Le 12 octobre 2023 Ă 08:28:39 :
Car c’est un mec intégré
Le 11 août 2003, alors qu'il est manutentionnaire sur la plate-forme de Roissy, son badge d'accès lui est retiré pour « raisons de sûreté », dans le cadre d'une enquête portant sur l'un de ses frères10.
Une note de la Direction générale de la Police nationale rapporte qu'en 2004, lors d'un prêche dans un foyer Sonacotra de Bobigny, il aurait été remarqué pour ses positions extrémistes, et de ses appels en faveur du Djihad8. Il y affirme «celui qui va mourir au Djihad ira en direction du paradis»8. De plus, selon plusieurs sources au ministère de l'Intérieur, Hassen Chalghoumi serait répertorié par les services de renseignement pour son appartenance au mouvement fondamentaliste du Tabligh jusqu'en 2005, dont il aurait été encore proche en 201011. Selon son ex-conseiller Farid Hannache, en 2004, le ministère de l'Intérieur a lancé une procédure d'expulsion à son encontre, en raison de son intégrisme12. Cette procédure sera annulée à la suite de l'intervention de l'UOIF - l'Union des organisations islamiques de France12.
Hassen Chalghoumi nie pour sa part avoir jamais été « extrémiste », tandis que Jean-Christophe Lagarde, maire centriste de Drancy et proche de l'imam, affirme que la fiche accusant ce dernier d'extrémisme vient d'une « manipulation des renseignements généraux » : selon lui, « elle a été écrite pour justifier le retrait du badge de M. Chalghoumi parce que ce dernier avait refusé de devenir un informateur de la police10. »