Houellebecq est un nihiliste. Ce type s'est toujours foutu de tout.
Dans ses bouquins (que j'apprécie), il crache sa haine de l'humain. Sur les plateaux télé, il atténue ses propos et joue au con. En fait il prend les gens pour des cons, il trolle, il en a rien à foutre de passer pour une merde (cf. sa dégaine d'édenté).
Pour ce grand nihiliste, la vie n'est qu'un terrain de jeu. Il méprise ses congénères. Il les scrute et les observe comme un scientifique désabusé observerait le fonctionnement d'une fourmilière, sans affect, d'une manière totalement déshumanisée. C'est d'ailleurs cette distanciation qui lui permet de mettre en lumière certaines vérités qui font mal.
Conversano est un boutiquier. Il réinterprète tout à l'aune de son business plan. Un jour Houellebecq est génial car il va dans son sens, le lendemain, c'est un traitre car ce qu'il dit ne correspond plus à sa ligne... Tous les boutiquiers font de même. Soral, papacito, etc etc...