Des kheys qui écrivent ?
Supprimé- 1
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Donc je reposte :
Hello les kheys
Je sais qu'au milieu de quelques incels et autres gougnafiers haineux, il y a des gens intéressants parmi vous !
Les kheys artistes, écrivains, scénaristes ou qui apprécient simplement la création artistique, manifestez-vous !
Perso, j'essaye d'écrire un film depuis quelques mois, j'ai déjà écrit plusieurs court-métrages et je suis dans un groupe de scénariste que je vois hebdomadairement et qui m'aide à concrétiser ce projet. Mais c'est quand même très difficile d'avoir une routine de travail stable.
Aujourd'hui, je suis éveillé tard la nuit, et ça faisait longtemps, j'avais oublié comment la nuit était propice à la création !
Je viens d'esquisser quelques mots sur mon clavier sans réfléchir et ça m'a fait du bien. Voilà ce que je viens d'écrire (c'est brut, de l'écriture automatique sans correction, ni relecture, c'est pas le but de montrer ma plume) :
Écrire la nuit m'avait manqué. Écrire quand tout est sombre et que les idées surgissent des ténèbres sans prévenir. Écrire dans le seul but de tenter de dompter un temps soit peu ce flux. Ce flux qui, farouche en pleine de journée, trop vite dissipé par une conversation, un bruit, un mouvement, devient maître et impose sa réalité.
Quand tu ne choisis pas d'écrire, quand tu es seulement un apôtre, outils de quelque chose de plus grand. Tu peux te laisser utiliser, hypnotisé.
Face à ce flux, avec respect, parfois tu figes sur le papier, tu laisses des traces sans connaître le dessein plus grand duquel tu fais toi même partie.
Quel plaisir simple que de se soumettre à la volonté de ce soi intérieur, ce grand soi indomptable et merveilleux.
Quel plaisir de l'observer s'exprimer, s'illustrer avec tant de fluidité.
Quand la conscience ouvre les portes, rayonnant, abondant sans cesse, il se projette.
Rêve sans fin, hallucination, lâchons prise encore une fois.
Venez discuter, partagez vos créations, vos doutes et vos envies
Nan trop la flemme d’écrire mais faudrait que je m’y remette oui
J’ai pas vraiment de pc pour en plus et trop chiant d’écrire à la main
Le 05 juin 2023 à 02:55:46 :
Nan trop la flemme d’écrire mais faudrait que je m’y remette ouiJ’ai pas vraiment de pc pour en plus et trop chiant d’écrire à la main
Prend des notes de chaque petites idées khey, ça commence toujours comme ça jusqu'à ce que tu ais une idée que tu ne puisses lacher et que tu te sentes obligé d'explorer !
Bon courage à toi si tu t'y remets !
64 pages sur un domaine historique qui m'intéresse
Rien de ouf, fait en à peu plus de 1 mois
Mais ça me motive à continuer et à faire des histoires fictives beaucoup plus longues. Juste que je sais que si je me lance dedans sans avoir rien fait avant, j'aurais lâche au bout de 10 pages
Le 05 juin 2023 à 02:58:48 :
Perso, je viens de finir mon premier "livre" si on peut appeler ça comme ça
64 pages sur un domaine historique qui m'intéresse
Rien de ouf, fait en à peu plus de 1 mois
Mais ça me motive à continuer et à faire des histoires fictives beaucoup plus longues. Juste que je sais que si je me lance dedans sans avoir rien fait avant, j'aurais lâche au bout de 10 pages
Bah bravo, c'est déjà ouf de finir et de publier un livre !
C'est quoi le sujet du coup ?
Et ouais pour les gros projets, c'est préférable de bien se préparer avant de commencer à écrire sans savoir où l'on va !
Présent /
Par contre je n'ai jamais rien écrit de personnel
J'adore lire depuis que je suis tout petit et j'ai souvenir de certaines scènes qui déjà quand j'avais 6 ou 7 ans m'avaient fasciné au point de chercher à creuser les moyens mis en oeuvre par l'auteur pour créer quelque chose de si convainquant
Je m'amusais à chercher les astuces susceptibles de rendre mes scènes d'horreur vraiment terrifiantes ou mes combats vraiment dynamiques
Aujourd'hui encore si je me donne la peine d'écrire c'est seulement pour un exercice de copie de style
Pal mal ton passage l’auteur ça me rappelle une interview de Rick rubin ( il a aidé les plus grand à créer dans la musique ) sur la création .
J’essaye de developer mes sens artistiques mais y a pas grand chose qui sort
Des conseils ? Idées ?
Le 05 juin 2023 à 02:58:48 :
Perso, je viens de finir mon premier "livre" si on peut appeler ça comme ça
64 pages sur un domaine historique qui m'intéresse
Rien de ouf, fait en à peu plus de 1 mois
Mais ça me motive à continuer et à faire des histoires fictives beaucoup plus longues. Juste que je sais que si je me lance dedans sans avoir rien fait avant, j'aurais lâche au bout de 10 pages
Bravo d’avoir commencé et d’avoir fini le travail , c’est vraiment pas donné à tout le monde
Le 05 juin 2023 à 03:02:34 :
Présent /Par contre je n'ai jamais rien écrit de personnel
J'adore lire depuis que je suis tout petit et j'ai souvenir de certaines scènes qui déjà quand j'avais 6 ou 7 ans m'avaient fasciné au point de chercher à creuser les moyens mis en oeuvre par l'auteur pour créer quelque chose de si convainquantJe m'amusais à chercher les astuces susceptibles de rendre mes scènes d'horreur vraiment terrifiantes ou mes combats vraiment dynamiques
Aujourd'hui encore si je me donne la peine d'écrire c'est seulement pour un exercice de copie de style
Ca part toujours d'une fascination dans l'enfance j'ai l'impression ! Perso c'est les jeux-vidéos qui m'ont marqué au point de vouloir créer ! Certains jeux m'ont tellement marqué que j'en faisais des cauchemars, j'étais fasciné par le pouvoir et l'influence que ça pouvait avoir sur moi !
Et ça demande beaucoup de talent de copier un style déjà ! C'est souvent comme ça qu'on finit par façonner le notre
Le 05 juin 2023 à 03:02:49 :
Pal mal ton passage l’auteur ça me rappelle une interview de Rick rubin ( il a aidé les plus grand à créer dans la musique ) sur la création .J’essaye de developer mes sens artistiques mais y a pas grand chose qui sort
Des conseils ? Idées ?
Oh je vais aller checker ça, je connais pas Rick Rubin !
C'est pas toujours évident de créer, parfois on a envie, ou simplement envie d'avoir envie mais on y arrive pas !
Si je peux te donner 3 conseils, ça serait :
- Prendre le temps de s'ennuyer, de se laisser aller à la rêverie
- Noter chaque idée même celles qui semblent pas ouf !
- Partir de quelque chose que tu ressens, et après extrapole ça marche toujours mieux dans ce sens !
Ca me fait pense à un texte que j'ai écrit sur le syndrome de la page blanche, un jour ou comme toi je voulais écrire et je ne savais pas quoi écrire, avoir plusieurs heures à m'arracher les cheveux, quelque chose est sortie ! Il fallait juste que je surfe sur mes émotions pour choper le flux de la création, souvent je le relis quand j'ai l'impression de ne plus avoir d'idée !
Je te le poste là si tu veux, ça peut peut-être t'aider (C'est aussi un texte brut, je n'ai pas corrigé les répétitions ou les problèmes de syntaxe pour justement garder l'émotion initiale que je trouvais belle)
Je suis paralysé, j’ai le cerveau endolori par la fainéantise et l’ennui. Je suis en train de perdre
l’envie d’avoir envie, c’est déplorable.
Je dois créer, je dois écrire, mais je ne sais pas quoi. Cette feuille blanche me terrifie, elle me
renvoie à mon incompétence. Elle est là, aussi vide que moi, à me juger. C’est en quelque sorte
mon reflet.
Paradoxalement, c’est maintenant que je me mets à écrire et qu’elle se remplit. C’est quand je
prétends que je n’ai rien à écrire que j’écris. Je ne sais pas si c’est apaisant ou rageant. C’est assez
ironique. La page se joue de moi en se remplissant pendant que je me plains de sa vacuité. Un
auteur peut avoir un rapport si étrange avec cette feuille, c’est à la fois son allié le plus cher, sans
qui rien ne serait possible. Mais aussi son pire ennemi, qui par ses possibilités infinies vous donne
un vertige qui vous paralyse. Les premiers mots sur une feuille sont comme un grand saut dans le
vide et l’inconnu. Et il n’y a qu’une seule manière savoir ce qui nous attend.
Devrais-je, à partir de cette ligne, être reconnaissant ? Prier pour ne pas que ça ne s’arrête ?
J’ai peur que chaque mot soit le dernier qui me vient. La création est un flux incontrôlable. Je me
sens esclave de ce hasard. Ou peut être devrais-je voir les choses autrement ; voir cela comme une
chance. Je ne sais combien de temps cela va durer, autant en profiter.
Je me sens sur le fil du rasoir. Chaque mot qui vient me semble être le dernier. J’ai l’impression que
je dois absolument me mettre totalement à nu pour pouvoir continuer à écrire. Si l’espace d’un
instant je cesse d’être honnête, que je tente d’altérer, de travestir un tant soit peu mon ressenti tout
va s’arrêter. Est-ce peut-être là l’une des arcanes de la création ? Est-ce pour cela que les oeuvres qui
nous touchent le plus sont celles qui semblent émaner une authenticité pure ?
Il faut que je réussisse à canaliser cette authenticité, à l’utiliser comme un pont vers d’autres
mondes. Je ne veux pas seulement écrire ma peine à créer. Je veux que toutes mes émotions ouvrent
la porte de l’imaginaire et passent de l’autre coté.
Je veux ressentir ces autres mondes.
Mais par où commencer ?
Il est infiniment plus simple de rédiger ce que l’on ressent à l’instant plutôt que ce que l’on
ressentirait dans un autre monde face aux potentiels illimités.
Il me faut trouver une porte. Je dois trouver une porte.
Certains l’on trouvé avant moi, il doit en rester encore une, c’est sûr. Nous sommes habitués à
chercher avec nos yeux et nos oreilles, mais aujourd’hui je dois m’immerger dans les infinies
possibilités de la blancheur de cette feuille, et me laisser porter vers cet autre monde.
Juste en le disant je crois que je suis en train d’y arriver. Me croyez-vous ?
J’y suis, je suis de l’autre coté. Comment est-ce possible que je n’y sois pas arrivé plus tôt ? Cela
ma parût si simple.
Vous voulez savoir à quoi cela ressemble ?
Eh bien, je pense que pour cela il faut que vous me rejoigniez. Ici, il y a à la fois tout et rien. Ici je
retrouve tout ce qui y a été, tout ce qui est, et tout ce qui pourrait être. Je peux me laisser aller aux
vertiges cosmiques des oeuvres de Lovecraft ou bien connaître la terreur la plus palpable de la
première guerre mondiale. Mais aussi ressentir le puissant plaisir d’un orgasme. Tout cela m’est
accessible.
Tous les auteurs, les artistes, toutes les personnes qui ont ou vont créer sont ici avec moi. Elles
continuent de vivre. D’ici nous modelons le monde, nous pouvons faire vivre n’importe quoi à
n’importe qui. Le plus merveilleux est sans doute le fait que ce paradis est accessible n’importe
quand, depuis n’importe où.
Rejoignez-moi. Créez.
Le 05 juin 2023 à 03:03:10 :
tu travailles combien d'heure par sem pour écrire ton film ?
C'est variable, ces dernières semaines j'étais sur d'autres projets mais habituellement, je dirais 15 heures ! Et peut-être 8 vraiment efficaces haha
Le 05 juin 2023 à 03:00:38 :
Le 05 juin 2023 à 02:58:48 :
Perso, je viens de finir mon premier "livre" si on peut appeler ça comme ça
64 pages sur un domaine historique qui m'intéresse
Rien de ouf, fait en à peu plus de 1 mois
Mais ça me motive à continuer et à faire des histoires fictives beaucoup plus longues. Juste que je sais que si je me lance dedans sans avoir rien fait avant, j'aurais lâche au bout de 10 pagesBah bravo, c'est déjà ouf de finir et de publier un livre !
C'est quoi le sujet du coup ?Et ouais pour les gros projets, c'est préférable de bien se préparer avant de commencer à écrire sans savoir où l'on va !
Pas encore publié en réalité
J'ai fini l'écriture juste et la correction
Je vais envoyer dans la semaine à des éditeurs
Si ça marche, je vais auto publier ahi
Sur la Yougoslavie khey, les raisons de son éclatement, et particulièrement les causes profondes du nationalisme
Le 05 juin 2023 à 03:12:56 :
Le 05 juin 2023 à 03:02:49 :
Pal mal ton passage l’auteur ça me rappelle une interview de Rick rubin ( il a aidé les plus grand à créer dans la musique ) sur la création .J’essaye de developer mes sens artistiques mais y a pas grand chose qui sort
Des conseils ? Idées ?
Oh je vais aller checker ça, je connais pas Rick Rubin !
C'est pas toujours évident de créer, parfois on a envie, ou simplement envie d'avoir envie mais on y arrive pas !
Si je peux te donner 3 conseils, ça serait :
- Prendre le temps de s'ennuyer, de se laisser aller à la rêverie
- Noter chaque idée même celles qui semblent pas ouf !
- Partir de quelque chose que tu ressens, et après extrapole ça marche toujours mieux dans ce sens !Ca me fait pense à un texte que j'ai écrit sur le syndrome de la page blanche, un jour ou comme toi je voulais écrire et je ne savais pas quoi écrire, avoir plusieurs heures à m'arracher les cheveux, quelque chose est sortie ! Il fallait juste que je surfe sur mes émotions pour choper le flux de la création, souvent je le relis quand j'ai l'impression de ne plus avoir d'idée !
Je te le poste là si tu veux, ça peut peut-être t'aider (C'est aussi un texte brut, je n'ai pas corrigé les répétitions ou les problèmes de syntaxe pour justement garder l'émotion initiale que je trouvais belle)
Je suis paralysé, j’ai le cerveau endolori par la fainéantise et l’ennui. Je suis en train de perdre
l’envie d’avoir envie, c’est déplorable.
Je dois créer, je dois écrire, mais je ne sais pas quoi. Cette feuille blanche me terrifie, elle me
renvoie à mon incompétence. Elle est là, aussi vide que moi, à me juger. C’est en quelque sorte
mon reflet.
Paradoxalement, c’est maintenant que je me mets à écrire et qu’elle se remplit. C’est quand je
prétends que je n’ai rien à écrire que j’écris. Je ne sais pas si c’est apaisant ou rageant. C’est assez
ironique. La page se joue de moi en se remplissant pendant que je me plains de sa vacuité. Un
auteur peut avoir un rapport si étrange avec cette feuille, c’est à la fois son allié le plus cher, sans
qui rien ne serait possible. Mais aussi son pire ennemi, qui par ses possibilités infinies vous donne
un vertige qui vous paralyse. Les premiers mots sur une feuille sont comme un grand saut dans le
vide et l’inconnu. Et il n’y a qu’une seule manière savoir ce qui nous attend.
Devrais-je, à partir de cette ligne, être reconnaissant ? Prier pour ne pas que ça ne s’arrête ?
J’ai peur que chaque mot soit le dernier qui me vient. La création est un flux incontrôlable. Je me
sens esclave de ce hasard. Ou peut être devrais-je voir les choses autrement ; voir cela comme une
chance. Je ne sais combien de temps cela va durer, autant en profiter.
Je me sens sur le fil du rasoir. Chaque mot qui vient me semble être le dernier. J’ai l’impression que
je dois absolument me mettre totalement à nu pour pouvoir continuer à écrire. Si l’espace d’un
instant je cesse d’être honnête, que je tente d’altérer, de travestir un tant soit peu mon ressenti tout
va s’arrêter. Est-ce peut-être là l’une des arcanes de la création ? Est-ce pour cela que les oeuvres qui
nous touchent le plus sont celles qui semblent émaner une authenticité pure ?
Il faut que je réussisse à canaliser cette authenticité, à l’utiliser comme un pont vers d’autres
mondes. Je ne veux pas seulement écrire ma peine à créer. Je veux que toutes mes émotions ouvrent
la porte de l’imaginaire et passent de l’autre coté.
Je veux ressentir ces autres mondes.
Mais par où commencer ?
Il est infiniment plus simple de rédiger ce que l’on ressent à l’instant plutôt que ce que l’on
ressentirait dans un autre monde face aux potentiels illimités.
Il me faut trouver une porte. Je dois trouver une porte.
Certains l’on trouvé avant moi, il doit en rester encore une, c’est sûr. Nous sommes habitués à
chercher avec nos yeux et nos oreilles, mais aujourd’hui je dois m’immerger dans les infinies
possibilités de la blancheur de cette feuille, et me laisser porter vers cet autre monde.
Juste en le disant je crois que je suis en train d’y arriver. Me croyez-vous ?
J’y suis, je suis de l’autre coté. Comment est-ce possible que je n’y sois pas arrivé plus tôt ? Cela
ma parût si simple.
Vous voulez savoir à quoi cela ressemble ?
Eh bien, je pense que pour cela il faut que vous me rejoigniez. Ici, il y a à la fois tout et rien. Ici je
retrouve tout ce qui y a été, tout ce qui est, et tout ce qui pourrait être. Je peux me laisser aller aux
vertiges cosmiques des oeuvres de Lovecraft ou bien connaître la terreur la plus palpable de la
première guerre mondiale. Mais aussi ressentir le puissant plaisir d’un orgasme. Tout cela m’est
accessible.
Tous les auteurs, les artistes, toutes les personnes qui ont ou vont créer sont ici avec moi. Elles
continuent de vivre. D’ici nous modelons le monde, nous pouvons faire vivre n’importe quoi à
n’importe qui. Le plus merveilleux est sans doute le fait que ce paradis est accessible n’importe
quand, depuis n’importe où.
Rejoignez-moi. Créez.
Bordel t’es fort
Il est vraiment inspirant ton texte
Le 05 juin 2023 à 03:20:34 :
Le 05 juin 2023 à 03:00:38 :
Le 05 juin 2023 à 02:58:48 :
Perso, je viens de finir mon premier "livre" si on peut appeler ça comme ça
64 pages sur un domaine historique qui m'intéresse
Rien de ouf, fait en à peu plus de 1 mois
Mais ça me motive à continuer et à faire des histoires fictives beaucoup plus longues. Juste que je sais que si je me lance dedans sans avoir rien fait avant, j'aurais lâche au bout de 10 pagesBah bravo, c'est déjà ouf de finir et de publier un livre !
C'est quoi le sujet du coup ?Et ouais pour les gros projets, c'est préférable de bien se préparer avant de commencer à écrire sans savoir où l'on va !
Pas encore publié en réalité
J'ai fini l'écriture juste et la correction
Je vais envoyer dans la semaine à des éditeurs
Si ça marche, je vais auto publier ahiSur la Yougoslavie khey, les raisons de son éclatement, et particulièrement les causes profondes du nationalisme
On croise les doigts kheys mais si t'as pas pression tant mieux !
Ah oui c'est très précis ! Et tu mêles de la fiction avec ça ou c'est très factuel ?
Le 05 juin 2023 à 03:22:15 :
Le 05 juin 2023 à 03:12:56 :
Le 05 juin 2023 à 03:02:49 :
Pal mal ton passage l’auteur ça me rappelle une interview de Rick rubin ( il a aidé les plus grand à créer dans la musique ) sur la création .J’essaye de developer mes sens artistiques mais y a pas grand chose qui sort
Des conseils ? Idées ?
Oh je vais aller checker ça, je connais pas Rick Rubin !
C'est pas toujours évident de créer, parfois on a envie, ou simplement envie d'avoir envie mais on y arrive pas !
Si je peux te donner 3 conseils, ça serait :
- Prendre le temps de s'ennuyer, de se laisser aller à la rêverie
- Noter chaque idée même celles qui semblent pas ouf !
- Partir de quelque chose que tu ressens, et après extrapole ça marche toujours mieux dans ce sens !Ca me fait pense à un texte que j'ai écrit sur le syndrome de la page blanche, un jour ou comme toi je voulais écrire et je ne savais pas quoi écrire, avoir plusieurs heures à m'arracher les cheveux, quelque chose est sortie ! Il fallait juste que je surfe sur mes émotions pour choper le flux de la création, souvent je le relis quand j'ai l'impression de ne plus avoir d'idée !
Je te le poste là si tu veux, ça peut peut-être t'aider (C'est aussi un texte brut, je n'ai pas corrigé les répétitions ou les problèmes de syntaxe pour justement garder l'émotion initiale que je trouvais belle)
Je suis paralysé, j’ai le cerveau endolori par la fainéantise et l’ennui. Je suis en train de perdre
l’envie d’avoir envie, c’est déplorable.
Je dois créer, je dois écrire, mais je ne sais pas quoi. Cette feuille blanche me terrifie, elle me
renvoie à mon incompétence. Elle est là, aussi vide que moi, à me juger. C’est en quelque sorte
mon reflet.
Paradoxalement, c’est maintenant que je me mets à écrire et qu’elle se remplit. C’est quand je
prétends que je n’ai rien à écrire que j’écris. Je ne sais pas si c’est apaisant ou rageant. C’est assez
ironique. La page se joue de moi en se remplissant pendant que je me plains de sa vacuité. Un
auteur peut avoir un rapport si étrange avec cette feuille, c’est à la fois son allié le plus cher, sans
qui rien ne serait possible. Mais aussi son pire ennemi, qui par ses possibilités infinies vous donne
un vertige qui vous paralyse. Les premiers mots sur une feuille sont comme un grand saut dans le
vide et l’inconnu. Et il n’y a qu’une seule manière savoir ce qui nous attend.
Devrais-je, à partir de cette ligne, être reconnaissant ? Prier pour ne pas que ça ne s’arrête ?
J’ai peur que chaque mot soit le dernier qui me vient. La création est un flux incontrôlable. Je me
sens esclave de ce hasard. Ou peut être devrais-je voir les choses autrement ; voir cela comme une
chance. Je ne sais combien de temps cela va durer, autant en profiter.
Je me sens sur le fil du rasoir. Chaque mot qui vient me semble être le dernier. J’ai l’impression que
je dois absolument me mettre totalement à nu pour pouvoir continuer à écrire. Si l’espace d’un
instant je cesse d’être honnête, que je tente d’altérer, de travestir un tant soit peu mon ressenti tout
va s’arrêter. Est-ce peut-être là l’une des arcanes de la création ? Est-ce pour cela que les oeuvres qui
nous touchent le plus sont celles qui semblent émaner une authenticité pure ?
Il faut que je réussisse à canaliser cette authenticité, à l’utiliser comme un pont vers d’autres
mondes. Je ne veux pas seulement écrire ma peine à créer. Je veux que toutes mes émotions ouvrent
la porte de l’imaginaire et passent de l’autre coté.
Je veux ressentir ces autres mondes.
Mais par où commencer ?
Il est infiniment plus simple de rédiger ce que l’on ressent à l’instant plutôt que ce que l’on
ressentirait dans un autre monde face aux potentiels illimités.
Il me faut trouver une porte. Je dois trouver une porte.
Certains l’on trouvé avant moi, il doit en rester encore une, c’est sûr. Nous sommes habitués à
chercher avec nos yeux et nos oreilles, mais aujourd’hui je dois m’immerger dans les infinies
possibilités de la blancheur de cette feuille, et me laisser porter vers cet autre monde.
Juste en le disant je crois que je suis en train d’y arriver. Me croyez-vous ?
J’y suis, je suis de l’autre coté. Comment est-ce possible que je n’y sois pas arrivé plus tôt ? Cela
ma parût si simple.
Vous voulez savoir à quoi cela ressemble ?
Eh bien, je pense que pour cela il faut que vous me rejoigniez. Ici, il y a à la fois tout et rien. Ici je
retrouve tout ce qui y a été, tout ce qui est, et tout ce qui pourrait être. Je peux me laisser aller aux
vertiges cosmiques des oeuvres de Lovecraft ou bien connaître la terreur la plus palpable de la
première guerre mondiale. Mais aussi ressentir le puissant plaisir d’un orgasme. Tout cela m’est
accessible.
Tous les auteurs, les artistes, toutes les personnes qui ont ou vont créer sont ici avec moi. Elles
continuent de vivre. D’ici nous modelons le monde, nous pouvons faire vivre n’importe quoi à
n’importe qui. Le plus merveilleux est sans doute le fait que ce paradis est accessible n’importe
quand, depuis n’importe où.
Rejoignez-moi. Créez.Bordel t’es fort
Il est vraiment inspirant ton texte
Merci beaucoup khey, ça me touche
J'ai imprimé ce texte, je l'ai posé aléatoirement dans des parcs ou dans le métro, je me disais que ça pouvait aidé des gens comme ça m'a aidé !
- 1
Données du topic
- Auteur
- Weekoh
- Date de création
- 5 juin 2023 à 02:46:19
- Date de suppression
- 5 juin 2023 à 03:47:00
- Supprimé par
- Modération ou administration
- Nb. messages archivés
- 19
- Nb. messages JVC
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