Je vis à Paris : L'ODEUR me rend ZINZIN
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Comment c'est possible bordel de merde ?
Tous les jours je dois subir cette aggression olfactive, je n'ai jamais fait la guerre mais j'expérimente dans ma chair ce qu'on dû vivre les poilus attaqués au gaz moutarde. Je frissonne le matin en me réveillant, non pas à l'idée d'aller travailler, mais de devoir faire face, un jour de plus dans les tranchées parisiennes.
Ça commence par le quai du métro, la ligne 13. Le nez commence à piquer, premier symptôme d'une intoxication aiguë. Les portes s'ouvrent. Dans un tumulte mécanique un courant d'air me balaye d'une pestilence méphitique, je titube. Il faut pourtant tenir. Un pas après l'autre je pénètre la mâchoire métallique d'où provient l'haleine du diable. Entre les corps, serrés, le spectre immonde de la puanteur s'infiltre dans le moindre interstice. Le fracas de la rame qui redémarre. Je connais les réflexes de survie en milieu hostile, mon cerveau reptilien a enregistré ces gestes à force de répétition, je me penche jusqu'à me rapprocher le visage de la fenêtre entrouverte. Un courant d'air frais. Délivrance. Quiconque n'a pas vécu à Paris ne comprendrait sûrement pas le plaisir presque extatique d'humer l'air moisi du dehors pour échapper un court instant à l'immonde flatulence qui règne dans cette prison roulante.
La bouffée d'air clarifie mon esprit, je regarde autour de moi. Le crissement des roues dans le virage ne suffit pas à couvrir mon voisin qui hurle dans son téléphone dans un dialecte inconnu, celui-ci semble déranger une chance qui écoute du rap sur le haut-parleur de son téléphone. Une femme me bouscule pour descendre avec sa poussette pendant que ses rejetons ricanent en courant sur le quai. Ils sont 5... non 6... Je recommence à defaillir, il reste 3 arrêts mais mon esprit est déjà embué, je n'arriverai pas sain et sauf à destination. C'est alors qu'il entra. Lui, la Terreur de Verdun, celui qui aura eu la peau de tant de mes camarades. Ses dreadlocks suintaient d'un fluide visqueux, ses guenilles semblaient sorties du fond de la Seine. Le chevalier de l'Apocalypse, Pestilence lui-même, venait à notre rencontre. Ma mémoire est floue à partir de ce moment, je me souviens de bribes, il est possible que j'aie en partie perdu connaissance. Je me souviens avoir rampé hors du wagon puis le métro est reparti en me laissant pour mort sur le quai.
La puanteur semblait me poursuivre, peut-être était-ce ma chemise qui portait encore ce parfum fétide ou peut-être les muqueuses de mon nez elles-mêmes s'en étaient imprégnées. Ce n'était pas le bon arrêt, j'étais descendu trop tôt et il restait 10 minutes à pied. Tant pis je serai en retard aujourd'hui, il me restait désormais une dizaine d'heures de permission avant de remonter au front et vivre à nouveau ce cauchemar.
Le pire sont les odeurs de pisse absolument partout dans la ville. Et on parle pas d'une pisse saine, on parle de pisse de dizaines de maximator.
Pestilence méphitique est un pléonasme. De plus tu réutilises le nom Pestilence plus tard en tant que cavalier, c'est une répétition maladroite. Et pour finir dans un texte utilisant des références divines et catholiques les anglicismes sont malvenus, brisant le caractère sacré et apocalyptique du discours.
Chouette texte cependant
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Données du topic
- Auteur
- JeanPaulCamus
- Date de création
- 9 août 2023 à 12:03:50
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