Elle avait inventé un viol collectif pour cacher son adultère 2000 euros d’amende
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« J’ai dit qu’il m’était arrivé quelque chose au lieu d’avouer à mon mari que j’étais avec un autre homme. » La jeune femme, âgée de 28 ans, baisse les yeux à la barre du tribunal correctionnel de Créteil, mercredi matin. Jugée pour des dénonciations mensongères à une autorité judiciaire, commises le 10 mai dernier à Vincennes, cette habitante d’Ivry-sur-Seine a été condamnée à 2000 euros d’amende. La procureure de la République avait requis 3 mois de prison avec sursis et 500 euros d’amende.
Le 10 mai dernier, la jeune femme se réveille à 7 heures du matin dans l’appartement de son amant à Vincennes, après une soirée entre amis. « Quand je me suis relevée, j’ai rallumé mon portable et j’avais plein d’appels de mon mari », détaille cette technicienne en laboratoire, qui panique. Sans réfléchir, elle lui explique avoir été violée par trois hommes dans le bois.
Une enquête ouverte pour viol en réunion
Sous le choc, son mari appelle immédiatement la police, qui envoie des effectifs récupérer la victime. Dépassée, la femme explique avoir été agressée par trois hommes, alors qu’elle se trouvait Porte de Vincennes. Ils l’auraient encerclé et l’un des agresseurs lui aurait mis dans le dos un objet, comme le canon d’une arme de poing. Ensuite, le même homme lui met quelque chose sur le visage. Ensuite, elle ne se souvient plus de rien.
Elle dit s’être réveillée, hagarde, dans le bois de Vincennes, sa robe descendue à hauteur de ses hanches. Dans la foulée, la machine judiciaire s’enclenche. Une enquête pour viol en réunion est ouverte par le parquet de Créteil. Les premières analyses médicales constatent effectivement des traces de pénétrations.
« C’est du temps en moins pour les véritables victimes »
L’enquête se poursuit avec notamment l’exploitation des images de vidéosurveillance. Premier souci, aucune image ne montre trois hommes s’en prenant à une femme Porte de Vincennes. Entendue à nouveau par les policiers, la jeune femme change de version, évoque la station de métro Bérault, à la limite entre Saint-Mandé et Vincennes.
Les enquêteurs épluchent de nouvelles images de vidéosurveillance à sa sortie et là, surprise. La jeune femme est filmée en train d’embrasser un homme à deux reprises à la sortie du métro. Les amoureux d’un soir repartent ensemble.
« Elle a juste eu peur de perdre son mari »
Placée en garde à vue, la jeune femme admet avoir tout inventé. « Avez-vous réalisé tout ce que cela impliquait ce type d’enquête ?, interroge la présidente. « Oui, j’ai fait perdre du temps à tout le monde, bredouille-t-elle, avant de préciser plus loin qu’elle « ne le ferait plus jamais. » « C’est du temps en moins pour les véritables victimes », insiste la procureure qui rappelle que les policiers, magistrats ont travaillé 48 heures sur cette affaire.
« Elle a juste eu peur de perdre son mari, sa seule famille », explique Me Sukeyna Elachguer, son avocate avant de rappeler que sa cliente « ne voit plus sa famille et ses frères depuis ses 16 ans car elle était victime de violences. »
Je suppose que le mari est heureux elle a pas été violé 
Ahi si elle avait peur de perdre son mari sa seule famille, elle ne l’aurait pas cuck .gif ":)")
Elle verra bien si son amant la considère comme autre chose qu’un vide couille 
Données du topic
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- weyome
- Date de création
- 27 septembre 2023 à 19:55:37
- Date de suppression
- 27 septembre 2023 à 20:18:00
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