Hé non le shill.
Imagine un instant la vie du mec. Tu as vécu toute ton existence sans jamais rencontré de souci ni d'inquiétude, as pu profité de ta jeunesse à fond, tout ce que tu as connu et touché était de haute qualité (excepté ce fameux sous-marin ). Tu es probablement sorti avec une vingtaine de connasses pendant ton adolescence et c'est rien à côté du harem que tu aurais pu te constituer en vivant un peu plus longtemps.
Au lieu de sortir, de faire la fête, de jouer à n'importe quel jeu stupide que tu attendais avec impatience, d'aller à n'importe quelle université payée par ton père, d'obtenir n'importe quel travail prévu spécialement pour toi dans une entreprise prospère dont le PDG est un ami de ton papounet et de finir paisiblement tes jours entouré de 10/10 et à la tête d'un patrimoine valant plusieurs dizaines de milliards, tu meurs comme le dernier des connards dans l'implosion d'une putain de boîte en ferraille de 5 m² dirigée par une manette de jeu vidéo, tas de pièces de métal assemblées à la colle qui on l'espère pour le délire était rempli de la merde immonde tout droit provenue de la nourriture tout aussi immonde de ton pays natal.
Riche mais pas encore satisfait - après tout, qui l'est vraiment ? Voilà donc que tu te décides à t'aventurer dans un putain de tombeau en direction des abysses de l'Atlantique, uniquement dans le but d'observer les débris d'une carcasse de navire dont les passagers étaient pris de la même folie 100 ans plus tôt. Tout ça pour finir ta vie comme un couillon à -4 000 mètres de profondeur, et - ironie du sort pour toi qui as toujours joui des grands espaces - dans un putain de cylindre pas plus haut qu'une tuyauterie.
Imagine maintenant la dernière heure du type. Terrifié, convulsionné, notre jeune homme s'éteint lentement sous la pression qui augmente inexorablement, attendant impuissant sa propre fin, souhaitant que chaque bruit et chaque craquement soit celui qui annonce la brèche finale dans l'acier et mette fin à ce supplice ; ses poumons éclatent, ses intestins sortent de son corps et libèrent la matière fécale dans tout le submersible… Si lentement d'ailleurs qu'il a pu bénéficier du loisir de voir tous ses compagnons de voyage périr avant lui, en particulier son père dont la fête avait lieu précisément ce jour-là. Il lui reste désormais tout juste la force et le temps de repenser une dernière fois à la vie remarquable qu'il aurait pu mener s'il n'avait eu à subir la folie de son géniteur. Il finira entièrement compressé dans une bouillie mêlant excréments et organes… Kruik ! Et son corps d'être réduit à néant.
La vie n'a pas de sens.