Encore un poème de Baudelaire
- 1
M. Charles Baudelaire
V
À celle qui est trop gaie
Ta tête, ton geste, ton air
Sont beaux comme un beau paysage ;
Le rire joue en ton visage
Comme un vent frais dans un ciel clair.
Le passant chagrin que tu frôles
Est ébloui par la santé
Qui jaillit comme une clarté
De tes bras et de tes épaules.
Les retentissantes couleurs
Dont tu parsèmes tes toilettes
Jettent dans l’esprit des poètes
L’image d’un ballet de fleurs.
Ces robes folles sont l’emblème
De ton esprit bariolé ;
Folle dont je suis affolé,
Je te hais autant que je t’aime !
Quelquefois dans un beau jardin
Où je traînais mon atonie,
J’ai senti, comme une ironie
Le soleil déchirer mon sein,
Et le printemps et la verdure
Ont tant humilié mon cœur,
Que j’ai puni sur une fleur
L’insolence de la Nature.
Ainsi je voudrais, une nuit,
Quand l’heure des voluptés sonne,
Vers les trésors de ta personne,
Comme un lâche, ramper sans bruit,
Pour châtier ta chair joyeuse,
Pour meurtrir ton sein pardonné,
Et faire à ton flanc étonné
Une blessure large et creuse,
Et, vertigineuse douceur !
À travers ces lèvres nouvelles,
Plus éclatantes et plus belles,
T’infuser mon venin, ma sœur !
___
Pour la culture.
Le 06 juin 2023 à 16:29:59 :
Ca ne veut rien dire , un bon branleur vendeur d'armes
Le 06 juin 2023 à 16:29:59 :
Ca ne veut rien dire , un bon branleur vendeur d'armes
Tu confonds avec Rimbaud...
Nique tous ces grattes papiers sans talent qu'on appelle grands auteurs
Dans un Paris lointain, où les fleurs fanent,
Un poète audacieux, ivre d'illusions, erre.
Sur les pavés usés, un esprit érudit se lamente,
Évoquant les mots interdits, sans barrière.
Dans un salon huppé, des rires éclatent,
Les bourgeois contents se pavanent sans fin.
Mais le poète rebelle, l'âme en guenilles,
Dénonce les vices, les préjugés crétins.
Il dit "Khey, ouvre tes yeux à la réalité,
Les rêves éthérés ne sont que chimères.
Le monde évolue, mais en superficialité,
L'âme des hommes se noie dans des réacprouts éphémères."
Il maudit les pensées étroites et mesquines,
Les jugements hâtifs, les préjugés tenaces.
"Quoicoubeh" de la différence, crie-t-il sans peine,
L'égalité bafouée, le respect en disgrâce.
Et dans un souffle rebelle, il souffle les mots "pets",
Pour briser les tabous, les conventions étroites.
Dans l'explosion de rires, de sourires coquets,
Il dévoile l'humour, la légèreté en roite.
Dans son poème engagé, il transcende les limites,
Les mots deviennent armes, symboles de liberté.
Beaudelaire, l'âme rebelle, jamais ne s'agite,
Ses vers sont un cri, une flamme allumée.
Ainsi, il éveille les réacprouts endormies,
Dans un Paris vibrant, où l'esprit s'épanouit.
Beaudelaire, le poète maudit, mais chéri,
Laisse derrière lui une empreinte qui perdure dans la nuit.
Sont beaux comme un beau paysage
Chaud le vers de merde
Le 07 juin 2023 à 15:13:14 :
Sont beaux comme un beau paysage
Chaud le vers de merde
On peut dire que c'est un très beau vers de merde.
- 1
Données du topic
- Auteur
- Hellsehensteria
- Date de création
- 6 juin 2023 à 16:28:50
- Nb. messages archivés
- 15
- Nb. messages JVC
- 14