A Constantine, Maurice Papon, avait entres autres, un complice, un homme devenu tout aussi célèbre: Enrico Macias. Celui-ci, natif de Constantine, a toujours clamé un amour inconsidéré pour l’Algérie et pour « sa » ville Constantine.
Pourtant, Enrico Macias était, durant la guerre d’Algérie, membre d’une milice locale, les « Unités territoriales ». C’était une milice composée d’Européens, des supplétifs de l’armée française, un peu comme les harka. Mais dans le système de ségrégation de l’époque, on ne mélangeait pas « harki de souche » et harki indigène.
Au sein des unités territoriales, Enrico Macias, pourchassait de l’arabe, aux côtés de l’armée coloniale, des harkis et de différents services de sécurité.
Enrico Macias est un homme particulièrement passionné. On peut imaginer qu’il a fait preuve de beaucoup de zèle dans la chasse à l’arabe.
Ce volet de sa carrière n’a jamais été évoqué. Lui-même n’en a jamais parlé.