samedi soir de printemps

nous sommes un samedi soir de printemps, tous les jeunes de notre génération s'amusent dehors, la langueur du son des guinguettes au loin caresse mes oreilles et perce mon cœur.
je suis seul, tout seul. L'injaculation routinière n'a pas empêché une goutte de presem de trouver le chemin de mon nombril. Je respire comme un buffle asthmatique. Aujourd'hui encore, je n'ai rien produit

si on entend par là une relation d'affection désintéressée entretenue par des contacts volontaires émanant de part et d'autre, on peut dire que je ne compte pas une seule amitié

Les gens sont pas des yes life
C'est une légende ya plein de gens qui restent chez eux les samedi soir de printemps

si je meurs tout de suite, je parie que le premier à le remarquer sera le voisin dans quelques jours : putain, ça pue encore plus que d'habitude chez l'autre clochard