« À force d’y penser, on va finir par le croire ». L’effet Golem, ou les pensées négatives si présentes qu’elles deviennent notre réalité. Un mode de pensée qui peut nous perturber, au travail ou en couple. »
Entendre des remarques négatives incessantes de la part de notre entourage peut nous mener à les intérioriser. Comme la pensée positive, qui influence nos actions, l’effet Golem donne vie à nos insécurités et nos ruminations, explique « Au féminin ».
La répétition de paroles négatives de la part de proches ou de personnes ont des conséquences importantes sur l’estime d’une personne (un patron, un parent, un ami, un partenaire amoureux…). Celle-ci va être conditionnée et finira par les intégrer. Alors, elle se les répétera elle-même puis les introduira à ses actions. Si les personnes pour lesquelles nous avons de l’estime nous dévalorisent au quotidien, nous perdons peu à peu confiance en nous, au point de nous convaincre que les faits qui nous sont reprochés sont vrais.
Dans le cadre du couple, il est normal d’accorder beaucoup d’importance à l’opinion que le partenaire a de soi. Si cette personne dévalorise sa moitié régulièrement, celle-ci finira par intégrer et accepter inconsciemment ces pensées négatives. Elle adoptera alors des conduites qui correspondent à ce trait de caractère : par exemple, le fait d’être trop contrôlant·e, trop possessif·ve, jaloux·se. Ce qui va conforter l’autre dans ses critiques, et l’encouragera à se montrer critique.
La dévalorisation est une conduite souvent adoptée par les pervers narcissiques ou les personnes qui veulent détenir le contrôle et dominer dans une relation toxique. Au-delà des réflexions constructives et des discussions sur le comportement de son partenaire, qui sont normales dans un couple, la critique constante peut être un moyen de rabaisser l’autre pour assouvir son pouvoir. Pour s’en prémunir, il faut avoir conscience des relations de pouvoir au sein du couple, mais aussi se rappeler de sa propre valeur. On n’est pas « moins bien » que l’autre.