Le docteur Luigi Romanelli, chef de l’hôpital de Barletta, le Docteur Angelo Maria Merla, maire de la commune, socialiste et agnostique. Les auscultations conduisent à lever toute idée d’automutilation et arrivent à « la conclusion que le fait constitue en soi un phénomène que n’est pas capable d’expliquer la seule science humaine »
En 1919, un médecin athée, le Pr Bignami, fait poser des scellés sur les bandages, pour écarter l’hypothèse de l’utilisation volontaire d’acide sur les plaies. En 1920 et 1925, le Dr Festa réexamine le Padre et conclut à : « … des phénomènes, reliés harmonieusement entre eux, qui se soustraient au contrôle des recherches objectives et de la science. »
Interrogé par ZENIT, don Francesco Castelli estime que le fait que padre Pio n’ait pas demandé ces stigmates est « un aspect décisif ». « Ce qui parle en faveur de son authenticité, a expliqué l’historien, car l’acide phénique qui, selon certains serait utilisé par padre Pio pour provoquer les plaies, une fois appliqué finit pas user les tissus et enflammer les zones environnantes ». «Il est impossible de penser que padre Pio ait pu produire sur lui de telles blessures aux contours si nets, pendant 60 ans et de manière constante »
L’accusation de l’usage d’acide est basée sur un témoignage ultérieur aux stigmates, d’une pharmacienne à qui il aurait commandé des doses d’acide pour désinfecter des aiguilles.
L’accusation de l’usage d’acide est basée sur un témoignage ultérieur aux stigmates, d’une pharmacienne à qui il aurait commandé des doses d’acide pour désinfecter des aiguilles.
Certains suggèrent enfin que c’est l’hystérie (névrose) qui causerait ces symptômes psychosomatiques, mais jamais un cas d’hystérie n’a provoqué de telles blessures selon la médecine moderne, d’autant plus que Padre Pio était déclaré sain.