"Salut c'est Hugo du cours d'anglais"

Les lignes brisées de l'indicible frisson traversent les espaces entre les mots prononcés. L'écho des voix, porteur d'une tension indicible, résonne dans l'abîme de l'attente.

« - Allo ? »

Le silence, telle une entité invisible, se tisse en un voile spectral. Les secondes s'étirent, révélant une inquiétude qui se tapit dans les recoins de l'âme.

« - Euh... oui, allo ? »

La voix tremblante de l'appelant trahit un trouble indescriptible. L'obscurité du mystère se fait plus dense.

« - Qui ose s'aventurer dans cette dimension interdite ? »

Les mots glissent, porteurs d'un avertissement implicite. La curiosité mêlée d'une prudence désespérée flotte dans l'air vicié.

« - Euh... c'est Hugo Ducours-Danglet, euh... à l'université. »

Un frisson d'effroi parcourt la conversation, teinté d'une réalisation tardive et d'une reconnaissance inquiète.

« - ....Ah, oui, pardon, excuse-moi, je n'avais pas discerné ta voix dans les ombres ! »

La fragilité de la réponse s'évapore dans les recoins de l'oubli. Un nom perdu dans les méandres d'une mémoire troublée.

« - Non, ce n'est pas grave, t'inquiète. Snif, hum ! »

Le souffle rauque d'un soupir se mêle aux murmures des mystères insondables, alimentant une méfiance diffuse.

« - Huuuum... bien, oui ! Alors, pourquoi oses-tu me contacter ? »

La méfiance s'enveloppe d'une paranoïa grandissante, laissant place à une question empreinte d'une inquiétude teintée de fatalisme.

« - Euh, ouais, euh... je voulais connaître, euuuuh, les affres de ta soirée à venir. »

Les mots tremblent, porteurs d'une demande audacieuse, cherchant à percer le voile de l'inconnu, au risque d'éveiller les horreurs endormies.

« - Le voile du destin se déploie devant moi, je devine que je m'apprête à vagabonder vers l'inconnu. »

Une pause inquiétante s'étend, révélant les palpitations d'une hésitation profonde, alors que l'appelant sonde les abîmes de son propre destin.

« - Que prévois-tu de forger dans les ténèbres de la nuit, envoûtante figure féminine ? »

Les mots s'échappent des profondeurs de la conversation, porteurs d'une intonation sinistre, comme si les forces occultes s'étaient emparées de l'échange.

« - Eh bien, je ne sais pas encore, pfff, une antre profane où les suppôts se réunissent pour fraterniser ? »

Une lueur malsaine illumine les paroles, révélant l'attrait irrésistible des recoins interlopes, où se terrent des créatures aux desseins impies.

« - Ah, ouais ! »

L'approbation retentit, portée par une excitation équivoque qui s'immisce dans les méandres de l'entretien, comme un écho diabolique.

« - ... »

Le silence s'étend, un voile d'incompréhension s'abat, et les abysses de l'indicible grondent, menaçant de tout engloutir.

« - Euh, donc, ouai-euh, laisse les forces incommensurables t'entraîner, tels les échos maudits du vent dans les ruines ! »

Les mots se mêlent aux souffles antédiluviens, se frayant un chemin à travers les spirales du temps, jusqu'à atteindre l'esprit de l'autre.

« - ... Oui, bien, merci, allez, salut ! »

Un frisson parcourt l'échange, laissant une empreinte de malaise à l'orée des adieux. Les secrets impénétrables flottent dans l'air chargé de tension.

« - Qu'à jamais les étoiles te guident, que tes pas s'enfoncent dans les tréfonds de l'inconnu ! »

Une bénédiction lugubre s'échappe des lèvres, entrelaçant le destin incertain avec les mystères de l'univers. L'inquiétude persiste.

« - Ouai, salut ! »