Topic de PiecartoII :

Si vous pouviez déjeuner avec H, Staline, Nicolas II, Napoléon ou César, qui choisiriez-vous ?

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Perso

Jules César sans hésiter, car il est de l'époque la plus éloignée, et de plus a connu (et combattu) les Celtes, ancien peuple vivant sur les terres occupées aujourd'hui par la France.

Ça serai une occasion unique d'en savoir plus sur cette époque lointaine, leurs peuples et la vision qu'il en avait de la bouche de quelqu'un qui y a vécu.

Et vous ?

Napoléon, il doit avoir plein de trucs a raconter :ok:
Supprime et fait tu un sondages bon sang

Le 24 juin 2023 à 23:05:25 :
Supprime et fait tu un sondages bon sang

Merci

napoléon 1er car je ne parle ni le latin, ni le russe
Ouais César pour les mêmes raisons https://image.noelshack.com/fichiers/2023/08/5/1677262558-img-20230224-191543.png

Napoléon :oui:

Gloire à L'empereur :cimer:

Napoléon, c'est le seul que j'arriverais à peu près à comprendre

Une conversation avec n’importe laquelle de ces célébrités serait probablement passionnante et instructive. Mais pour ce qui me concerne, je n’aurais pas l’embarras du choix: c’est à la table de Napoléon que je préférerais être invité. Et ce n’est pas seulement parce qu’il parlait français (c’est d’ailleurs probablement le tsar Nicolas II qui, de toute la bande, maîtrisait le mieux la langue française).

En procédant par élimination, j’écarte d’abord Hitler et Staline. Ce n’est pas à cause du sang qu’ils ont sur les mains (Napoléon en a aussi, même si c’est nettement moins): à l’occasion, il faut savoir regarder l’horreur dans le blanc des yeux et les dessous du totalitarisme méritent d’être connus. Mais d’un autre côté je sais que ces deux individus n’étaient pas seulement des tyrans; tous deux étaient manifestement atteints de troubles psychopathologiques sérieux et je ne suis pas sûr d’avoir le savoir-être nécessaire pour une conversation sereine et constructive avec des hommes de pouvoir ayant ce type de profil. Au pire, s’il fallait en choisir un des deux je prendrais Staline, espérant être plus à l’aise avec un paranoïaque roublard qu’avec un visionnaire mystico-délirant.

Nicolas II Romanov mérite pour moi une mention spéciale car, sur les cinq candidats, c’est peut-être celui qui, en tant qu’individu, me semble le plus raffiné et le plus cultivé, la malchance de sa vie étant d’avoir été à la tête d’une monarchie en perdition alors qu’il n’avait pas du tout le profil d’un dirigeant. Disons que, si c’était pour passer quelques jours de vacances loin des fastes et des violences du pouvoir, ce serait peut-être un compagnon agréable, mais pour un déjeuner historique ponctuel c’est non.

Entre Napoléon et César (qui ont à vrai dire pas mal de point communs), je choisis finalement Napoléon pour les raisons suivantes:

Tandis que Jules César est mort brutalement alors qu’il était au faîte de sa carrière et que son œuvre lui a largement survécu, Napoléon Bonaparte a connu une ascension fulgurante suivie d’une chute brutale après laquelle il a encore vécu six années sur une île de l’Atlantique sud coupée du reste du monde. Il aurait sans doute préféré être tué à Waterloo le soir du 18 juin 1815, mais le destin lui a donné l’occasion de réfléchir sur son temps, ses succès, ses erreurs. Son échec final, et les leçons qu’il a pu en tirer, le rendent pour moi prodigieusement intéressant.

Napoléon a été un acteur majeur dans une période de bouleversements politiques initialement associés à un immense espoir. Cet homme né en 1769 était un produit du «siècle des Lumières» qui a connu les premiers frémissements de la révolution industrielle. Son époque a cru résoudre des problèmes sociaux qu’elle a en réalité remplacés par d’autres problèmes sociaux (dont, aujourd’hui encore, la solution n’est pas en vue). À cet égard, Napoléon se situe au début de quelque chose qui n’est pas encore fini. Un excellent sujet de conversation.

Bonaparte a reçu une formation d’artilleur (et des anecdotes de campagne montrent que, même devenu empereur, il savait encore pointer un canon). Il n’était pas à proprement parler un vrai technophile, mais il avait nécessairement un arrière-plan de connaissances technologiques, associé à un fonds de culture classique et même à un certain talent littéraire (son pamphlet républicain, Le Souper de Beaucaire, n’était pas complètement nul, même si devenu empereur il a regretté de l’avoir écrit). Sur le plan de la culture générale, il était à un niveau comparable à celui de Jules César et évidemment au-dessus de la moyenne des politiciens de notre époque (ce qui, à vrai dire, n’est pas difficile). Donc un interlocuteur averti et probablement intéressant sur des sujets assez variés au-delà de la politique et de la stratégie militaire.

César qui troll les pirates qui l'ont enlevé pendant un mois, si l'histoire est vraie il a fait fort.

J'ai lu M.K., c'est de la bite en bois, donc pas H
Staline, le mec ultra violent, rustre, parano, c'est non.
Napoléon---- corse, militaire, intelligentsia parisienne... Chiant.
Nicolas 2....noblesse de chez noblesse, autant lire du Tolstoï

Mais alors jules César... Alors là c'est oui!!! Parle moi de la république romaine, de ta famille, des jeux de pouvoir. Pourquoi le peuple t'aime? Comment as tu abattus la république? Est ce que c'est vraiment ce que tu voulais???

Le 24 juin 2023 à 23:12:05 :
César qui troll les pirates qui l'ont enlevé pendant un mois, si l'histoire est vraie il a fait fort.

on t'ecoute

Le 24 juin 2023 à 23:16:06 :

Le 24 juin 2023 à 23:12:05 :
César qui troll les pirates qui l'ont enlevé pendant un mois, si l'histoire est vraie il a fait fort.

on t'ecoute

"Comme les industries agricoles et minières de Rome dépendaient d'un approvisionnement abondant en esclaves bon marché, les Romains étaient d'abord disposés à tolérer les Ciliciens, mais leur tolérance prit fin en 75 avant J.-C. lorsqu'un groupe de pirates ciliciens enleva le jeune Jules César le retint sur l'île de Farmakonisi. L'historien Plutarque (1er et du 2e siècle), décrit la réaction blasée de César à sa captivité de 38 jours : il participait à leurs jeux, leur lisait à haute voix ses discours et menaçait en riant de les tuer tous.

« Les pirates en étaient ravis », écrit Plutarque, « et attribuaient l'audace de son discours à une certaine simplicité et à une joie enfantine. » Il s'est avéré qu'ils avaient fatalement sous-estimé leur captif. Une fois la rançon payée, il les pourchassa et les emprisonna. Un peu plus tard, « il fit sortir les pirates de prison et les fit tous crucifier, comme il leur avait souvent dit qu'il le ferait quand il était sur l'île sur le ton de la plaisanterie. »

https://www.nationalgeographic.fr/histoire/le-jour-ou-jules-cesar-fut-enleve-par-des-pirates

Hirohito, après on m'a prévenu que parfois il ne vaut mieux pas rencontrer ses idoles... :hap:
j'allais dire la même chose que toi :hap:
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PiecartoII
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24 juin 2023 à 23:03:45
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