Topic de Rothirsch :

(pavé) Ma PREMIÈRE RENCONTRE avec le FÉTICHISME des PIEDS

Mon fétichisme est né à l'adolescence, à un camp d'été. Je me savais déjà attiré par les hommes, mais par leurs pieds, c'était nouveau. Il m'a fallu une bonne rencontre pour le découvrir. :ok:

Pour faire court, nous étions à un camp international scout, avec une troupe lituanienne. Il y avait plusieurs garçons et l'un d'entre eux, un peu sans que je sache pourquoi, s'est mis à me plaire. Ce serait mentir d'écrire qu'il était beau, mais il n'était certainement pas laid. Je le trouvais plutôt à mon goût, les cheveux châtains, les yeux clairs, même s'il était plus petit et plus maigre que moi, quoi que plus avancé en âge. Il me semblait également très timide, y compris selon les standards des lituaniens, qui sont peu bavards et expressifs en comparaison des français. Son allure générale était en fait assez mendiante, il avait par exemple les dents du haut écartées et une dentition mal alignée, et je crois que si les camps scouts sont en France une activité essentiellement bourgeoise, en Lituanie, ce sont les vacances pas chères pour les gosses pauvres. :-(

Les tentes étaient mixtes entre nos troupes et je me suis débrouillé pour me retrouver dans la sienne. On a fait connaissance les premiers jours, et je trouvais qu'il me plaisait bien, mais sans plus. Chaque soir pourtant, quand il quittait ses bottes de marche et allongeait ses pieds déchaussés près de moi, je sentais mon cœur se tendre un peu. Progressivement, cette attention est devenue une obsession. Je voulais vraiment voir ses pieds, et j'attendais patiemment le soir que mon ami enlève ses chaussures dans la tente. C'était un petit rituel de fin de journée qui me plaisait beaucoup et qui me mettait en joie avant la nuit. :hap:

Je n'ai pas immédiatement identifié comme sexuel cet intérêt soudain pour les pieds, c'était plutôt pour moi une sorte de curiosité innocente pour ce nouveau compagnon. Il n'avait qu'une seule paire de souliers, très usés, sales, et je me demandais sans cesse s'il les avait empruntés à son grand frère. Je remarquais aussi qu'il devait souvent porter les mêmes chaussettes, blanches, car il n'en avait que trois paires, et j'observais que l'une était reprise très grossièrement près de la couture des orteils. :(

Puis le nez s'en est mêlé. Il m'a donné le coup de grâce et a mis fin à toute ma naïveté. :peur:

Quand il se déchaussait, je sentais, je reniflais tous ses efforts. L'odeur contenait mon ami en entier, lui et son jour. Je pouvais savoir, en ne prenant qu'une bonne inspiration au moment où ses pieds glissaient hors de ses bottes, s'il avait beaucoup couru, marché, s'il avait franchi un cours d'eau, car alors l'odeur était plus acide, ou si le terrain était plat ou grimpant. C'était sans doute très idiot, mais je me sentais rapproché de lui, et meilleur camarade qu'hier, en vivant ainsi sa journée. Ce parfum de saleté, accentué par l'air chaud et croupi de la tente, comme une sorte de moiteur lourde, écrasante, sous la toile, était pour moi un vrai cocon : une forteresse de réconfort dans laquelle je pouvais me réfugier, avec lui, en égoïste, car nous n'étions que deux dans la tente. :coeur:

J'aimais autant voir ses pieds que les sentir, et cet intérêt nouveau, d'abord étrange, m'est finalement apparu dans toute sa dimension perverse. Mais à l'âge où les conventions sont les plus puissantes, où le regard d'autrui impose sa plus forte emprise, il n'était pas admissible d'aimer ce que le corps a de plus sale. :non2:

Les pieds sont l'extrémité basse de l'homme. Ils touchent le sol et vivent confinés dans des prisons noires, noyés par la sueur, les orteils serrés dans une chaleur d'étuve. Comment éprouver un désir sérieux pour cette partie des corps, quand ils possèdent, non loin, des morceaux plus nobles et plus beaux ? Mais comme le décrit bien une certaine boucle du forom, à 10 ans, on est d'abord pris de dégoût pour les pieds qui sont si "sales et qui puent", puis à 16 ans, parfois adulte, on y voit l'endroit le plus sublime de notre anatomie. :hap:

Alors je me suis mis chaque jour à attendre avec passion notre petite cérémonie du soir, quand il se déchausserait près de moi, là où je pourrais enfin respirer et voir ses pieds. Il restait ensuite habituellement en chaussettes jusqu'au coucher. Et je devais attendre de nouveau que mon camarade se libère de ce linge sale, noirci, imbibé d'une sueur quotidienne, et saturant la pièce, plus que ses chaussures et ses propres pieds, plus en fait que n'importe quel autre organe, de l'odeur intime de son corps. Comme j'aurais aimé être ses chaussettes ( :hap: ). Mais je préférais voir ses pieds nus, avec leur rangée sage de longs orteils, leur courbe légère, les plantes fatiguées et rendues impeccablement lisses par la sueur du jour, teintées d'un rouge léger virant à l'orange, vous savez cette couleur incroyable du pied qui a beaucoup marché, si délicieuse, qui justifierait à elle seule notre fétichisme. :-)))

Dans le secret, la nuit, quand je croyais mon ami dans le sommeil, je m'agenouillais devant ses chaussures, je les portais au nez, les yeux fermés, puis inspirais avidement les nuages d'effluves qu'elles retenaient encore, mais l'odeur avait souvent eu le temps de s'échapper. Je m'en remettais donc à ses chaussettes, posées en boule sur ses semelles, et je veux dire qu'elles ne m'ont jamais déçu. :)

Leur coton épais savait mieux que les souliers conserver les arômes, d'aujourd'hui et d'hier, comme une mémoire de tout ce que mon ami avait transpiré. Sentir ainsi leur parfum entêtant, encore gluant, qui me restait presque sur les doigts, et que j'imaginais parfaitement fidèle à l'odeur véritable de ses pieds, était pour moi source suprême de bonheur. Je dois dire que ce moment représentait l'instant intense de la libération, car tout le jour, j'attendais avec les sens excités, le cœur presque battant, cette heure du soir. Quand il courait devant moi, quand il se plaignait de la chaleur, quand la montée était rude, tous ces événements me rappelaient que la marche était dure et que ses chaussettes, plus tard, m'en rendraient un bon témoignage. :content:

Alors je me pinçais les lèvres, le cœur piqué et impatient, anéanti de ne pas pouvoir tout de suite, là, au milieu du chemin et parmi les autres, sentir les trésors d'effluves de ses bottes. Hélas, et c'est le sort tragique des fétichistes, il nous faut toujours attendre ce moment. Mais quand il se produit enfin, il n'y a pas de plus grande extase. :ange:

Le 24 juillet 2023 à 22:22:18 :
taré

Toi-même :nah:

Le 24 juillet 2023 à 22:49:13 :
L'op totalement brisé https://image.noelshack.com/fichiers/2020/23/7/1591520170-ronaldinlutin.png

Pourquoi serais-je brisé :question:

Belle prose, ça me rappelle du vomigoria a l'epoque

Le 24 juillet 2023 à 23:04:11 :
Belle prose, ça me rappelle du vomigoria a l'epoque

Je ne connaissais pas ce foromeur, c'est une découverte, quoi qu'un peu écoeurante :noel:

Le 24 juillet 2023 à 23:10:42 :
taréent

Le 24 juillet 2023 à 23:10:29 :
taréent

:(

Le 24 juillet 2023 à 23:59:44 :
TARÉ TARÉ TARÉ

Mais encore ? :(

J ai tout lu et t es un sacré taré

Le 25 juillet 2023 à 00:32:31 :
J ai tout lu et t es un sacré taré

:sleep:

Données du topic

Auteur
Rothirsch
Date de création
24 juillet 2023 à 22:10:31
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