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🇫🇷 ALERTE INFO - 7 ans après la mort d'Adama Traoré, le parquet de #Paris demande un non-lieu. (BFMTV)
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Remis sur le devant de la scène par la mort de Nahel à Nanterre, le 27 juin, le comité Vérité pour Adama semble aujourd'hui plus légitime que jamais à évoquer le sujet des violences policières. En réalité, il se trouve dans une situation délicate, car sur le dossier de la mort d'Adama Traoré, sa version de l'histoire est désormais définitivement écartée par la justice.
La juge a terminé son instruction le 24 novembre 2022, sans prononcer de mise en examen. Conformément à l'article 175 du Code de procédure pénale, les parties avaient trois mois pour formuler des demandes d'investigations complémentaires, de nature à prolonger l'instruction. Le délai expirait donc le 24 février 2023. Aucune demande d'acte n'a été déposée. Plus aucun juriste n'envisage une autre issue que le non-lieu dans l'enquête ouverte à la suite du décès du jeune homme, après une interpellation mouvementée, à la gendarmerie de Beaumont-sur-Oise, il y a sept ans, le 19 juillet 2016.
Me Bouzrou (Avocat de la famille de Nahel Merzouk et du comité Vérité pour Adama), qui n'a pas souhaité nous répondre, considère que « l'expertise médicale initiale a eu un poids considérable ». Réalisée immédiatement après le décès, cette expertise ne relevait aucune trace de mauvais traitement sur le corps d'Adama Traoré. Elle mettait en évidence une maladie inflammatoire des poumons, une sarcoïdose, et une hypertrophie cardiaque. L'hypothèse la plus solide est que le cœur aurait lâché après l'effort violent fourni pour échapper aux gendarmes. Aucun élément ne va dans le sens d'une faute quelconque des gendarmes