Topic de Davidlynchage22 :

Mon texte / 10

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Toi, tu regardes le ciel s’obscurcir, les oiseaux s’en aller, les vieillards mourir, les enfants bailler.
Tu as une ombre sur le visage qui masque tes yeux d’où s’échappent des larmes cristallines. Tu regardes le ciel, tu t’en fiches, des autres, du monde, de l’école, de dieu, de la raison…
Tu m’offres ta passion, tu m’offres ton cœur, ce qu’il a contenu, ce qu’il contient, ce qu’il contiendra. Tu tournes lentement ton visage vers moi, tu souris. Es-tu là ? Oui, tu es là avec tes rêves périlleux, tes cauchemars sans fin, tes douces formes qui dans la nuit deviennent divines, tes hôtes méchants qui t’arrachent le cœur, les tripes et le cerveau.
Tu es là avec tes démons et tes anges.
Surtout, tu n’oublies pas que tu es là car j’y suis aussi, tu m’aimes de toute ta passion, de toute ton âme meurtrie par des blessures lancinantes. C’est tout ce qu’il te reste, ta passion pour moi et les papillons que tu regardes voleter lentement, vite, suivant le vent, suivant le rythme.
Tu m’embrasses, lentement, avec douceur et pudeur, ça n’ira jamais plus loin. Tes cheveux rouges qui flottent au vent, tes yeux où l’on se perd, ta taille fine, ton joli minois, ton caractère changeant, tes manières effacées, lentes. Moi, le timide bonhomme, j’ai cueilli la plus belle des roses.

Une rose au-milieu d’un tas de ronces, deux êtres sensibles perdus dans un monde en dérive. Les discussions sur le monde, sur la vie, la mort, les autres…
Deux âmes en peine, fatigués de la méchanceté, de l’avidité de l’Homme, fatigués de la vie, avides d’éternel plutôt que d’argent, las de Dieu et des ordres, impatients de mourir. Les drames se rejoignaient en nous. Marginaux amoureux, nous voguions sur des eaux incertaines.
Tous deux fragiles de corps et d’esprit, utopistes en déroute, misanthropes parfois philanthropes, rêveurs, accoudés, aimants, dévoués, fidèles, chastes . Nous rêvions d’un autre monde où la terre serait une bombe. En marge de la société en tout cas, nous savions que nous ne seront jamais acceptés ici ou ailleurs, par la divergence de nos intérêts avec ceux de la communauté humaine.
Toujours enlacés, dès que possible…
Tu es morte sans me prévenir, tu as fui ce monde avant moi.
J’imagine, je vois dans mon esprit tes pleurs et tes regrets avant de passer à l’acte, je pense à tout ce que tu as du penser avant de t’ouvrir les veines. Je t’aimais, pourquoi ce basculement volontaire dans les abysses quand je ne voulais que t’offrir le ciel ? Pourquoi ?
Je n’y comprends rien, tu semblais joyeuse avec moi, riante. Tu t’émerveillais à la vue des fleurs et des oiseaux, au sentir du pollen et de l’herbe fraîche, au toucher du vent, à l’écoute du bruit calme d’une rivière ou des gouttes de pluie qui se perdent dans un lac.
Je t’aimais et tu es partie, avec beaucoup de remords sans doute.
Cela fait deux ans et demi et je pense encore à toi, à tes cheveux, tes yeux, ton minois, ta taille fine, ton caractère, nos discussions, nos embrassades, notre marginalité, notre utopie.
Je t’aime.

La syntaxe est immonde. Et je ne suis pas trop branché poésie, mais ta prose est un peu faiblarde.

Le 24 mai 2023 à 11:59:50 :
La syntaxe est immonde. Et je ne suis pas trop branché poésie, mais ta prose est un peu faiblarde.

J'ai écrit ça à dix-neuf ans, j'en étais à mes balbutiements.

Je n’y comprends rien, tu semblais joyeuse avec moi, riante. Tu t’émerveillais à la vue des fleurs et des oiseaux, au sentir du pollen et de l’herbe fraîche, au toucher du vent, à l’écoute du bruit calme d’une rivière ou des gouttes de pluie qui se perdent dans un lac.

Cette phrase est hyper lourde.

Tu devrais lire plus et écrire plus, histoire de trouver ton style. Et épure un peu.

Le 24 mai 2023 à 12:01:16 :

Je n’y comprends rien, tu semblais joyeuse avec moi, riante. Tu t’émerveillais à la vue des fleurs et des oiseaux, au sentir du pollen et de l’herbe fraîche, au toucher du vent, à l’écoute du bruit calme d’une rivière ou des gouttes de pluie qui se perdent dans un lac.

Cette phrase est hyper lourde.

Tu devrais lire plus et écrire plus, histoire de trouver ton style. Et épure un peu.

J'ai lu :

Marc-aurèle
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Épicure
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Kant
Schopenhauer
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Et eeeenfiiiin Lautréamont

Et pourtant tu as un style de collègien, je te conseille donc de vraiment les ouvrir ces livres/.epub que tu possèdes, afin de comprendre comment écrire sans avoir l'air d'un cinquième un peu tarte. :)

AYA CE CUCK https://image.noelshack.com/fichiers/2020/51/2/1607997474-ayaoo.png

tu es encore pucix j'imagine ? https://image.noelshack.com/fichiers/2018/10/1/1520260980-risitas94.png

Le 24 mai 2023 à 13:35:13 :
AYA CE CUCK https://image.noelshack.com/fichiers/2020/51/2/1607997474-ayaoo.png

tu es encore pucix j'imagine ? https://image.noelshack.com/fichiers/2018/10/1/1520260980-risitas94.png

La vraie question c'est: est-ce qu'elle s'est suicidée avant ou après avoir lu la prose de l'opax ? :)

Le 24 mai 2023 à 13:33:52 :
Et pourtant tu as un style de collègien, je te conseille donc de vraiment les ouvrir ces livres/.epub que tu possèdes, afin de comprendre comment écrire sans avoir l'air d'un cinquième un peu tarte. :)

Lu et compris, d'ailleurs même relu, mais tu connais pas un seul de ces auteurs crétin :)

Le 24 mai 2023 à 13:35:13 :
AYA CE CUCK https://image.noelshack.com/fichiers/2020/51/2/1607997474-ayaoo.png

tu es encore pucix j'imagine ? https://image.noelshack.com/fichiers/2018/10/1/1520260980-risitas94.png

Non mais c'est commun chez les low de spéculer, c'est ce qui les différencie par essence de ceux qui ne le sont pas.

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Davidlynchage22
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24 mai 2023 à 11:58:00
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