Comment sauver son gosse du monde moderne
Le 10 juin 2023 à 20:47:26 :
Là où je suis d'accord avec Madouff2, c'est qu'un parent ne doit pas gouroutiser son enfant. L'idéal, c'est que le parent offre à son enfant la possibilité de s'émanciper à la fois du monde extérieur et des parents eux-mêmes. Lui permettre de lutter contre l'emprise des groupes extérieurs à la famille, tout en évitant de verrouiller l'enfant sous l'emprise des parents.Et, en même temps, il faut lui permettre de se nourrir comme individu. Donner à l'enfant une base sur laquelle se bâtir. Et lui permettre de se chercher d'autres bases ailleurs.
Enfin, avoir conscience qu'on a soi-même des angles morts. Par exemple, si les profs et les parents ne disent pas la même chose, sans même savoir qui a raison (ou si les deux ont tort ou si la question est dépourvue de sens), bah ce n'est pas forcément un problème, ça peut être une occasion de se rendre compte que le monde est complexe, etc.
Après, je pense que c'est surtout dans la pratique concrète que cette question prend sens. Les moments où il importe d'agir ne sont pas tant lorsque l'enfant se met à avoir des avis divergeant du tien que lorsque l'enfant se met à aller mal. Donc le conseil serait avant tout de veiller sur l'enfant.
Je ne suis pas du tout contre développer son sens critique, je crois que cest primordial de questionner l'enfant sur le comment et le pourquoi sans trop y fourrer notre nez, mais je ne négligerais pas non plus le besoin de construction/conceptualisation qu'il éprouve. Les enfants se tournent souvent vers leurs parents pour demander "pourquoi" car ils ont un besoin de savoir, et parallelement, peu de vecu pour parvenir a des reponses claires. Ne pas le leur fournir, cest nier ce besoin de conceptualisation de ce qui les entoure et donc nier leur besoin de construire leur propre image à travers leur compréhension du monde.
Idéalement dans la pratique, l'amener à se questionner et à conclure par lui même, mais ne pas hésiter non plus à lui fournir des pistes et certains éclairages..selon moi.
Il n'a jamais été question d'être sectaire...Il est juste question d'éviter qu'il soit tenté trop jeune, lorsqu'il est encore vulnerable. Sachant qu'un enfant a une capacité d'adaptation nettement supérieure à un adulte et qu'il apprend vingt trois fois plus vite, je n'aimerais pas qu'il s'habitue à ce qui lui ferait du mal plus tard
Lorsque sa comprehension de lui meme et de ce qui lentour sera plus aboutie, il sera libre d'interprétation.
Le 10 juin 2023 à 21:27:12 :
Laisse-le dans ce monde tel qu'il est, s'il veut le fuir ce sera son choix.
Tout ce qu'un enfant en bas âge expérimente reste gravé en lui à vie, puisqu'en grandissant nous perdons notre malleabilité cérébrale. Ce que tu as conclu du monde étant jeune sera très difficile à déconstruire en étant adulte, c'est pour ça que je ne veux pas le laisser courir dans la jungle sans le protéger un minimum.
Le 10 juin 2023 à 20:47:26 :
Là où je suis d'accord avec Madouff2, c'est qu'un parent ne doit pas gouroutiser son enfant. L'idéal, c'est que le parent offre à son enfant la possibilité de s'émanciper à la fois du monde extérieur et des parents eux-mêmes. Lui permettre de lutter contre l'emprise des groupes extérieurs à la famille, tout en évitant de verrouiller l'enfant sous l'emprise des parents.Et, en même temps, il faut lui permettre de se nourrir comme individu. Donner à l'enfant une base sur laquelle se bâtir. Et lui permettre de se chercher d'autres bases ailleurs.
Enfin, avoir conscience qu'on a soi-même des angles morts. Par exemple, si les profs et les parents ne disent pas la même chose, sans même savoir qui a raison (ou si les deux ont tort ou si la question est dépourvue de sens), bah ce n'est pas forcément un problème, ça peut être une occasion de se rendre compte que le monde est complexe, etc.
Après, je pense que c'est surtout dans la pratique concrète que cette question prend sens. Les moments où il importe d'agir ne sont pas tant lorsque l'enfant se met à avoir des avis divergeant du tien que lorsque l'enfant se met à aller mal. Donc le conseil serait avant tout de veiller sur l'enfant.
C'est, l'éduquer c'est lui permettre de s'attacher aux figures parentales qu'il va aimer , puis de s'en détacher, de se séparer de ses parents, pour se lier à des amis, ou aux frères et soeurs s'il en a, de côtoyer le monde extérieur et non vivre dans l'enclos familial.
Je parlais de secte car beaucoup d'entre elles ont ce même idéal que développe l'op, maintenir les enfants éloigné de la perversion de ce monde, eux ces etres purs et innocents. On voit ce que ça donne.
Le soucis en France c'est que personne ne veut accepter depuis la mort du père symbolique, le rôle paternel. Qui peut être accueilli par une femme. Le rôle d'éducateur c'est justement jouer ce rôle, à la fois maternel et paternel ou comme le psy, jouer la mère qui écoute, accueille la souffrance, et le père qui impose une limite par le cadre, rythmes des séances, paiement, etc
Lui permettre d'aller voir ailleurs, c'est la fonction paternelle, si il a comme repère que ce que les parents veulent qu'il voit , alors c'est de l'emprise et il ne se détachera jamais d'eux. Il restera l'enfant qui veut faire plaisir à papa/maman
C'est se sevrer soi même de l'enfant que d'imposer des limites, lui permettant de se distinguer des parents, de développer son intimité, bref de couper le cordon. S'il est en confiance avec les parents, et en capacité à se séparer d'eux, il aura les capacités nécessaires pour être responsable et affronter la réalité. C'est jamais en occultant tous les danger du monde que l'on confronte l'enfant à sa responsabilité, il restera l'enfant de ses parents à perpétuité puisque vivant dans un cocon, habitué à ce que les parents gerenr pour lui les dangers du monde extérieur.
Comme ces mères qui par désir de bien faire empêchent leurs enfants de sortir, par crainte des voitures, des autres enfants malveillant, du harcèlement, mais surtout en réalité que son enfant s'émancipe d'elle même, une mère qui n'est pas sevrée elle meme de son enfant, qui veut le maintenir selon son idéal
La société et les enfants à l'extérieur il est pas là le danger, il est dans les parents qui sont trop souvent eux même resté dans l'enfance. Si les dits bourgeois s'en sortent mieux c'est aussi parce que leurs parents sont bien souvent plus responsables, ce ne sont oas eux qui quémandent les aides de l'État, ils subviennent d'eux même aux besoins de l'enfant.
Comment rendre les enfants responsable quand les parents ne le sont pas eux mêmes ? En thérapie d'enfant, la problématique ne tourne que très rarement autour de la société et des camarades de classes, mais plus autour des parents, des frères et soeur, de la jalousie non exprimée vis à vis du puiné, ce qui nous construit c'est pas la société. C'est plus aux parents de ne pas se faire avoir par les discours démagogiques des médias et politique qu'aux enfants, qui eux vont croire les adultes quoiqu'il arrive
Même s'ils sont violent, l'enfant préférera des parents défaillants, que rien du tout. Il portera sur ses épaules la culpabilité des violences, du viol, que les parents n'ont pas voulu porter. Je trouve que c'est se deresponsabiliser en tant que parent que de prétendre que le danger c'est la société, non ce sont les parents eux mêmes
En voulant quitter cett société, c'est toi même plus qu'autre chose que tu protèges je pense l'op, tu projettes sur ton enfant, certains en viennent à vouloir reparer leur enfance par leurs propres enfants, leur éviter de subir des difficultés finalement c'est ce qu'on a eut après la 2Gm. Des parents qui finalement ont fait plus de mal que de bien
Le 10 juin 2023 à 21:41:36 :
Le 10 juin 2023 à 20:47:26 :
Là où je suis d'accord avec Madouff2, c'est qu'un parent ne doit pas gouroutiser son enfant. L'idéal, c'est que le parent offre à son enfant la possibilité de s'émanciper à la fois du monde extérieur et des parents eux-mêmes. Lui permettre de lutter contre l'emprise des groupes extérieurs à la famille, tout en évitant de verrouiller l'enfant sous l'emprise des parents.Et, en même temps, il faut lui permettre de se nourrir comme individu. Donner à l'enfant une base sur laquelle se bâtir. Et lui permettre de se chercher d'autres bases ailleurs.
Enfin, avoir conscience qu'on a soi-même des angles morts. Par exemple, si les profs et les parents ne disent pas la même chose, sans même savoir qui a raison (ou si les deux ont tort ou si la question est dépourvue de sens), bah ce n'est pas forcément un problème, ça peut être une occasion de se rendre compte que le monde est complexe, etc.
Après, je pense que c'est surtout dans la pratique concrète que cette question prend sens. Les moments où il importe d'agir ne sont pas tant lorsque l'enfant se met à avoir des avis divergeant du tien que lorsque l'enfant se met à aller mal. Donc le conseil serait avant tout de veiller sur l'enfant.
C'est, l'éduquer c'est lui permettre de s'attacher aux figures parentales qu'il va aimer , puis de s'en détacher, de se séparer de ses parents, pour se lier à des amis, ou aux frères et soeurs s'il en a, de côtoyer le monde extérieur et non vivre dans l'enclos familial.
Je parlais de secte car beaucoup d'entre elles ont ce même idéal que développe l'op, maintenir les enfants éloigné de la perversion de ce monde, eux ces etres purs et innocents. On voit ce que ça donne.
Le soucis en France c'est que personne ne veut accepter depuis la mort du père symbolique, le rôle paternel. Qui peut être accueilli par une femme. Le rôle d'éducateur c'est justement jouer ce rôle, à la fois maternel et paternel ou comme le psy, jouer la mère qui écoute, accueille la souffrance, et le père qui impose une limite par le cadre, rythmes des séances, paiement, etc
Lui permettre d'aller voir ailleurs, c'est la fonction paternelle, si il a comme repère que ce que les parents veulent qu'il voit , alors c'est de l'emprise et il ne se détachera jamais d'eux. Il restera l'enfant qui veut faire plaisir à papa/maman
C'est se sevrer soi même de l'enfant que d'imposer des limites, lui permettant de se distinguer des parents, de développer son intimité, bref de couper le cordon. S'il est en confiance avec les parents, et en capacité à se séparer d'eux, il aura les capacités nécessaires pour être responsable et affronter la réalité. C'est jamais en occultant tous les danger du monde que l'on confronte l'enfant à sa responsabilité, il restera l'enfant de ses parents à perpétuité puisque vivant dans un cocon, habitué à ce que les parents gerenr pour lui les dangers du monde extérieur.
Comme ces mères qui par désir de bien faire empêchent leurs enfants de sortir, par crainte des voitures, des autres enfants malveillant, du harcèlement, mais surtout en réalité que son enfant s'émancipe d'elle même, une mère qui n'est pas sevrée elle meme de son enfant, qui veut le maintenir selon son idéal
La société et les enfants à l'extérieur il est pas là le danger, il est dans les parents qui sont trop souvent eux même resté dans l'enfance. Si les dits bourgeois s'en sortent mieux c'est aussi parce que leurs parents sont bien souvent plus responsables, ce ne sont oas eux qui quémandent les aides de l'État, ils subviennent d'eux même aux besoins de l'enfant.
Comment rendre les enfants responsable quand les parents ne le sont pas eux mêmes ? En thérapie d'enfant, la problématique ne tourne que très rarement autour de la société et des camarades de classes, mais plus autour des parents, des frères et soeur, de la jalousie non exprimée vis à vis du puiné, ce qui nous construit c'est pas la société. C'est plus aux parents de ne pas se faire avoir par les discours démagogiques des médias et politique qu'aux enfants, qui eux vont croire les adultes quoiqu'il arrive
Même s'ils sont violent, l'enfant préférera des parents défaillants, que rien du tout. Il portera sur ses épaules la culpabilité des violences, du viol, que les parents n'ont pas voulu porter. Je trouve que c'est se deresponsabiliser en tant que parent que de prétendre que le danger c'est la société, non ce sont les parents eux mêmes
En voulant quitter cett société, c'est toi même plus qu'autre chose que tu protèges je pense l'op, tu projettes sur ton enfant, certains en viennent à vouloir reparer leur enfance par leurs propres enfants, leur éviter de subir des difficultés finalement c'est ce qu'on a eut après la 2Gm. Des parents qui finalement ont fait plus de mal que de bien
Je suis désolé khey, c'est une tres bonne argumentation, mais les faits sont telles qu'elles sont. On observe très clairement l'impact de linfluence sur les générations 2010 et ça ne fait qu'empirer. Je doute vraiment que ce soit les parents qui apprennent à leur fille de se denuder sur les RS ou aux garçons de fumer de la weed. C'est l'influence extérieure qui cause tout ça, pour la bonne et simple raison quun enfant est conformiste par essence. Etre accepté par ses pairs est son but premier, et si ça doit passer par une depersonnalisation de lui meme, alors ça passera par une dépersonnalisation de lui même. Tout ce qu'il pensera sera piqué du groupe, et tout ce qu'il fera sera mimé du groupe.
Le 10 juin 2023 à 21:22:06 :
Le 10 juin 2023 à 20:47:26 :
Là où je suis d'accord avec Madouff2, c'est qu'un parent ne doit pas gouroutiser son enfant. L'idéal, c'est que le parent offre à son enfant la possibilité de s'émanciper à la fois du monde extérieur et des parents eux-mêmes. Lui permettre de lutter contre l'emprise des groupes extérieurs à la famille, tout en évitant de verrouiller l'enfant sous l'emprise des parents.Et, en même temps, il faut lui permettre de se nourrir comme individu. Donner à l'enfant une base sur laquelle se bâtir. Et lui permettre de se chercher d'autres bases ailleurs.
Enfin, avoir conscience qu'on a soi-même des angles morts. Par exemple, si les profs et les parents ne disent pas la même chose, sans même savoir qui a raison (ou si les deux ont tort ou si la question est dépourvue de sens), bah ce n'est pas forcément un problème, ça peut être une occasion de se rendre compte que le monde est complexe, etc.
Après, je pense que c'est surtout dans la pratique concrète que cette question prend sens. Les moments où il importe d'agir ne sont pas tant lorsque l'enfant se met à avoir des avis divergeant du tien que lorsque l'enfant se met à aller mal. Donc le conseil serait avant tout de veiller sur l'enfant.
Je ne suis pas du tout contre développer son sens critique, je crois que cest primordial de questionner l'enfant sur le comment et le pourquoi sans trop y fourrer notre nez, mais je ne négligerais pas non plus le besoin de construction/conceptualisation qu'il éprouve. Les enfants se tournent souvent vers leurs parents pour demander "pourquoi" car ils ont un besoin de savoir, et parallelement, peu de vecu pour parvenir a des reponses claires. Ne pas le leur fournir, cest nier ce besoin de conceptualisation de ce qui les entoure et donc nier leur besoin de construire leur propre image à travers leur compréhension du monde.
Idéalement dans la pratique, l'amener à se questionner et à conclure par lui même, mais ne pas hésiter non plus à lui fournir des pistes et certains éclairages..selon moi.
Il n'a jamais été question d'être sectaire...Il est juste question d'éviter qu'il soit tenté trop jeune, lorsqu'il est encore vulnerable. Sachant qu'un enfant a une capacité d'adaptation nettement supérieure à un adulte et qu'il apprend vingt trois fois plus vite, je n'aimerais pas qu'il s'habitue à ce qui lui ferait du mal plus tard
Lorsque sa comprehension de lui meme et de ce qui lentour sera plus aboutie, il sera libre d'interprétation.
Je suis d'accord. Et bien sûr que les parents doivent donner des clés, des réponses, un cadre, etc.
Et à nouveau, la question de l'âge est crucial : 2 ans ou 5 ans ou 8 ans ou 13 ans ou 17 ans, c'est à chaque fois très différent.
Le 10 juin 2023 à 22:34:12 :
Ne pas le mettre au monde
Toujours les solutions de facilité
Le 10 juin 2023 à 22:34:36 :
Le 10 juin 2023 à 22:34:12 :
Ne pas le mettre au mondeToujours les solutions de facilité
La seule valable et efficace
Je suis tombé dans la broyeuse comment en sortir ? Ne pas y entrer ou alors c'est mort
Pas compliqué
École à la maison ou école privé
Avoir l'oeil sur les fréquentations de tes gosses
Les parents doivent développer l'esprit critique du gosse et lui apprendre autant de chose qui l'élève au dessus du ramassis de connerie qu'est la surconsommation et Tik tok + vivre proche de la nature.
Lui faire lire un maximum plutôt que les écrans
Qu'il passe au moins une heure par jour dans la nature
Développer ses activités créatives
Conserver une vie sociale histoire que les gamins voient que tu es capable d'alterner travail/vie de famille et amis
Après il faut aussi qu'ils partagent des délires avec ses copains/copines histoire qu'ils aient une enfance heureuse
N'oublie pas que nous aussi étant enfant/ado on a été con des fois
Courage l'op tu vis un beau moment
Enfait pour résumer tu dois montrer l'exemple, si les gosses d'aujourd'hui sont cons, c'est principalement dû à leur parents (qui pensent que c'est à l'école de les eduquer)
Le 10 juin 2023 à 22:41:51 :
Lui faire lire un maximum plutôt que les écrans
Qu'il passe au moins une heure par jour dans la nature
Développer ses activités créatives
Conserver une vie sociale histoire que les gamins voient que tu es capable d'alterner travail/vie de famille et amisAprès il faut aussi qu'ils partagent des délires avec ses copains/copines histoire qu'ils aient une enfance heureuse
N'oublie pas que nous aussi étant enfant/ado on a été con des fois
Courage l'op tu vis un beau moment
Enfait pour résumer tu dois montrer l'exemple, si les gosses d'aujourd'hui sont cons, c'est principalement dû à leur parents (qui pensent que c'est à l'école de les eduquer)
Merci khey
Le 10 juin 2023 à 20:08:20 :
Comment éviter que son enfant se fasse corrompre par la mentalité des jeunes full quoicoubeh full tiktok full wsh sans pour autant le desociabiliser ?
Pas de téléphone avant un certains age, pas de télé parce que c'est full woke mais plutot allez au parc ou autre
Données du topic
- Auteur
- septivion
- Date de création
- 10 juin 2023 à 20:08:20
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