Dans les méandres ténébreux de mon âme égarée, le désespoir s'étend comme une marée noire, engloutissant tout espoir qui oserait percer la surface. Abandonné, je déambule parmi les débris de promesses jadis brillantes, désormais jonchés au sol de ma solitude.
Chaque souffle devient un rappel cruel de cette absence lancinante, chaque battement de cœur une pulsation douloureuse, martelant le silence qui m'entoure. Les ombres du passé se dessinent avec une netteté cruelle, gravant dans mon âme la trahison indélébile qui m'a été infligée.
Les jours s'étirent en une agonie interminable, une danse morbide avec le vide, où chaque seconde semble une éternité de tourments. Les souvenirs, autrefois doux murmures, sont devenus des spectres voraces, hantant mes rêves et dévorant mes pensées.
Dans l'obscurité étouffante, je m'égare, condamné à porter le fardeau de l'abandon comme un poids insurmontable, en quête d'une rédemption qui semble hors de portée. Les étoiles, jadis éclatantes, ont perdu tout éclat, comme si même l'univers refusait de témoigner de ma détresse.
Ainsi, je subsiste, avançant dans cette nuit dépourvue d'étoiles, portant sur mes épaules le poids écrasant de ma solitude. Aucun rayon de lumière ne perce cette obscurité implacable, seule persiste la danse funeste vers l'oubli, où l'ombre de l'abandon est mon unique compagne.