Les PARENTS DREAMERS désemparés face à l'ADDICTION aux ECRANS de leur ENFANTS
Supprimé- 1
https://etudiant.lefigaro.fr/article/depressifs-harceles-mal-dans-leur-peau-ces-jeunes-qui-arretent-l-ecole-et-se-refugient-dans-les-jeux-video_b0aeb396-b4d6-11ec-b222-eae2fd1e22d8/
Noé, 13 ans, ne va plus au collège qu’épisodiquement. Il n’a rien contre, n’a même aucun problème scolaire (il a même été diagnostiqué haut potentiel). Mais il n’arrive tout simplement pas à se lever le matin. Sa journée commence souvent vers 14 heures. On imagine mal cet ado avec sa bouille d’enfant, tyranniser ses parents. Devant nous, il est prêt à faire des efforts, rendre son portable à ses parents avant d’aller se coucher et même l’ordinateur. Promis, il retournera à l’école bientôt. Mais il n’en fera rien. Noé ne peut pas s’arracher aux jeux vidéo.
Déscolarisé depuis plusieurs mois, il bénéficie d’un PAI (projet d’accueil individualisé). Ce document détaille les aménagements prescrits par le médecin scolaire pour les enfants «à besoin éducatifs particulier». En l’occurrence, Noé s’est engagé à venir à l’école, au moins pour le sport. Sans succès non plus. Il voit un psy, mais comme il le reconnaît volontiers lui-même, «cela ne sert à rien». Ses parents ont déjà essayé de lui prendre son ordinateur et son téléphone, mais face au déchaînement de violence, ils ont finalement cédé. Depuis, ils laissent leur fils à la maison.
On les appelle «Nolife» ou Hikikomori au Japon
Noé est loin d’être seul dans son cas. Enfermés dans leurs chambres, ces jeunes jouent en ligne, parfois jusqu’à 70 heures par semaine. Coupés du monde extérieur, ils ont déserté l‘école, rompu tous liens avec le monde extérieur. Leurs derniers interlocuteurs sont les parents qui les nourrissent et les joueurs qui partagent leurs parties de Fortnite, Minecraft et autre League of legend. Ces «Nolife» comme on les appelle, ou Hikikomori au Japon, sont nombreux. Environ 5 à 9% des adolescents sont touchés par une addiction aux jeux vidéos selon une étude d’Emma Boussand et Laelia Benoit. L’écrasante majorité sont des garçons.
Tant qu’il joue, l’adolescent s’oublie et ne souffre plus, il ne se sent ni seul, ni nul
Thomas Gaon, psychologue à l’hôpital Marmottan à Paris
Pour Léo, c’est une 'dépression 'qui a tout déclenché. Et en fin de 6e, il n’est plus allé à l’école. «Ce n’est pas qu’il ne voulait pas, mais il ne pouvait pas, il était anxieux et souffrait de phobie scolaire», précise sa mère, Stéphanie. Par la suite, ses parents apprendront qu’il a été harcelé à l’école. Aujourd’hui, Léo, 17 ans, suit par intermittence des cours à distance au Cned en classe de première [...] «Si la situation était déjà difficile, la mort accidentelle de son père il y a deux ans, n’a évidemment rien arrangé», soupire Stéphanie, qui poursuit: «C’est d’autant plus dommage, qu’il est intelligent, avec aucune difficulté scolaire, doté d’un QI de 145».
Certains ont tôt fait de jugers les parents: «Il suffit de supprimer l’ordinateur, de confisquer le téléphone et il n’y aura plus de problème». Pas si simple. Lorsque les jeunes sont contraints par leur famille d’interrompre une partie, le vide de leur existence éclate à nouveau et la détresse refait surface. «Pour continuer à jouer les enfants peuvent se livrer à des colères terribles ou menacer de suicider».
Au fil du temps, la situation s’aggrave. Tant que l’adolescent passe ses journées à jouer, il cesse complètement de se développer. «Souvent les jeunes qui s’enferment complètement dans les jeux vidéo jusqu’à la déscolarisation ne savent faire que ça. Ce sont des enfants très pauvres en termes de ressources psychosociales», affirme Thomas Gaon. Le psychologue voit parfois des jeunes qui n’ont rien fait d’autre de leurs 12 ans à leurs 20 ans. «Ils n’ont pas fait de crises d’adolescence, ne sont pas sortis, ne connaissent aucune fille et n’ont pas vraiment grandi sur le plan intellectuel», déplore le psychologue.
Bill Gates et Steve Jobs interdisaient les écrans a leurs enfants
A mediter
Ils vont être drogué aux écrans dés 3 ans
Le psychologue voit parfois des jeunes qui n’ont rien fait d’autre de leurs 12 ans à leurs 30 ans. «Ils n’ont pas fait de crises d’adolescence, ne sont pas sortis, ne connaissent aucune fille et n’ont pas vraiment grandi sur le plan intellectuel», déplore le psychologue.
AYAA
Le 27 novembre 2023 à 12:47:46 Bra_Tac a écrit :
Le psychologue voit parfois des jeunes qui n’ont rien fait d’autre de leurs 12 ans à leurs 30 ans. «Ils n’ont pas fait de crises d’adolescence, ne sont pas sortis, ne connaissent aucune fille et n’ont pas vraiment grandi sur le plan intellectuel», déplore le psychologue.AYAA
Je suis un 90 et j'ai vécu comme ça ado. Pareil je souffrais d'anxiété et du coup comme un fragile je me suis enfermé dans les jeux vidéos et dans ma chambre et ait séché un nombre incalculable de cours.
J'étais juste en avance sur mon temps
Ces jeunes vont le regretter toute leur vie dans quelques années quand ils prendront conscience qu'ils ont gâché leur jeunesse, accumulé un retard irrattrapable
Le 27 novembre 2023 à 12:44:53 :
https://etudiant.lefigaro.fr/article/depressifs-harceles-mal-dans-leur-peau-ces-jeunes-qui-arretent-l-ecole-et-se-refugient-dans-les-jeux-video_b0aeb396-b4d6-11ec-b222-eae2fd1e22d8/Noé, 13 ans, ne va plus au collège qu’épisodiquement. Il n’a rien contre, n’a même aucun problème scolaire (il a même été diagnostiqué haut potentiel). Mais il n’arrive tout simplement pas à se lever le matin. Sa journée commence souvent vers 14 heures. On imagine mal cet ado avec sa bouille d’enfant, tyranniser ses parents. Devant nous, il est prêt à faire des efforts, rendre son portable à ses parents avant d’aller se coucher et même l’ordinateur. Promis, il retournera à l’école bientôt. Mais il n’en fera rien. Noé ne peut pas s’arracher aux jeux vidéo.
Déscolarisé depuis plusieurs mois, il bénéficie d’un PAI (projet d’accueil individualisé). Ce document détaille les aménagements prescrits par le médecin scolaire pour les enfants «à besoin éducatifs particulier». En l’occurrence, Noé s’est engagé à venir à l’école, au moins pour le sport. Sans succès non plus. Il voit un psy, mais comme il le reconnaît volontiers lui-même, «cela ne sert à rien». Ses parents ont déjà essayé de lui prendre son ordinateur et son téléphone, mais face au déchaînement de violence, ils ont finalement cédé. Depuis, ils laissent leur fils à la maison.
On les appelle «Nolife» ou Hikikomori au Japon
Noé est loin d’être seul dans son cas. Enfermés dans leurs chambres, ces jeunes jouent en ligne, parfois jusqu’à 70 heures par semaine. Coupés du monde extérieur, ils ont déserté l‘école, rompu tous liens avec le monde extérieur. Leurs derniers interlocuteurs sont les parents qui les nourrissent et les joueurs qui partagent leurs parties de Fortnite, Minecraft et autre League of legend. Ces «Nolife» comme on les appelle, ou Hikikomori au Japon, sont nombreux. Environ 5 à 9% des adolescents sont touchés par une addiction aux jeux vidéos selon une étude d’Emma Boussand et Laelia Benoit. L’écrasante majorité sont des garçons.
Tant qu’il joue, l’adolescent s’oublie et ne souffre plus, il ne se sent ni seul, ni nul
Thomas Gaon, psychologue à l’hôpital Marmottan à ParisPour Léo, c’est une 'dépression 'qui a tout déclenché. Et en fin de 6e, il n’est plus allé à l’école. «Ce n’est pas qu’il ne voulait pas, mais il ne pouvait pas, il était anxieux et souffrait de phobie scolaire», précise sa mère, Stéphanie. Par la suite, ses parents apprendront qu’il a été harcelé à l’école. Aujourd’hui, Léo, 17 ans, suit par intermittence des cours à distance au Cned en classe de première [...] «Si la situation était déjà difficile, la mort accidentelle de son père il y a deux ans, n’a évidemment rien arrangé», soupire Stéphanie, qui poursuit: «C’est d’autant plus dommage, qu’il est intelligent, avec aucune difficulté scolaire, doté d’un QI de 145».
Certains ont tôt fait de jugers les parents: «Il suffit de supprimer l’ordinateur, de confisquer le téléphone et il n’y aura plus de problème». Pas si simple. Lorsque les jeunes sont contraints par leur famille d’interrompre une partie, le vide de leur existence éclate à nouveau et la détresse refait surface. «Pour continuer à jouer les enfants peuvent se livrer à des colères terribles ou menacer de suicider».
Au fil du temps, la situation s’aggrave. Tant que l’adolescent passe ses journées à jouer, il cesse complètement de se développer. «Souvent les jeunes qui s’enferment complètement dans les jeux vidéo jusqu’à la déscolarisation ne savent faire que ça. Ce sont des enfants très pauvres en termes de ressources psychosociales», affirme Thomas Gaon. Le psychologue voit parfois des jeunes qui n’ont rien fait d’autre de leurs 12 ans à leurs 20 ans. «Ils n’ont pas fait de crises d’adolescence, ne sont pas sortis, ne connaissent aucune fille et n’ont pas vraiment grandi sur le plan intellectuel», déplore le psychologue.
"Ce sont des enfants très pauvres en termes de ressources psychosociales"
tout est dit, l'école peut être très stressante pour beaucoup de gosses si ils ont aucune activité, aucun espace de sociabilité en dehors où ils se sentent valorisé il ne reste que le repli sur eux-mêmes pour supporter cette pression
Le 27 novembre 2023 à 12:49:05 :
Le 27 novembre 2023 à 12:47:46 Bra_Tac a écrit :
Le psychologue voit parfois des jeunes qui n’ont rien fait d’autre de leurs 12 ans à leurs 30 ans. «Ils n’ont pas fait de crises d’adolescence, ne sont pas sortis, ne connaissent aucune fille et n’ont pas vraiment grandi sur le plan intellectuel», déplore le psychologue.AYAA
J'allais le dire, c'est exactement le même profil ici
Le 27 novembre 2023 à 12:49:35 :
Je suis un 90 et j'ai vécu comme ça ado.
J'étais juste en avance sur mon tempsCes jeunes vont le regretter toute leur vie dans quelques années quand ils prendront conscience qu'ils ont gâché leur jeunesse, accumulé un retard irrattrapable
Je pense qu'ils le savent déjà mais qu'ils n'arrivent pas à changer
la génération d'attardés qu'on est en train de créer
ça + l'hypergamie féminine + le GR + propagande lgbt
ce pays est foutu
J'ai fait trois collèges différents
Et le lycée j'ai quasiment tout fait au CNED à l'exception d'une semaine en seconde et de quatre mois en première (j'ai eu mon bac quand même d'ailleurs)
Je me sentais pas à ma place en cours je sais pas l'expliquer
Le 27 novembre 2023 à 12:49:35 Sephylon a écrit :
Je suis un 90 et j'ai vécu comme ça ado. Pareil je souffrais d'anxiété et du coup comme un fragile je me suis enfermé dans les jeux vidéos.
J'étais juste en avance sur mon tempsCes jeunes vont le regretter toute leur vie dans quelques années quand ils prendront conscience qu'ils ont gâché leur jeunesse, accumulé un retard irrattrapable
Le 27 novembre 2023 à 12:46:51 :
Bill Gates et Steve Jobs interdisaient les écrans a leurs enfantsA mediter
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Données du topic
- Auteur
- Freminet3
- Date de création
- 27 novembre 2023 à 12:44:53
- Date de suppression
- 27 novembre 2023 à 13:00:00
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