Napoléon Bonaparte : Salut Mélenchon. Qu'est-ce qui cloche dans votre République?
Jean-Luc Mélenchon : Salut, Bonaparte. On a des problèmes d'injustice, de riches qui exploitent les masses.
Napoléon Bonaparte : Rien de nouveau sous le soleil. Moi, au moins, j'ai mis de l'ordre.
Jean-Luc Mélenchon : Ordre au prix de l'autoritarisme. Nous cherchons la justice sociale, pas un pouvoir centralisé.
Napoléon Bonaparte : La justice sociale, c'est un luxe en temps de chaos. Vous êtes prêt à tout laisser partir en vrille pour vos idéaux?
Jean-Luc Mélenchon : On ne peut pas faire d'omelette sans casser des œufs, Bonaparte. Vos méthodes ont fait couler le sang aussi.
Napoléon Bonaparte : La stabilité prime. Vos utopies risquent de plonger la France dans le désordre.
Jean-Luc Mélenchon : La stabilité pour qui? Vous étiez du côté des puissants. Nous voulons une stabilité pour tous.
Napoléon Bonaparte : Et comment comptez-vous y arriver sans la force? Les oligarques ne se rendront pas pacifiquement.
Jean-Luc Mélenchon : La force du peuple, de la mobilisation. Pas besoin d'une main de fer comme la vôtre.
Napoléon Bonaparte : Vous voulez changer le monde sans prendre les armes? Vous rêvez en couleur, Mélenchon.
Jean-Luc Mélenchon : Peut-être, mais au moins je ne laisse pas le peuple derrière dans mes conquêtes.
Napoléon Bonaparte : On verra combien de temps votre belle démocratie tient debout. Bonne chance, Mélenchon.
Jean-Luc Mélenchon : La chance, on la forge. On ne laisse pas l'Histoire décider à notre place.