Harcèlement : les kheys, j'ai besoin de votre avis

Bonjour !

Alors voilà, j'aimerais avoir votre point de vue sur ma situation.

Pour faire court, je suis en master, j'ai 23 ans, et je suis chez mes parents.

Tout se passe bien, sauf un point. J'ai un frère, qui m'a toujours pourri la vie.
Je ne lui ai jamais fait de mal (je suis quelqu'un de gentil, 0 agressivité), et pourtant, depuis des années, il n'a jamais cessé de me rabaisser. Depuis un an, c'est devenu du harcèlement.

Avant toute chose, je tiens à préciser un truc : il a déjà été attaqué en justice, en 2013 (il avait 24 ans), pour avoir cyber-harcelé un gars dont le père s'était suicidé. Pendant des années, il lui envoyait des photos de pendus via Internet, et lui disait des choses horribles du type "Si ton père s'est suicidé, c'est parce que t'es une merde". Harcèlement purement gratuit je précise, puisque la victime ne lui a jamais fait de mal.
Il a cependant été relaché, sans aucun problème.

Bref, je ne vais pas raconter toute ma vie, mais en gros, il n'a jamais cessé de me pourrir la vie, mais étant donné que "c'est la famille", j'ai pris sur moi pendant toutes ces années.

Sauf que depuis l'an dernier, on a atteint un point de non retour. Je prépare un concours de l'enseignement depuis l'an dernier (je le repasse cette année.) Depuis septembre dernier, il se moquait de moi, disait que c'était un concours de "ratés", très facile. En réalité, il s'agit d'un des concours les plus difficiles de l'enseignement (10% de réussite). Je l'ai raté, il s'est moqué de moi en disant que j'étais "trop con" pour l'obtenir, et que je ne l'obtiendrai jamais. Tout ça gratuitement.

Ensuite, il s'est mis à m'accuser de p*dophilie, et de détournement de mineur, parce que j'avais déclaré ne pas être contre les ouvrages pédagogiques traitant de la transidentité, au sein d'un établissement scolaire. Rien que ça, c'est très grave comme accusation.

Donc, pendant un an, j'ai pardonné, pardonné, et encore pardonné. Sans aucune autre raison, que "c'est la famille, faut pardonner".

En revanche, le 16 août, il a recommencé à me traiter de raté, de pédo. Je précise que je suis déjà sous-pression à cause de la préparation de mon concours, de l'entrée dans le métier d'enseignant, et lui, il se permet de m'accuser de tous les noms, de dire que je n'y arriverai jamais etc.

Bref, là, j'ai pris une décision : le bannir définitivement de ma vie. Il n'y a aucune autre solution viable, sinon de guérir le mal par le mal (une bonne grosse mandale ne serait pas volée, mais je ne suis pas du tout quelqu'un de violent).
C'est assez simple : il ne vit plus chez mes parents, mais vient à la maison une fois par semaine, le week-end, durant 3-4 h le soir.
Donc, quand il vient, je m'enferme dans ma chambre, afin de ne pas le voir. De 18h à 22h environ.

Depuis que je fais ça, c'est une libération. Vraiment c'est génial, et d'ailleurs, c'était ce qu'il fallait faire depuis longtemps.

Sauf que ma mère le prend très mal, et aujourd'hui, elle m'a dit que si je ne venais plus à table quand il est là, elle ne me parlerait plus. Elle dit que je suis stupide et grossier d'agir de la sorte.

D'un côté, je ne vais certainement pas obéir et me forcer à cotoyer quelqu'un que j'ai décidé de bannir de ma vie. De l'autre, j'ai peur des conséquences, que ça s'envenime et que mes parents finissent par ne plus me supporter. Je précise qu'ils sont complètement aveugles vis-à-vis de mon frère, qu'ils voient comme un petit ange.

Bref, désolé pour ce long message très décousu, mais j'aimerais avoir votre point de vue ; que devrais-je faire selon vous ?

Une dernière chose : selon moi, je suis 100% victime, et me reprocher mon isolement est totalement injustifiable. S'il y a une personne qui doit changer, ce serait mon frère, pour s'excuser, mais absolument pas moi.

Merci beaucoup !