Le 31 juillet 2023 à 09:33:37 :
Non, c'est juste que vous manquez de boules, ma mère était comme ça, j'ai très tôt mis des limites dans mon adolescence et démontré un besoin d'indépendance et d'autonomie, et j'ai fait en sorte d'acquérir ces dernières très rapidement une fois ma majorité passée
Vous vous reposez sur la fabulation du tragique, épinglant le monde extérieur et les autres comme responsables de votre faillite sociale et de votre manque de volonté, vous vous enfermez à ce titre dans un délire de persécution qui vous isole du monde et vous jette dans la geôle puante qu'est votre chambre, c'est tout
Les "boules" ça ne vient pas tout seul.
L'agressivité est certes inhérente à l'humain et à l'enfant, mais si elle est bloquée dès le plus jeune âge par des parents qui confondent leur besoin des besoins de l'enfant, ou qu'ils l'obligent indirectement à leur faire plaisir, c'est un enfant qui plus tard, selon évidemment sa sensibilité, peut potentiellement tomber en dépression par exemple, car son désir il ne l'a pas, c'est celui de faire plaisir aux parents.
Pour avoir les boules que tu dis, il faut se séparer des parents, ce que dit la bible dans le fait que Jésus ne vient pas apporter la paix mais le glaive, mettre inimité entre son fils et sa mère, ou les rites de passage à l'âge adulte, ou la crise d'adolescence, sauf que bien souvent cette crise n'a jamais lieu, on reste dans l'enfance, on ne refuse de devenir père et dans un sens c'est logique car pour le devenir il faut l'avoir "tué" de manière imaginaire, donc aller à l'encontre des parents.
Mais c'est tout sauf naturel et inné puisque l'enfant au début veut faire plaisir aux parents tel à des dieux. C'est bien pour ça qu'on observe des enfants en quelque sorte parfois thérapeute des parents.
Un enfant préfère être mal accompagné que seul, il est dépendant, Ferenczi parlait du terrorisme de la souffrance, que des parents , pour s'attacher à un enfant usait de manière indirecte du terrorisme delà souffrance. C'est à dire un parent souffrant, qui montre qu'il souffre, atteint de dépression potentiellement pris par un deuil pour reprendre André green et le complexe de la mère morte, l'enfant finira par prendre les problèmes de la famille sur ses frêles épaules.
Ton discours c'est ok si l'homme était indépendant, sauf qu'il est certainement l'espèce la plus dépendante d'autrui, une fois que t'es né, si ta mère n'est oas là tu tombes en dépression anaclitique, tes boules de mâle alpha ne te seront d'aucune utilité.
Devenir un homme séparé de ses parents c'est une affaire d'éducation