Stéphane Edouard assis à la terrasse d'un bar sur la célèbre Piazza Navona au crépuscule d un été sensuel, un Cosmopolitan à la main, ému et fiévreux des milles délices qui s'offrait à sa vue, hardi d'une impétuosité follement romaine.
La sueur d'une rude journée passé à rédiger un nouvel essai prêt à bouleverser l'histoire de la sociologie moderne coula de son front
Tant d'élégance et de subtilité dans ces édifices qui l'entourait, tout cela le fit frémir d'une extase langoureuse et sublime, il pensa à tout ces hommes virils bâtissant sans relâches, suant jour après jours, à ces corps au travail, ces muscles à la besogne, cette ingéniosité masculine de bâtisseur.
Un vertige lascif s'empara de son âme, puis soudain sans crier gare une réminiscence d'une soirée aviné ou son fidèle ami Vicenzo avait plongé brusquement sa main dans son blue jean vint l'assaillir
Il revint subitement à lui horrifié de sa rêverie charnel
Il se leva brusquement et se mit alors à vagabonder nonchalamment afin d'oublier ces pensées qui le tourmente, il s'englua dans des ruelles étroites, pleine de corps en chaleur, d'odeurs excises, de fluides chatoyant.
Stéphane,fut alors pris d'une effroyable pulsion érotique, apeuré , il décida de pénétrer en un lieu saint qui se trouvait dans la rue d'à coté, seul le recueillement ecclésiastique pouvait calmer son ardeur interdites, il s'assit fermement sur un banc face à une statue majestueuse du Christ, mais soudain son téton gauche se durcit, son bas ventre fourmille, la vue du Christ malheureusement n'apaisa pas son tourment bien au contraire, le souffle las il pris la tangente en espérant retrouver la raison.
Mais rien n'y fait la folie s’empare tout entier de son corps, son anus tremblotte, vacille, frétille, crie famine, frissonne d'un instinct inassouvi.
Toutes ces vilaines pensées ont raison de lui, Stephane ne tient plus, sa rondelle a pris le contrôle et dicte a présent sa loi, il n'est plus qu'un fion ambulant totalement perdu qui cherche la délivrance, l'absolution.
Il se carapate en toute hâte, l'anus suffocant, palpitant, béant en direction du quartier des plaisirs langoureux, c'est décidé l'heure de la sentence est enfin venue, sur la route il titube, dans le tumulte furieux il perd ses mocassins sur mesure tout droit sortit du tailleur mais qu’importe seul compte l'assouvissement final.
Il arrive enfin, face a lui Pepe le tapineur un éphèbe à la peau cuivré bien connu des habitués, sans un mot il glisse une liasse de billet dans la main de Pepe et filent tout deux dans la bicoque de celui ci, à peine entré Stéphane se délasse et se met immédiatement a quatre pattes sur le canapé lit.
Le fondement de Stephane en pleine contrition chantonne l'Ave Maria, impatient de recevoir la punition si longtemps attendu, ainsi le châtiment sublime déflagra son trou de balle de somptueux délices, l'exaltation anale comme il n’eut put jamais l'imaginer, la transe qui s'en suivit fut telle qu'il faillit perdre connaissance maintes et maintes fois.
Après moultes burinages des plus virils, vint la semence divine qu'il prit goulûment dans le fond de son trou de balle enfin repu, ce fut la libération ultime teinté de honte et de ravissement indicible.
Il gardera cette soirée inoubliable secrètement en lui comme un fardeau invisible. il ne faudrait pas que cette escapade romaine ternisse son image de séducteur. expert de la gent féminine.
