Dans le tourbillon de l'existence éphémère,
Le temps s'échappe, impétueux, sans repère.
Tel un coursier fougueux, il galope sans trêve,
Emportant avec lui chaque instant qui s'achève.
Comme le vent qui souffle et s'évanouit,
Le temps s'envole, emplissant notre esprit.
Il glisse entre nos doigts, rapide et insaisissable,
Nous rappelant que sa course est implacable.
Les secondes s'envolent, légères comme une plume,
Les minutes filent, emportant nos brumes.
Les heures s'évadent, comme des oiseaux migrateurs,
Et les jours s'enfuient, sans la moindre lueur.
Le temps avance, sans répit ni pitié,
Ne laissant derrière lui que des souvenirs effacés.
Il nous murmure à l'oreille : "Ne tarde pas,
Car le temps s'épuise comme un fragile éclat."
Mais au-delà de sa fuite, il y a l'espoir,
De saisir chaque instant, de les voir éclore.
Dans l'instant présent, il y a une richesse infinie,
Il suffit de l'apprécier, de le savourer avec envie.
Alors, dansons avec le temps, main dans la main,
Vivons chaque seconde, enlaçons le destin.
Car si le temps s'envole, à une vitesse insensée,
Nous pouvons le ralentir, en savourant sa beauté.
Dans la fugacité de cette danse éternelle,
Nous trouvons la magie, la douceur de l'appel.
Alors, embrassons le temps qui nous est donné,
Et construisons ensemble un avenir éclairé.