Le pouvoir et le machiavélisme sont inséparables. J'entends déjà les sceptiques, mais avant de me lancer des tomates, laissez-moi expliquer.
Machiavel, ce type brillant de la Renaissance italienne, a jeté un regard sans fard sur la politique. Dans son chef-d'œuvre "Le Prince", il a dévoilé le visage brut du pouvoir, montrant que ce n'est pas une question de valeurs pieuses, mais plutôt une question de survie.
Et c'est là que réside la vérité. Le pouvoir est une manifestation du machiavélisme. Pourquoi ? Parce que le pouvoir, à son noyau, c'est l'art de la manipulation, du contrôle, de la survie. On ne gagne pas une élection en étant un saint. On ne dirige pas un pays en s'accrochant à des idéaux irréalistes. On y parvient en étant pragmatique, parfois rusé, et en faisant ce qui est nécessaire.
Ne vous y trompez pas. Le pouvoir n'est pas neutre. C'est un jeu d'échecs grandeur nature, et comme dans tout jeu, il y a des stratégies, des tactiques. Et ces stratégies, ces tactiques, elles sont purement machiavéliques. C'est comme ça que fonctionne le pouvoir. C'est une vérité inconfortable, mais une vérité quand même.