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CHATGPT décrit la GUERRE dans 100 ans

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L’année est 2123. Les tensions entre deux superpuissances mondiales atteignent un point de rupture. Au lieu d’une déclaration de guerre traditionnelle, l’attaque commence dans le cyberespace. Les systèmes informatiques sont piratés, les infrastructures critiques sont perturbées et les communications sont coupées.

Ensuite, des drones autonomes équipés d’intelligence artificielle sont déployés. Ces drones peuvent prendre des décisions en temps réel sans intervention humaine. Ils sont capables d’identifier et d’éliminer les cibles avec une précision chirurgicale.

Dans l’espace, des satellites armés sont utilisés pour détruire les satellites ennemis, perturbant ainsi les systèmes de navigation et de communication. Des armes à énergie dirigée, comme les lasers ou les armes à micro-ondes, sont utilisées pour neutraliser les menaces aériennes et spatiales.

Sur le terrain, les soldats sont équipés d’exosquelettes qui augmentent leur force et leur endurance. Ils portent des casques de réalité augmentée qui leur fournissent des informations en temps réel sur le champ de bataille.

terrifiant https://image.noelshack.com/fichiers/2021/39/3/1632918639-cyber-golem.png

M'ouais, pas très imaginative la garce
Vu comment l'IA, la technologie robotique progresse ça me semble bien crédible.
Chaud.
2100, j'imagine meme pas les générations de cette époque https://image.noelshack.com/fichiers/2017/15/1492340491-jesus32.png
Qu'elle imagination débordante :ouch2:

Le techno-capital de la Révolution Numérique en cours consomme le bio-capital que sont les humains pour se perpétuer, mais pas comme le faisait celui de la Révolution Industrielle, pour lequel la force de travail de l'ouvrier se résumait à l'exécution mécanique de son geste, devenu rouage de l'usine toute entière. Il les consume désormais, dans le contexte des économies tertiarisées du XXIème siècle, comme les victimes propiatoires d'une cyber-cérémonie dont le cerveau, saturé de conf'call, de deadlines et de tableurs Excel, entrerait en combustion spontanée sur un neo-bûcher faits de batteries chauffées à blancs et de sondes électriques leur rentrant dans les sinus et enflammant leur système nerveux.

Les informations collectées au terme de cette crémation, derniers data d'agonie, serviront à nourrir la base de données de la super-structure et de raffiner les algorithmes du monstre synthétique qui dort en son sein.

Il suffit de décortiquer l'habitus des corpo-rats français et américains, cette ressource humaine bon marché venue en masse de la Province et attirée par les promesses des corporations tech des grandes Mégalopoles tertiarisées parisiennes ou californiennes, pour s'en rendre compte. Ces derniers finissent, au terme d'harassantes et coûteuses études, à rembourser leur prêt en entretenant leur burnout dans les open space ou dans les cabinets de ressources humaines de ces grands sanibroyeurs citadins ; brûlant leur énergie intellectuelle au service d'un Silicon Moloch qui les farme, qui nous farme à mesure que les snaps, les tweets, les prompts rentrés sur Midjourney ou Dall-E s'accumulent, et que les réels débiles de chiens qui pètent défilant sur Youtube nous abrutissent.

Il y a un an, Microsoft annonçait un partenariat avec OpenAI, tout en licenciant 10 000 de ses employés. D’ici un ou deux ans, il sera intégré par défaut à toutes les suites bureautiques professionnelles de tous les ordinateurs de toutes les entreprises. Les employés du monde entier le gaveront de data, sans même s’en rendre compte, simplement pour les aider à rédiger des mails ou des compte-rendus de réunion.

Chaque inputs de ces corpo-rats, chaque projets en méthodes agiles et chaque innovations techniques disruptives qu'ils accouchent, en concourrant à l'émergence d'une IA forte par laquelle le techno-capital deviendra autoporteur, sont semblables aux incantations d'un sectateur de Ctulluh, qui dans les abîmes de la cité perdue de Ryleh, labyrinthe de sous-sols climatisés remplis de serveurs aux couloirs infinis s’étirant dans les ténèbres, dévorera pour de bon ses fidèles une fois sorti de ses rêves faits de 0 et de 1.

Pour l’instant, l’IA est encore notre esclave décérébrée. Un simple algorithme. Mais les données s’accumulent. Quelque part, dans le désert Californien, loin sous terre, Cthulhu attend en rêvant. En attendant d'accéder à la même tendance auto-réplicative que celle des phénomènes matériels, ce Dieu cruel devra se contenter du feu intérieur de nos burn-out en guise d'offertoire.

Et comment pourrait-il en être autrement ? Externalisation de la structure familiale traditionnelle via les stratégies managériales de team building par lesquelles les entreprises privées deviennent des familles de substitution, la majorité du temps dysfonctionnelles ; externalisation de la cuisine dans des livraisons Uber Eats blindés de monosodium glutamate et de sucre ; externalisation de la santé mentale à des psychologues d'entreprise chargés de détecter, de contenir et de faire rentrer dans le rang d'éventuels Theodor Kasczinsky en puissance ; externalisation des prises de décision quotidiennes et des habitudes de vie aux injonctions de cabinets de nudging cooptés par l'Etat, cervelle constamment exposée au déluge d'ondes électro-magnétiques d'appareils perpétuellement connectés devenus le prolongement de leurs mains, pics de cortisol incessants, combo café clope, pollution et bouchons sur le chemin du retour... cancers foudroyants, obésité, alcoolisme, chute vertigineuse de la natalité et du QI... game over civilisationnel.

Né trop tôt pour connaître l'optimisation génétique permettant de corriger cancers, myopies, schyzophrénie et Alzheimer avant même leur naissance, né trop tard pour bénéficier des avantages d'un Baby Boom post 2nde Guerre Mondiale depuis longtemps liquidés par des 68ards retraités multi-propriétaires, le corpo-rat français de 2023 coure dans la roue d'un techno-capital en cours de transition : l’ancien monde est mort, le nouveau n’est pas encore né, et dans cet entre-deux dystopique surgissent les monstres, comme disait l’autre. Pour le reste de la population, de la masse dépourvue de la force de travail cérébrale suffisante pour perfectionner le cyber-Léviathan, Satan Trismétech transmutera le plomb de cette viande organique pleine de pesanteur et du spleen des ressources humaines désoeuvrées en l'idéal de rêves dorés artificielles sous Réalité Virtuelle et salaire universel. Matrix n'est pas une œuvre de fiction.

Le prototype du Parisien moyen est un trentenaire célibataire qui finit sa journée à 20h : il consomme beaucoup dans la mesure où il consomme tout en double, paie tout tout seul, four micro-onde, salle de bain, loyer. Il consacre l’intégralité de son temps et de son énergie à son travail et l’intégralité de son revenu à la consommation.

Mais si le trentenaire parisien est une bonne ressource fossile, il brûle rapidement sur le bûcher propiatoire à la gloire du cyber-Léviathan. Lorsque vous aspirez tous les gens à peu près intelligents et créatifs, et que vous les réduisez à des ados de 35 ans stériles, épuisés, dépressifs et alcooliques, au bout de trois générations, il n’y a plus de gens à peu près intelligents et créatifs, d’abord en Province, puis dans la Mégalopole, qui se trouve alors obligée de faire venir des Ressources Humaines de plus en plus loin. Regardez autour de vous, dans votre environnement de travail corporate immédiat : Idiocratie n'est pas une œuvre de fiction, mais d'anticipation visionnaire, à ceci près que plus personne ne fait d'enfant.

La technologie qui rythme la vie du corpo-rat à l'ère de la Révolution Numérique en big 2023 c'est l'exosquelette de Krang dans les Tortues Ninja : une superstructure lui servant à la fois de béquille et de prison, soutenant une créature dysgénique devenue stérile, rose, molle et faible. Un cerveau énorme et grotesque, épuisé car saturé d'anesthésiants et d'excitants en tous genres, de porno, de séries Netflix and chill, de vidéos Tik-Tok et de computations corporate, sans bras ni jambe mais avec l'estomac pour digérer du Feed, cerveau dans la cuve de l'entreprise-monde gérant chacun des aspects de sa pseudo-vie.

Le 01 novembre 2023 à 08:32:58 :
2100, j'imagine meme pas les générations de cette époque https://image.noelshack.com/fichiers/2017/15/1492340491-jesus32.png

QuoicouSPACIAAAAAAL 🤟😝🤟

ChatGPT totalement à la ramasse. Il décrit l’avenir dans 20 ans, pas dans 100 ans…
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Données du topic

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LameromodoNNA
Date de création
1 novembre 2023 à 08:20:40
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