Alcoolisme et drogues dures.
Je me souviens bien que les 30 premiers jours étaient intenables, que je guettais à chaque instant si je récupérais des capacités cognitives, l'arrêt des tremblements, la fatigue chronique dû au sevrage, la dépression...
Les 100 jours c'était aussi quelque chose, une machine de productivité pour oublier le manque, pour oublier ma vie de merde, j'avais la rage contre moi-même et le monde, je vivais reclus, dans ma chambre à monter des projets de vie et je travaillais pour.
250 jours/8 mois, je n'aurais jamais imaginé une seule seconde que ma vie ressemblerait à ça. J'ai sacrifié ma vie d'avant, et j'ai tué une partie de moi-même pour en arriver là, mais sans regret. Aucun écart, aucune rechute, je ne peux même pas compter le nombre de kilomètres que j'ai couru, le nombre de pompes, de tractions, de dips. Le nombre de nuit passées à pleurer aussi pour la vie que j'avais foutu en l'air pendant des années durant.
Après la pluie vient le soleil et c'est maintenant que je le comprend