[RISITAS] Mon voyage à Los Angeles

Bonjour les kheys ! Ça fait déjà un moment que je pense à écrire un Risitas en lisant les topics de certains kheys, et je me suis enfin décidé à vous raconter mon périple en Amérique, et plus précisément, en Californie à Los Angeles.

J’espère que ça vous plaira et que je réussirai à vous partager les émotions que j’ai ressentie durant ce voyage qui fut le plus mémorable de ma vie. Gardez à l’esprit mes chers kheys, que je ne suis en aucun cas un écrivain et que c’est une première pour moi, je ne sais si je possède réellement les capacités pour vous transporter mais je vais faire de mon mieux.

Chapitre 1 : Il était une fois l’Amérique.

Musique d’ambiance : https://www.youtube.com/watch?v=mYFaghHyMKc

Septembre 2014, c’était une belle journée, un dimanche ensoleillé juste avant la rentrée des classes, j’avais 21 ans. En fin de journée, on avait décidé avec mes amis d’aller au cinéma voir le film Boyhood, c’est un film qui parle de la vie d’un garçon de son enfance jusqu’à son entrée dans le monde adulte. J’ai vraiment adoré ce film (je vous le conseille chaudement les kheys, c’est un très beau film, qui fait beaucoup de bien)

Après la séance on s’est posé sur le parking avec mes potes pour discuter un peu. Ce film nous avait donné envie d’aventure, envie de découvrir le monde. Ce soir là, sur ce parking nous avions décidé qu’il était temps pour nous de partir à la conquête du monde. C’est sur ce parking du cinéma que nous avons décidé que nous irions en Californie.

15 août 2015,

Musique d’ambiance : https://www.youtube.com/watch?v=MhhjxNDypKo

Ça faisait 15 jours que je travaillais dans un bar-restaurant pour financer mon voyage. C’était vraiment une expérience sympa, je me fendais bien la gueule avec les cuisiniers et plongeurs. Et puis la responsable du bar m’aimait bien. C’était une brune de 28 ans très sympa. Je ressentais une petite tension sexuelle entre nous, mais bon c’était ma responsable donc calmos mon pote

Ce soir elle partait en congé, et pour fêter ça elle m’a invité chez elle après le service pour qu’on se prépare des Long Island Iced Tea. C’est un cocktail qu’on ne servait pas sur la carte, mais un client m’en avait demandé un, et j’ai check Google pour lui préparé je ne connaissais pas à l’époque : 1.5 cl de Tequila, de Vodka, de Rhum Blanc, de Gin de Triple Sec et on finit avec une louchette de couca coula pour donner une jolie couleur ambrée caractéristique. Bon Dieu de Bonsoir ce cocktail te fout directement dans le cosmos sans escale mon pote

Arrivés chez elle avec les ingrédients, on commence à se chauffer. Mais putain laisse moi goûter le cocktail là bordel je suis venu pour ça putain bon ok puisque t’insiste je vais te régler ton compte

On se dirige vers sa chambre, et merde j’ai pas de capotes, elle me signale par une petite moue que y’a pas de soucis elle met la main dans un énorme pot sur sa table de chevet fouille et me présente une capote. Bordel la meuf à un pot de 800 capotes à côté de son lit. C’est pas une première main cette gourgandine

Après avoir fini mon affaire, je me casse, il me reste 15 jours à tirer à servir des petits cocktail à des poufs et à moi la Californie.

Il est temps pour moi de vous présenter l’équipe de marlou qui partiront avec moi pour cette épopée qui s’annonce inoubliable

Al
Don
Anis
Dimi
Et moi Laymen

Je vous ai mis un peu dans l’ambiance, il s’agissait plus d’une mise en situation dans ce chapitre. Pour la suite, je parlerai du voyage. Du départ à l’arrivée sur le sol américain

Sweet ?

28 août 2015

Le départ est prévu dans 3 jours, le 31 août. Pendant l’été, j’ai pris pour habitude d’aller me dégourdir les jambes le soir dans les champs dans le village d’à côté. Ça fait du bien d’être entouré par la nature, et je peux laisser libre cours à mon imagination.

Ça y’est, ça se rapproche. J’avais du mal à y croire. La promesse qu’on s’était fait avec Al et
Don sur le parking a tenu bon, et voilà qu’enfin notre rêve allait se réaliser.

Je regardais l’horizon en me disant que dans quelques jours je foulerais enfin le sol américain. Depuis petit je suis fasciné par ce pays, post avant gneu gneu le pnj matrixé par les USA

J’ai toujours fantasmé à l’idée de visiter ce pays, de me balader dans ces rues si caractéristiques, où la moindre bouche à incendie ou bouiboui miteux vendant de l’alcool est tellement stylé que il pourrait apparaitre tel quel à l’écran d’un film à gros budget. J’ai bien sur aussi toujours fantasmé sur le fait d’avoir une copine américaine prénommée Ashley, et je viendrais lui rendre visite en lançant des cailloux sur la fenêtre de sa chambre jusqu’à ce qu’elle vienne m’ouvrir

Et puis je me demandais si je n’allais pas être déçu par cette ville. Après tout ce que j’ai lu, ce n’est pas une ville faite pour les touristes, les transports sont catastrophique et la ville est tellement étendue que ça pourrait en effrayer certains.

Et puis, rien ne sert de s’inquiéter de cela, je verrais de mes propres yeux si cette ville qu’on appelle la Cité des Anges est si incroyable que le laisse penser le soft power américain.

Je remet mes écouteurs dans les oreilles et je reçois une notification de Youtube. ‘’Justin Bieber - What do you mean new song ‘’

Allez hop je clique je suis pas archi fan de Justin mais je vais me mettre ce son pour rentrer jusque chez moi, j’écoute cette musique en m’imaginant ce que ce voyage allait me réservé, au fond de moi je savais qu’il allait profondément me changer https://www.youtube.com/watch?v=NywWB67Z7zQ

SWEET ? ce chapitre était un demi chapitre, les prochains seront plus longs

Chapitre 2 : Allez les gars on va au bout du monde

Lundi 31 aout 2015

Mon grand père me chantait une chanson qu’il appréciait particulièrement ‘’ debout les gars réveillez vous, il va falloir en mettre un coup, debout les gars réveillez vous on va au bout du mondeuuuh’’ Il me la chantait sans raison particulière, mais j’ai trouvé que cette chanson était parfaite pour le long voyage qui m’attendait. Lorsque mon réveil sonna en ce lundi matin, vers 6 h du matin je m’empresse d’aller sur youtube, et encore allongé j’écoute cette chanson qui donne envie de partir loin sans jamais revenir. https://www.youtube.com/watch?v=jS6buofriVY

Direction l’aéroport, notre avion décolle à 11h, nous feront escale à Paris Charles de Gaulle et à 13h40 nous décollerons pour LAX l’aéroport international de Los Angeles

Je retrouve Al
et Dimi à l’aéroport, Don est déjà à Los Angeles pour raison pro, et Anis nous rejoindra dans quelques jours.

Nous voilà tous les trois saluant de la main nos darons, dans le terminal de ce petit aéroport de province. Pour rejoindre Paris nous prendrons un avion à hélice certifié le pouce

Al n’étant pas très à l’aise en avion, je me suis dévoué pour lui tenir la main lors du décollage no homo bien entendu

Le mec transpirait du fion bordel je vous jure les kheys

Après une petite heure de vol, nous voilà arrivés à Paris CDG. Bordel cet aéroport est gigantesque. Il faut qu’on prenne une navette jusqu’à notre terminal porte E. Bon on prend la navette 7 jusque E et ensuite ce sera la deuxième porte.

Nous voilà dans la navette de l’enfer à scruter les panneaux, on était en sueur car on avait pas énormément de temps.

Nous voilà arrivés à destination, c’était bien la porte G ? NON? MERDE ! On courait comme des ahuris dans l’aéroport pour reprendre la bonne navette.

Heureusement pour nous, nous arrivâmes au terminal dans les temps. Voici une photo d’illustration

Nous voici au dernier point avant la Californie je ne cessais de penser que dans 11h nous serons arrivés, et je verrai enfin de mes propres yeux cette terre qui m’a tant fait rêver.

On se place à bord du génial Boeing 747, cette merveille volante

Nous voici dans ce majestueux oiseau de fer pendant 11h. Nous commencèrent à sympathiser avec l’hotesse, une MILF de 50 ans, ultra bonne, qui nous parlait de Las Vegas et qui nous disait qu’on s’amuserait beaucoup à Los Angeles. Je sentais le JUS monter dans mon colosse de chair, et je ressentais une envie COLOSSALE de poutrer cette charmante et professionnelle dame dans le compartiment étroit des WC de l’airplane.

Pour passer le temps, il y’avait bien entendu le large choix de films mis à disposition par Air France KLM cimer mais on s’était rendu compte qu’il y avait un chat pour discuter avec chacun des passagers de l’avion, on a même échangé quelques blagues avec le pilote, si ça se trouve c’était un khey Aya

Dans les moments de calme, je regardais vers l’horizon, et le spectacle qui m’était offert était magnifique. Nous avons survolé l’Angleterre, puis l’Islande, pour arriver au dessus des étendus de glace du Groenland. J’étais fasciné, comme suspendu dans le temps, au dessus de paysage que je n’avais encore jamais vu. Nous chassions le soleil si bien que la nuit ne tomba pas. Cela faisait déjà un moment que nous étions en vol et le jour persistait si bien que je perdais tout repère. Si je m’en fiais à ma montre il était 22h chez moi, probablement 15 h au dessus du territoire que nous survolions.

Après un long moment au dessus de l’océan Atlantique, nous survolions à présent la baie d’Hudson, puis le Canada. Je me souviens avoir ressenti une boule au ventre lorsque nous avions dépassé la frontière des États-Unis. La boule au ventre entre excitation et appréhension, ce sentiment que l’on a parfois dans les moments spéciaux.

Nous approchions de notre but. Cela me semblait encore impossible. Au dessus du désert de l’Arizona, j’écoutais cette musique, en regardant vers l’immensité à travers le hublot, je me sentais libre https://www.youtube.com/watch?v=nMEHJPuggHQ

Sous nos pieds on pouvait deviner Salt Lake City, puis Las Vegas, j’essayais de voir si je pouvais localiser la zone 51 des fois que j’arrive à voir un alien

Nous entamions maintenant notre descente vers Los Angeles, j’étais surexcité les kheys, j’attendais ça depuis que j’avais 8 ans, bordel les USA enfin, mon rêve se réalise

Ce pas hors de l’avion, je l’attendais depuis longtemps, j’en ai profité les kheys!

Mais maintenant il faut passer la douane, et que dire à part que c’est assez stressant, avec mes compères nous avons sué du fion. suer du fillon bordel

Ce qui est frappant c’est que dans tous les agents, il n’y avait pas UN SEUL blanc. Que des hispaniques, noir-américains, asiatiques, j’imagine pour pas être taxés de raciste mais c’est peut être un hasard.

Me voilà devant JOHN qui me dit :
‘’ WHAT ARE YOU DOING HERE ‘’

‘’ WHERE DO YOU LIVE ‘’

‘’ HOW MUCH DOLLARS DO YOU HAVE ?? ‘’

‘’ Heu heuuuuu i’m in vacation I have 1500 dollars on me please let me in ‘’ bon en gros je faisais pas le fier

Maintenant que ce dernier obstacle a été surmonté il nous restais à rejoindre notre Airbnb en taxi pour rejoindre Don et ses amis américains qui nous y attendaient

Le 24 juillet 2023 à 00:29:27 :
Excellent, continue

Merci khey, je continue

Le 24 juillet 2023 à 14:32:08 :

Le 24 juillet 2023 à 00:29:27 :
Excellent, continue

Merci khey, je continue

Hâte de lire la suite ! Tu me donnes envie de créer un topic sur mon voyage à NYC version Risitas ayaa

Chapitre 3 : Bien arrivés à Mar Vista

Maintenant il ne nous reste plus qu’à trouver un taxi qui nous emmènera à l’appart ou nous attend notre pote Don avec des amis américains.

On monte dans le premier taxi en priant pour que nos bagages rentrent dans le coffre

On se retrouve avec José, un mexicain qui va nous faire une visite express de Los Angeles

‘ So guys, where are you from ? ‘

‘ Heu we are from France ‘

‘ AYAAAAA si con la meilora es um pocito con me quele ma necessita uma poquita frança siiiiii ‘

Bordel il est forme bon Dieu de bonsoir ayaaaa

Enfin bref, José nous explique que Los Angeles, est bien entendu la meilleure ville au monde, et que on allait passer un séjour génial.

Après environ 30 minutes de route, nous voilà enfin arrivés à notre logement Airbnb où nous attendais donc Don, ainsi que ses amis américains, j’ai nommé Zaki, Nik et la pulpeuse Kate

À peine arrivé que Zaki me demande de tirer sur sa cigarette électronique :

‘ Hey dude, on god my man try dis shit out on sahh to sahh ‘

‘ Ok mec let’s try this shit out ‘

Oh putain ayaaa à peine avoir relâché cette première taff que je réalisais enfin que ça y’est j’étais en Californie, ce rêve que j’attendais depuis si longtemps, cette bouffée de fumée avait le goût de la liberté

Zaki ce petit malin avait mis quelques gouttes d’essence de THC mélangé avec le goût fruité loop de sa cigarette electrnique,

c’était divin les kheys, j’avais jamais gouté ça, très bon au goût, et ça te faisait partir dans l’espace tout en douceur

Laissez moi vous présenter nos nouveaux amis. Tout d’abord il y a Zaki, c’est le cliché du californien, ultra cool, super bg avec des cheveux longs et blonds, un sourire impeccable, toujours le premier lorsqu’il s’agit de déconner, amateur de verte et de bière, il est aussi passionné de complot en tout genre et d'alien c’est vraiment le super bon pote, toujours dans les bon délires

Ensuite, un peu plus réservé il y a Niki en parlant il nous expliquait qu’il avait combattu son addiction à l’héroïne grâce à la muscu et ça lui avait conféré un physique de titan

Enfin il y avait Kate, la copine de Zaki, une 9/10 brune des tatouages partout et une poitrine généreuse. Je peux vous dire que personne n’y était insensible, il se mettait bien ce sacré Zaki

Après avoir commandé une pizza et bu quelques bières au fil de la soirée

Zaki nous demande si ça nous dit d’aller à une soirée électro à Hollywood, apparement ce soir là, c’est Doc Martin qui mixe et il va nous envoyer dans l’hyperespace avec ses basses surpuissantes

Vous vous doutez bien que c’était la seule chose qu’on attendait bordel, passer la première soirée à Hollywood

On commande donc un Uber, je me met assis à la place du mort, et je me laisse porter en regardant la ville défilé par la fenêtre.

Soudain je suis pris comme d’une angoisse, je réalisais que jamais je n’avais été aussi loin de chez moi. Je me représenté la Terre, et revoyais tous ce trajet effectué en avion, des champs d’Irlande aux étendu de glaces du Groenland jusqu’aux déserts arides de l’Arizona
J’étais totalement déboussolé, il était environ 23h à Los Angeles et il était 8h du matin en France.

Soudain, le chauffeur tourne sur une rue, les lumières me sortent de mes divagations, je reprend mes esprits et je me rends compte que nous sommes sur Hollywood Boulevard, là où il y’a les étoiles de star, là où a lieu chaque année la cérémonie des oscars, là où Jimmy Fallon présente son Saturday Night Live, bref, j’ai l’impression de me retrouver au centre du monde, c’est une sensation assez étrange, j’ai l’impression de rêver

Le chauffeur s’arrête et on descend pour rejoindre la boite de nuit, qui se trouve dans une petite rue adjacente sur Hollywood Boulevard

Et c’est vraiment ce que j’imaginais, vous vous rappelez quand je parlais des bouche à incendie qui étaient tellement stylées qu’elles pouvaient sans problème passer dans un blockbuster, ben c’était exactement ça

Je me suis retrouvé à faire des photos de la rue car je trouvais les trottoirs stylé bordel

Bon j’étais un peu jeté aussi avec la cigarette de Zack et les Pacifico qu’on s’était envoyé à l’appart

L’entrée coutait 15 dollars, une fois à l’intérieur, on se dirige vers le bar et on demande un verre, je ne sais plus si c’était de la vodka ou autre, en tout cas c’était de l’alcool avec du soda, et tenez vous bien le bordel coutait 20 dollars AYAAAA putain mais à se rythme je vais être fauché bordel

Par contre, malgré ce prix rédhibitoire, j’ai jamais vu un verre aussi chargé de ma vie, c’était littéralement 95% d’alcool et 5 % de soda

Bon ça va avec un seul verre ça devrait faire l’affaire

On danse avec mes potes, c’est vraiment une bonne soirée, Doc Martin nous explose littéralement la tronche avec ses basses surpuissantes, Zaki ne déconnait pas

Vers 3h du matin il est l’heure de rentrer à la maison, oui les boites ferment tôt aux États-Unis

On reprend le Uber direction l’appart qui est situé vers Mar Vista, ça nous fait environ 30 minutes de route jusqu’à chez nous.

Ahhh enfin arrivés, on va pouvoir se reposer ce fut une très longue journée

Dans la chambre je dormais avec Dimi no homo les kheys

On se couche vers 3h50 et on s’endort profondément

À un moment, j’ouvre les yeux d’un coup, regarde la chambre déjà baignée par les premières lueurs du jour et je me tourne vers Dimi

On se regarde dans le blanc des yeux pendant 5 secondes

Et on explose de rire, il était 6 heures du matin et on pétait la forme on était pas fatigué du tout, le décalage horaire faisait déjà des siennes

Le temps de se préparer et nous voilà en route vers le supermarché pour faire nos premières courses, ben oui il va bien falloir qu’on mange les kheys

Chapitre 4 : La vie en Californie

Après notre fou rire avec Dimi
On s’est levé, préparé et une fois que tout le monde était levé, on a décidé d’aller faire les courses

Il était 8h du matin, le ciel était plutôt couvert, mais il faisait beau, c’était assez agréable de gambader dehors avec mes claquettes Adidas™ c’est pas le genre de chose que je me permet chez moi ça fait toujours plaisir

On a marché environ 15 minutes pour arriver au Von’s, une chaine de supermarché aux Etats-Unis

Ce qui m’a marqué quand je suis rentré dans le magasin, c’est cet employé du supermarché sur une échelle en train de mettre des produits en place, un mec assez jeune

Le mec me jette un regard et me dis :

Hey man I love your short !! Have a nice day bro !

J’étais choqué de sa gentillesse, ça change vraiment de chez nous

Pendant que nous faisions nos courses, j’ai remarqué que ça semblait assez cher, du moins quand on essaye d’acheter de la vrai nourriture et pas de la nourriture industrielle

Bordel le jambon sous vide là bas ça existe pas, c’est une espèce de viande reconstituée qui coute une fortune ayaaaa

Une fois cette corvée terminée, on a décidé de bien commencer notre séjour en faisant un petit footing jusqu’à la plage

Ça faisait un petit moment que je regardais sur Google maps l’emplacement de notre appart et je me suis toujours dis :

- Ah cool on est pas trop loin de l’océan on peut y aller à pieds chaque matin

aller méditer sur le sable face à l’océan pacifique, je dois dire que ça me faisait rêver

On s’execute, on commence à courir et là on se rend compte que les distances au Etats-Unis sont à des années lumières de la France.

Les pâtés de maison sont INTERMINABLES bordel

On a du mettre 45 minutes pour atteindre l’océan au pas de course

J’ai jamais trop aimé courir, mais après avoir passé la barre des 30 minutes, je me sentais portée par mon envie irrépressible de voir enfin l’océan Pacifique

Mes pas me portaient et faisait taire la douleur que je ressentais dans mes poumons

On arrivait au niveau de Venice Beach et l’océan était proche, je sentais le vent marin ma chatouiller le visage, je souriais.

Et puis nous voilà enfin arrivés au niveau du Venice Fishing Pier, et on a forcé pour aller jusqu’au bout, ce ponton fait très exactement 219.45 mètres

Et lorsqu’on arriva au bout, je pense qu’on a tous ressentis cette même euphorie

C’était un joli moment, une très belle façon de commencer notre séjour

Je sentais ce vent frapper mon visage et au loin sur la droite, je remarquais la façon si particulière qu’ont les collines de Malibu de plonger vers l’horizon

Après notre footing, nous avons décidé de nous sustenter avec un repas typiquement Californien !

Le world famous IN-N-OUT

Des ingrédients frais, préparés sur place, un pain toasté à la perfection, une salade croquante et fraiche, une tomate juteuse, du fromage fondant, enfin bon c’était divin

Le petit plus c’est les Jalapenos qu’on peut se servir à volonté, et les boissons à volonté également

Et le menu complet, frites et boisson qui doit couter moins de 3 dollars AYAAA

Les jours qui ont suivi, nous avons fait les touristes

On a été visiter le quartier opulent de Beverly Hills avec ses boutiques de luxes, ses supercars à tous les coins de rues et les résidences immenses que l’on imagine à défaut de les voir car cachées derrières des forêts de végétation.

Après notre visite de Beverly Hills, on a été, sur les conseils de notre chauffeur Uber à Santa Monica pour sortir et aller boire un verre

Le bar s’appelait The Bungalows

C’était donc à Santa Monica sur la Ocean Avenue

On ne pouvait pas vraiment appeler ça un bar, il y avait plusieurs espace intérieur et une grande terrasse extérieur avec énormément de monde

Plusieurs salle où on pouvait jouer au ping pong, billard, des bars, des Chad, énormément de 9/10

On s’est posé à 4 au bar, on a pris des Margaritas et on a essayé de se faire des potes américains.

Je me souviens qu’il y avait une partie de Beer Pong Et Dimi et Don y participaient et ils rendaient les amerloques absolument hilares avec les conneries qu’ils faisaient

Ils parlaient avec un accent franco-américains totalement abusé en exagérant bien

AYA

Quant à moi, je parlais avec une petite 7/10 prénommé Karen

le courant passait vraiment bien entre nous

Elle me disait que le vendredi qui venait, des amis à elle organisait une fête dans une immense villa à Malibu

Elle me disait qu’elle aimerait que je vienne avec mes amis

Je l’ai donc ajouté sur WhatsApp en pensant à la soirée de folie qu’on ferait peut être dans la maison de Leonardo DiCaprio ou de Schwarzi

Peu après, une petite embrouille a éclaté avec Al et Don, c'était une broutille, une embrouille de bourrés

Al est parti du bar et avec Dimi on l’a suivi

- Allez revient mec stp

- lâchez moi les gars, j’ai besoin de marcher

On marchait à 30 mètres derrière lui et on se dirigeait vers le Santa Monica Pier, le ponton très connu de Santa Monica avec une fête foraine permanente
Je me disais que cette embrouille c’était l’occasion de visiter

Et lorsque nous sommes arrivés, cet endroit, qui parait absolument enchanté lorsqu’on l’imagine, nous a paru un peu creepy

Une voiture de police au milieu de la route, peu de lumières, la fête foraine qui venait de fermer...

C’était un peu étrange et on s’est dis qu’il était venu le temps d’appeler un Uber et de rentrer à la maison

Chapitre 4 La vie en Californie suite

Je casse un peu la chronologie de ce voyage pour vous raconter ces deux expériences marquantes que sont la session de surf que nous avons voulu faire à Malibu, et la session de gros calibre organisée à Downtown LA

Premièrement, la session de surf

Nous étions dimanche, et après avoir fait les touristes pendant une semaine maintenant, nous avions envie de vivre une expérience insolite

On s’est tous décidé sur un coup de tête à partir à Malibu, louer des planches de surf et aller affronter la houle californienne

Cette fois si, notre pote Anis état arrivé deux jours avant

Anis c’était un peu le mec fracasse du groupe, c’était le plus vieux, c’était un peu notre papa à nous

Un vrai fou furieux des sports extreme, du cul et des soirées interminables

Et comme Anis avait le permis depuis plus longtemps que nous, on avait enfin pu louer une voiture et c’est avec cette cariole qu’on se dirigeait vers Malibu

Sur la route on écoutait cette musique à fond https://www.youtube.com/watch?v=hRK7PVJFbS8

Pendant que des dizaines de motards nous dépassait sur la 101 freeway (l’autoroute qui longe l’océan pacifique sur toute la côte californienne)

Ce moment était vraiment épique

Une fois arrivés à notre destination, on gare notre voiture sur un parking au milieu du zone commerciale et on se dirige vers une boutique où on pouvait louer des planches et du matériel de surf

J’étais assez confiant car 7 ans auparavant j’avais fais du surf dans les Landes

Donc le mec de la boutique nous demande si on veut des longues planches pour débutant ou des planches courtes pour aller plus vite

Devinez ce que j’ai pris ?

I’ll take the short one, because I want to be fast, I already know how to surf, I did surf in the Landes YES

Je crois que Dimi et Anis m’avait suivi sur ce coup AYA ils avaient eux aussi fait le choix des planches courtes

Une fois nos planches louées, on se dirige vers le spot le plus propice

On marchait sur la plage avec nos planches, on se sentaient ultra confiants et forts

J’étais super excité à l’idée de surfer, et encore plus à Malibu

Comme je l’avais déjà dis, j’avais déjà pris des cours de surfs quand j’avais 16-17 ans donc je savais à peu près à quoi m’attendre

Il était venu le temps de se mettre à l’eau

On prend donc chacun nos planches, et on marche dans l’eau, on commence à nager puis on se met le ventre sur nos planches pour nager vers le large

On était à 5 mètre du rivage lorsqu’une vague nous emporte tous les cinq et nous claque sur le plancher de l’océan

Le problème c’est que c’était pas du sable, mais de la roche AYA

Al a été le premier à abandonner et il a eu raison bordel on aurait du le suivre

- Bon les gars c’est mort moi j’arrête

- heuuuu bon les gars faut qu’on nage sinon on va se faire éclater une deuxième fois

On a donc nagé, guidé par notre peur de se faire retourner une seconde fois

Et là je me retrouve avec mes 3 compagnons d’infortune au beau milieu du spot de surf, le ventre sur ma planche qui était à moitié immergée car comme elle était petite, et bien j’étais trop lourd pour elle

J’étais donc à moitié sous l’eau, avec au minimum 20 mètre de profondeur sous ma planche

Et pour couronner les tout, nous étions au beau milieu du passage des surfeurs chevronnés qui arrivaient à toute vitesse vers nous en gueulant :

WHAT THE FUCK ARE YOU DOING HERE GET THE FUCK OUTTTTTTTTTTTTTT BITCHES

Putain les kheys c’était horrible

On essayait tant bien que mal de nager vers le rivage mais le courant était bien trop fort, on faisait du sur place

On a nagé, nagé, nagé, nagé tantôt en évitant les rouleaux qui nous auraient amené au fond de l’océan et bien probablement noyés vu notre état de fatigue, et tantôt en évitant de se prendre les planches pointu des surfeurs qui arrivaient à toute vitesse vers nous

J’étais paniqué, je ne m’étais jamais senti aussi vulnérable de ma vie

Et pourtant je suis un très bon nageur et je n’ai absolument pas sur de l’eau

Mais là c’était beaucoup trop

Sans exagérer je pense qu’on a mis au moins 45 minutes à sortir de l’eau

J’étais le dernier à sortir

Une fois sur le rivage, j’étais soulagé mais aussi assez choqué car je savais qu’on a failli y passer

Il y avait aucun maitre nageur, aucun secours à l’horizon

Et une fois sur la plage, on s’est tous posé l’un à côté de l’autre sans dire un mot, heureux d’être sorti de cet enfer bleu

La nature ne plaisante pas avec nous pauvres humains.