Kaaris - "Le goulag le goulag le goulag le goulag"
Dans cette punchline du Talsadoum est évoqué les camps de concentration et de mise au charbon forcé du régime soviétique au lendemain de la secondaire guerre mondiale. Le K double Rotor y compare ainsi les rudes conditions de travail des jeunes trafiquants en bas des HLM du tiek, forcés de répondre à la rude demande des boloss qui font la queue en file indienne pour récupérer quelques grammes de stupéfiants en échange d'euros sonnants et trébuchants. Sans syndicat ni comité d'entreprise, ces jeunes sont obligés de faire les trois huits avec l'épée de Damoclès permanente d'une éventuelle descente de police. Pas de cotisation retraite ou chomage pour assurer leur arrière en cas de vaches maigres. Mais la vente de chichon et de poudre de perlimpinpin permet aussi de générer une masse financière non négligeable et de s'extirper de la misère et des labeurs de l'usine. Ainsi, gros gamos origine Allemagne / Italie pour les vacances sur les côtes de la Malaga. Une nouvelle preuve que l'ascenseur social fonctionne encore dans une France ayant été livrée à 40 ans de socialisme, et où les gilets jaunes préfèrent bloquer les rues et l'économie du pays au lieu de se relever les manches et de se mettre au charbon pour espérer de meilleurs lendemains. C'est donc un fier hommage que rend le Dozo à toute une filière souvent qualifiée "d'argent facile" alors qu'il faut prendre des risques et ne pas compter ses heures pour mener grand train, tout en prenant garde des bandes rivales qui font parler la poudre pour augmenter leurs parts de marché.