Sans deconner, on me dit souvent que je mange pas assez, mais je vous explique :
J’ai un métabolisme rapide, si je prends un petit déjeuner le matin, je dois en théorie évacuer vers 12-13h.
Les chiottes au bureau :
- salles de 5m2
- 2 toilettes par salle
- constamment remplies
- hygiène déplorable
- cloisons en bois de 1cm d’épaisseur
- ouvert en haut et en bas
- entendre les discution des collègues alors qu’on veut poser sa pêche : impossible ! Je sais pas chier silencieusement.
- limite impossible de rentrer sans frotter sa jambe contre la cuvette tellement c’est étroit et pourtant, je suis fin.
Et c’est pas fini : le midi, il faut manger : c’est à dire que je suis déjà constipé à mort, et qu’il faut en plus en rajouter une chouche !
En gros je finis toujours par partir un peu plus tôt : dans les transports, je suis à deux doigts d’exploser. J’ai mal. Quand l’arrive chez moi, je me précipite vers le trône, je me tiens la tête de manière désespérée, à me dire que c’est plus possible de continuer comme ca.
Voilà comment on peut se faire niquer sa vie et son bohneur pour une simple question de toilettes de merde, bordel, on a le nucléaire mais on peut pas chier en paix !
Sans deconner, les chiottes sont limite devenu un critère principal dans ma vie.
Je souffre les keys, je suis pas bien, aidez moi je vous en supplie. Je rêve d’un monde où je peux remplir mes besoins primaires sans être persécuté par le regard et le jugement de mes pairs.
