À l'issue des législatives générales, les conservateurs ont gagné, ils demeurent désormais, à seulement, quelques députés de la barre des 176 sièges requise pour l'investiture.
En face, Sanchez est contraint, avec seulement 122 députés, de convaincre les séparatistes de Junts, emmenés par Puigdemont.
Les indépendantistes catalans avec leurs 14 sièges, 7 d'Esquerra, et 7 de Junts, Commandent !
Esquerra réclament le transfert de compétence des trains de banlieue, l'usage du catalan au Parlement européen et la réduction du "déficit fiscal vis-à-vis de Madrid"
Junts, eux, exigent l'amnistie pour tous les dirigeants catalans, et la tenue d'un nouveau référendum d'autodétermination.
Puigdemont est parfaitement conscient que les conditions qu'il pose à Sanchez sont inacceptables. En particulier une consultation des catalans, profonde refonte constitutionnelle qui suscite le rejet des Espagnols.
Le récalcitrant se montre inflexible : "N'attendez pas de moi que je fasse Sanchez président ! Un jour, tu es décisif pour former le gouvernement en Espagne, le lendemain, cette même Espagne ordonne ta détention" le parquet de l'État a, en effet, demandé au juge suprême Llarena de lancer un mandat d'arrêt international contre lui.
Casado analyse : "Actuellement, il est un stabilisateur de la vie politique espagnole, Il a le pouvoir d'introniser le conservateur Feijoo et son allié Abascal."