en parler plus en détails ici, sauf sur une seule chose qui sera déterminante pour la suite: la nourriture que j'ai mangé là-bas était infame.
Avec mon meilleur pote on était dans une famille d'accueil, ils avaient beau être de la classe moyenne ils ne nous préparaient que des repas de prolos qui ferait passer Eco+ pour de la fine gastronomie.
Cette famille d'accueil qui nous abandonnait mon pote et moi pour regarder la téloche dans le salon pendant les repas, ahi.
Mon estomac ne supportait absolument rien de ce qu'ils nous proposaient. Tout avait un goût infecte, que ce soit le petit déjeuner, les sandwichs pour le midi ou le dîner. Et c'était le dîner le plus dur à supporter. Mon pote non plus endurait ce calvaire, je me souviens de ses sessions de plus de 20 minutes enfermés dans les chiottes avec son odeur de merde traversant la porte (une fois je suis même allé toquer pour savoir s'il n'avait pas fait un malaise).
Bah malgré ce séjour infâme où j'ai enchaîné les journées en étant au bord du malaise, ce n'était que le début de mon calvaire.
Car après avoir quitté la perfide Albion, je pensais enfin que mon organisme de plouc de la diagonale du vide allait enfin pouvoir souffler un peu... Bah c'est exactement ce qu'il a fait, pendant toute la seconde moitié du trajet.
Une fois de retour en France, il nous restait presque 7h de route pour retourner chez nous. Trajet à faire de nuit. Or mon organisme malade était à bout, et pour les prochaines heures en bus il a déversé un enfer monstrueux qui ferait passer Nurgle pour un vendeur de parfum.
L'histoire de la porte des chiottes avec mon pote n'est qu'une agréable brise matinale à côté de ce que j'ai fait subir à mes camarades d'infortunes.
Car après de douloureux maux de ventre dû à ma consommation démoniaque de produits anglais, je sens des gaz s'accumuler en moi et commencer à se frayer un chemin vers la sortie...
Et ce qui est plus que problématique, c'est que ces gaz sont nombreux, continuant donc à s'amasser là ou vous vous en doutez...
La pression commençant à me déranger, j'essaye de lâcher discrètement une caisse.
Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir que le pet que je venais de lâcher ne faisait strictement aucun bruit à la sortie.
Joie que je n'ai pas savouré longtemps quand une odeur infâme a commencé à me chatouiller les narines.
Mais à ce moment là je ne m'inquiète pas encore, j'essaye de m'endormir à nouveau... pour découvrir avec horreur que la même envie de péter me reprend après moins de 5 minutes...
A nouveau j'ai la chance de pouvoir la lâcher discrètement sans faire de bruit, mon meilleur pote à côté de moi dort encore, une grande partie du bus aussi. Mais leur sommeil est léger et certains commencent déjà à faire des commentaires sur l'odeur...
De mon côté la panique commence à me tirailler, car en quelques minutes les stocks de gaz sont à nouveau plein...
Et je lâche à nouveau de façon sournoise ma caisse, mais cette fois les plaintes autour de moi se font un peu plus nombreuses...
Ma peur à ce moment est qu'un énorme pet foireux atteigne mon slip et y aille cash dedans.
Et c'est d'autant plus embêtant que certains commencent à se demander qui peut bien être le coupable.
A partir de ce moment j'ai peur...
Si on apprend que c'est moi, Célestin, qui suis à l'origine de cette putréfaction, ma réputation déjà peu grandiose serait finie.
Alors je ne me démonte pas...
Je ne sais pas si vous voyez de quoi je parle, mais il y a une sorte de climatisation/aération sous les fenêtres et qui fait la longueur du bus sous les sièges. Etant du côté fenêtre et ne voulant pas péter en direction de mon pote, je me place de telle façon à avoir l'arrière train dirigé vers cette dite clim.
Cette idée sera autant ma bénédiction que le malheur du bus.
Car à l'instant même où je lâche l'une de mes fameuses cargaisons, je découvre avec surprise que l'odeur infecte, emportée par le souffle de l'aération, est allée finir plus de cinq rangs derrière moi.
De nombreuses filles se mettent à brailler et à se plaindre de l'odeur de merde fermentée envahir le bus.
Pour ma part je jubile de cette découverte, car je me rend presque intraçable.
Etant un bon Célestin, j'étais dans les premiers rangs du bus, au plus proche des profs. Et le parfum des enfers que je diffusais était emporté par le souffle de la clim loin au fond du bus.
Mais la colère gronde de plus en plus dans le bus. L'air déjà chaud et moite est maintenant saturé de cette odeur de pestilence. Les yes life du lycée veulent retrouver le coupable !
Mais grâce à ma technique de la clim et à mes pets absolument silencieux, je suis intraçable !
Je déverse donc toutes les 5-30 minutes une énorme flatulence, se répandant comme sur les tranchées de la Grande Guerre.
Il y a aussi les weshs du fond du bus qui sont allés vérifier si l'odeur ne venait pas des chiottes du bus, pour découvrir avec stupéfaction que ça sentait meilleur dans la cabine de toilette que dans le reste du bus.
Au bout de quelques heures de ce jeu, notre bus s'arrête enfin sur une aire d'autoroute, au milieu de la nuit. J'en profite alors pour prendre l'air et me déverser loin de mes pauvres camarades.
Mais curieusement rien ne vient quand je vais aux chiottes. Ni pet foireux ni pet tout court. Je retourne donc au bus... Pour découvrir qu'une fois de retour dans le bus le froid de l'extérieur m'a tordu l'estomac de douleur.
Et cette fois je suis dans la panade. Le bus est à moitié vide, la plupart étant aller s'acheter des merdouilles dans la station service, mais surtout la clim est maintenant éteinte, car le bus est à l'arrêt...
Mais je ne peux pas non plus ressortir car mon pote endormi me bloque le passage !
Et... Je ne peux plus me retenir....
L'odeur ne se diffuse pas aussi vite que les autres fois, le nombre de suspect possible est réduit, mais SURTOUT, l'une des profs est à bout !
La prof de sport aux cheveux bleus se met à péter ( ) un câble: "MAIS BORDEL C'EST PAS POSSIBLE ! LE BUS EST A L'ARRÊT ! POURQUOI IL PETE A L'INTERIEUR ALORS QU'IL PEUT SORTIR ! "
Et là elle se met à interroger les élèves pour retrouver l'auteur de l'attentat olfactif. Et au bout d'un moment elle se tourne vers moi en me disant: "CELESTIN ! TU ETAIS BIEN MALADE LE RESTE DU SEJOUR ! HEIN ! "
Et moi, alors au bout de ma vie, je lui répond en feignant la santé: "Oui, madame, mais je vais mieux, je ne suis plus malade. "
Par je ne sais quel miracle mon jeu d'acteur a suffit, car elle n'a pas continuée les investigations de mon côté.
Quand le bus a reprit la route, j'ai bien évidemment repris ma technique.
Les plaintes aussi ont reprises.
J'ai un moment voulu me confier à mon pote sur mon calvaire, mais j'ai très vite abandonné cette idée quand j'ai lu la colère sur son visage.
"Célestin c'est toi qui pète depuis tout à l'heure ?
-Non... Non... Ce n'est pas moi, mais l'odeur est proche... Ca doit être l'un de nos voisins... "
Heureusement derrière mon siège, il y avait un gars détesté par beaucoup dans le lycée. C'était un geek mais aussi un mec bagarreur... Qui n'avait pas la meilleure des hygiènes.
Il fut donc facile pour moi de répandre la rumeur que c'était lui à l'origine des flatulences. Je ne regrette absolument pas de l'avoir accusé, ça lui apprendra à donner des coups de pied dans mon siège et à mal me parler au lycée.
Merci mon pote pour avoir répandu cette fausse piste.
Plus on arrivait à la fin de notre périple, moins les pets étaient forts et nombreux. A la fin de notre périple je n'avais plus rien à relâcher.
Encore aujourd'hui je suis surpris de la quantité de gaz que peut produire un corps humain, quantité que je sous-estime vraiment.
Bref, c'est la première fois que je divulgue cette aventure, en espérant que cela donne de l'espoir aux célestins. Même dans la pire des situations, en étant un peu malin vous pouvez vous en sortir et sauver votre honneur !
Le 11 décembre 2023 à 23:34:27 :
Tu t’es confessé à ton pote depuis l’OP ?
En dépit de -> jerry, ça devait être dur de se concentrer pour ne pas faire de bruit
Personne n’a pensé à ouvrir une fenêtre ?
Ce pote je suis encore en contact avec lui.
Lors de cette histoire il était aussi l'un des suspects, il était un peu gros à l'époque et correspondait hélas à l'image d'un possible pétoman fou.
On a plusieurs fois reparlé de cette histoire et il ne sait toujours pas que c'est moi. Je lui confierai mon aventure le jour de son mariage.
Pour ce qui est des fenêtres, on ne pouvait pas les ouvrir, il n'y avait que l'issue de secours sur le toit qui était entrouverte...
Le 11 décembre 2023 à 23:26:12 :
Prout.
Merci pour le résumé
Le 11 décembre 2023 à 23:37:14 :
Le 11 décembre 2023 à 23:34:27 :
Tu t’es confessé à ton pote depuis l’OP ?
En dépit de -> jerry, ça devait être dur de se concentrer pour ne pas faire de bruit
Personne n’a pensé à ouvrir une fenêtre ?Ce pote je suis encore en contact avec lui.
Lors de cette histoire il était aussi l'un des suspects, il était un peu gros à l'époque et correspondait hélas à l'image d'un possible pétoman fou.
On a plusieurs fois reparlé de cette histoire et il ne sait toujours pas que c'est moi. Je lui confierai mon aventure le jour de son mariage.Pour ce qui est des fenêtres, on ne pouvait pas les ouvrir, il n'y avait que l'issue de secours sur le toit qui était entrouverte...
Il y avait même pas les petites ouvertures de 10cm de haut au dessus des vitres ?
Le 11 décembre 2023 à 23:40:21 :
Le 11 décembre 2023 à 23:37:14 :
Le 11 décembre 2023 à 23:34:27 :
Tu t’es confessé à ton pote depuis l’OP ?
En dépit de -> jerry, ça devait être dur de se concentrer pour ne pas faire de bruit
Personne n’a pensé à ouvrir une fenêtre ?Ce pote je suis encore en contact avec lui.
Lors de cette histoire il était aussi l'un des suspects, il était un peu gros à l'époque et correspondait hélas à l'image d'un possible pétoman fou.
On a plusieurs fois reparlé de cette histoire et il ne sait toujours pas que c'est moi. Je lui confierai mon aventure le jour de son mariage.Pour ce qui est des fenêtres, on ne pouvait pas les ouvrir, il n'y avait que l'issue de secours sur le toit qui était entrouverte...
Il y avait même pas les petites ouvertures de 10cm de haut au dessus des vitres ?
Bien sûr que non ! C'était un bus de prolo payé par un établissement de la diagonale du vide ! Avoir des chiottes et une ventilation (encore merci à elle) c'était déjà le grand luxe !
Données du topic
- Auteur
- Drac_778
- Date de création
- 11 décembre 2023 à 23:25:36
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