Paris : une femme victime d'un viol après avoir uriné derrière un buisson
Une touriste britannique affirme avoir été victime d'un viol alors qu'elle urinait derrière un buisson, près du Champ-de-Mars, dans la nuit de lundi à mardi 17 octobre.
La tour Eiffel prise en photo depuis le Champ de Mars, le 18 avril 2018 (Paris)
Un crime glaçant, à quelques pas de la Tour Eiffel. La nuit de lundi à mardi 17 octobre a viré au drame pour une touriste britannique de 23 ans, en séjour dans la capitale avec une amie. Cette dernière, prise d'une envie pressante aux abords du monument parisien, s'est absentée quelques instants derrière un buisson du Champ-de-Mars. C'est là que la jeune femme aurait subi un viol, racontent nos confrères du Parisien.
Selon le récit de cette dernière, un homme en aurait profité pour s'en prendre à elle, la menaçant avec une arme blanche pour parvenir à ses fins. Après avoir contacté la brigade anticriminelle parisienne, la Britannique leur a confié être officier de police, en voyage à Paris pour deux jours. Elle a ensuite été prise en charge par les pompiers.
Dans un second temps, un homme correspondant à la description de son agresseur présumé a été interpellé par des policiers du VIIe arrondissement. Âgé de 35 ans, ce dernier présente un profil surprenant : "En apparence, c’est plutôt un déséquilibré. Pas le genre de délinquant qu’on a sur place", a confié au Parisien une source proche de l'enquête.
Une zone à risque
Si rien ne confirme pour l'heure que l'individu en question soit le violeur désigné par la victime, la police parisienne a confirmé auprès de nos confrères que les agressions contre les femmes sont monnaie courante dans ce secteur : "C’est effectivement un endroit où il y a parfois des gens qui profitent de l’ivresse de certaines femmes pour commettre des agressions sexuelles voire pire", déplore une source policière au quotidien.
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Selon cette même source, déployer davantage de patrouilles dans la zone n'y change rien : "Tout n’est pas qu’une question de police. Il faudrait peut-être envisager des aménagements urbains. L’obscurité ou la pénombre favorisent le passage à l’acte", avance encore le fonctionnaire, sous couvert d'anonymat.
Un nouveau fait divers qui relance la polémique du manque de toilettes dans l'espace public, et la problématique mise en avant par certaines associations du peu de place accordé aux femmes et à leur sécurité en ville comme dans les zones rurales.
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