Aristote, en tant que pionnier de l'empirisme, a établi les principes de la logique syllogistique et a été le précurseur de l'épistémologie empirique. Son approche inductive, axée sur l'observation, l'expérience et l'analyse empirique, contraste avec l'approche déductive de Platon, qui privilégie l'idéalisme et l'abstraction. Aristote a insisté sur l'importance de l'observation directe et de l'expérience dans la quête de la connaissance, une approche qui a profondément influencé le développement de la science moderne.
De plus, Aristote a développé une éthique de la vertu, centrée sur la notion d'eudaimonia et la doctrine du juste milieu, qui offre une approche plus nuancée et adaptable de la moralité que la vision platonicienne des Formes idéales. L'éthique aristotélicienne met l'accent sur le développement du caractère et la réalisation du potentiel humain, plutôt que sur l'adhésion à des idéaux abstraits.
Enfin, Aristote a abordé une gamme plus large de sujets que Platon, y compris la biologie, la zoologie, la métaphysique, la logique, l'éthique, l'esthétique, la poésie, le théâtre, la musique, la rhétorique, la politique et le gouvernement. Cette diversité d'intérêts témoigne de l'approche holistique d'Aristote à la recherche de la connaissance, qui embrasse à la fois le monde naturel et le monde des idées.
