Cet article du Monde qui lèche les bottes de Macron
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On en parle du ton de cet article?
- Emmanuel Macron tente d'être conciliant
- Sa vision est source d'emplois et de croissance
- Il s'oppose à la cure de gauche et au déni de l'extrême-droite
- Il met en avant des opportunités plutôt que des sacrifices
- Il dessine un avenir radieux pour le pays (oui oui y'a vraiment écrit ça)
- Il rassure
J'ai pas accès à l'article en entier, mais en en parle de ce NIVEAU de propagande?
Le chef de l’Etat a tenté de concilier la bataille contre le réchauffement climatique avec sa vision d’une écologie productiviste, source d’emplois et de croissance, lundi, en rejetant la « cure » imposée par les Verts et le « déni » de l’extrême droite.
Mettre en avant les opportunités, plutôt que les sacrifices. Emmanuel Macron a dessiné un avenir radieux pour le pays, source d’emplois, d’industries vertes et de paysages fleuris, lors de son discours tant attendu sur la planification écologique, lundi 25 septembre. Depuis l’Elysée, le chef de l’Etat a présenté sa stratégie pour faire face au réchauffement climatique, à l’issue de plus de deux heures de réunion aux côtés de sa première ministre, Elisabeth Borne, et de dix-sept membres du gouvernement.
Initialement programmé début juillet, mais reporté à la suite des émeutes urbaines, ce « discours de la méthode », selon l’Elysée, détaille comment la France parviendra à réduire 55 % de ses émissions de gaz à effet de serre, d’ici à 2030 par rapport à 1990. Une gageure ? « Un chemin atteignable », rassure M. Macron, troquant le chiffre de 55 % pour celui, bien moins vertigineux, d’une baisse de 5 % par an de nos émissions.
Présenté comme l’équivalent du discours de la Sorbonne qu’Emmanuel Macron avait tenu en septembre 2017 sur l’Europe, et de celui de Belfort en février 2022 sur la politique énergétique, le propos présidentiel devait poser la doctrine macroniste de l’écologie. Une « écologie à la française », fondée sur la rationalité et la « science », a martelé le président de la République. Loin de la « cure » imposée par les Verts prônant la décroissance, le chef de l’Etat promet aux Français une « sobriété mesurée ». Fustigeant le « déni » d’une partie de la droite et de l’extrême droite, il vante une trajectoire qui permettra de « protéger nos vies et nos paysages », et donc « l’identité profonde de la France ».
« Reprendre le contrôle »
Le sujet du réchauffement climatique qui charrie son lot de tragédies, allant des canicules meurtrières aux inondations torrentielles, est anxiogène. Certes. Le chef de l’Etat avait théorisé, en 2022, la « fin de l’abondance », évoquant l’épuisement programmé des ressources naturelles. A cela s’ajoutent le dérèglement du climat et l’effondrement de la biodiversité. Mais la France, croit M. Macron, peut affronter le défi et même en tirer profit. Puisque son écologie, dit-il, « crée de la valeur » et va faire « massivement travailler les Français » avec de grands projets comme la construction de treize RER métropolitains, financés à hauteur de 700 millions d’euros par l’Etat, et la production sur son sol d’usines de batteries et de voitures électriques.
Prenant le contre-pied du déclinisme, il vante une France qui « reprend le contrôle » terme cher à la droite , anticipant la réforme du marché européen de l’électricité, qui doit permettre de faire baisser les prix. Et décrit une France pionnière qui sortira du charbon d’ici au 1er janvier 2027. « Nous sommes le premier pays à nous doter d’une stratégie nationale », se félicite-t-il, assurant que cette vision de l’écologie sera portée « partout dans le monde ».
Lorsqu’il évoque une transition verte synonyme de « progrès », Emmanuel Macron endosse les habits d’un « Pompidou vert ». Il concilie cette écologie productiviste avec son attachement à l’Europe qui, grâce, aux mécanismes de « clauses miroirs » et de taxe carbone aux frontières, doit protéger notre agriculture et la compétitivité de notre industrie. « Que ceux qui nous expliquent qu’au fond, la taxe carbone aux frontières ne serait pas une bonne chose, quand ils refusent de la voter à l’Europe, se rangent à notre solution », tance-t-il, pointant l’incohérence des eurodéputés du Rassemblement national.
Signaux contradictoires
S’engageant à « ne laisser personne sans solution », le chef de l’Etat attaque aussi la gauche qui le critique. En particulier La France insoumise qui, le 18 septembre, a refusé de se rendre à la présentation du plan de planification écologique faite par Elisabeth Borne aux différents chefs de parti présents au Parlement. « Je ne peux pas imaginer que ce ne soit par désintérêt, c’était sans doute par oubli », glisse-t-il, sarcastique. Avant de rappeler que « réduire les émissions, c’est réduire la pollution dans nos villes », et donc « lutter contre la bronchiolite ou la détresse respiratoire qui touchent souvent les plus vulnérables d’entre nous ».
Après avoir envoyé des signaux souvent contradictoires sur l’environnement il avait lancé un plaidoyer sur la scène internationale avec son slogan « Make our planet great again » en 2017, avant de moquer le « modèle amish » de certains écologistes, en 2020, le locataire de l’Elysée tente, aujourd’hui, de dissiper les malentendus sur sa vision de la transition. « Il y avait une opposition entre l’écologie et son idéal industrialiste. Il a maintenant réconcilié intérieurement les deux en développant cette politique de l’offre verte », estime l’eurodéputé macroniste Pascal Canfin, président de la commission environnement au Parlement européen.
Cette vision de l’écologie macroniste, mariant idéal européen, souveraineté industrielle et justice sociale, n’a toutefois pas encore bâti la « concorde » à laquelle rêve M. Macron. « C’est quand même très abstrait », cingle Olivier Marleix, président des députés Les Républicains. « Du greenwashing », enfonce son homologue au Sénat, Bruno Retailleau. « On a un président qui nous parle d’écologie à la française, mais on a l’impression que l’écologie à la française, c’est qu’il ne faut rien changer », a déploré de son côté la présidente d’Europe Ecologie-Les Verts, Marine Tondelier, lundi, sur Franceinfo.
On peut aussi noter le choix de photo qui met le président très en valeur, à la limite ce serait pas un problème si le Monde ne choisissait pas les photos les plus désavantageuses pour ses opposants:
https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/09/14/appel-de-roussel-a-envahir-si-necessaire-des-prefectures-melenchon-denonce-une-initiative-violente_6189361_823448.html
https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/09/21/assistants-parlementaires-marine-le-pen-a-accepte-de-rembourser-330-000-euros-au-parlement-europeen_6190321_823448.html
Pourquoi Mélenchon et Marine Le Pen n'ont pas le droit à une photo de leur visage souriant et serein avec un bel éclairage naturel?
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Données du topic
- Auteur
- Agripain
- Date de création
- 26 septembre 2023 à 11:32:37
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