Pour ceux qui se demanderaient pourquoi peut-être le site est toujours ouvert, l'article fournit peu d'explications :
Le site est officiellement la propriété de Vinci SA, une société immatriculée en Bulgarie en 2021. Il a auparavant été possédé par plusieurs autres sociétés, dont une immatriculée à Hongkong, et deux entreprises françaises, Zeroben et Zenco. Derrière ces structures, le propriétaire reste en réalité identique : Isaac S., un discret ingénieur de 43 ans, installé dans le Var, qui a créé la société Zenco en 2011. Contacté par Le Monde, il n’a pas répondu à nos demandes d’entretien.
Outre ces affaires judiciaires, le site est très mal noté par les internautes, nombreux à dénoncer ses méthodes, consistant à faire payer inlassablement de petites sommes d’argent afin de conserver son profil actif, ou pour rétablir son compte après un bannissement bien souvent effectué, selon ces témoignages, sans raison.
Malgré ces multiples critiques et un nombre impressionnant de dossiers judiciaires qui le mentionnent, Coco demeure en ligne, sans que les autorités semblent pressées de faire cesser son activité. Contacté, l’Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication, l’unité policière chargée de ce type de délinquance, n’a pas donné suite à nos demandes d’échange, se bornant à indiquer la domiciliation à Guernesey du site, qui compliquerait la possibilité d’obtenir sa fermeture.