Ces TEMOIGNAGES de FEMMES BATTUES font froid dans le dos ...
Supprimé« QUAND JE VOIS SON NOM SUR MON TÉLÉPHONE, J’AI PEUR »
Cécile, 40 ans
« J’ai passé huit ans avec quelqu’un que j’aimais, mais pour qui je n’étais rien. A l’extérieur, les gens lui donnent le bon dieu sans confession, mais à la maison, c’est quelqu’un d’insupportable. Il m’a appâtée avec des petites attentions, des poèmes et des belles paroles, qui se sont rapidement transformées en critiques : j’étais mal habillée, pas assez jolie… Au bout de quelques années, il m’a fait couper les ponts avec ma famille et mes amis et arrêter de travailler. "Elle est jalouse de toi", "il est nocif " : il arrivait toujours à me retourner le cerveau. Je ne voyais que par lui et je n’arrivais pas à me dire que c’était quelqu’un de mauvais. Je pensais alors que la meilleure défense était de dire "oui" à tout, pour éviter les problèmes. Quand je voulais le quitter, les enfants devenaient un moyen de pression. Le déclic qui m’a fait partir ? Quand il m’a trompée et que je l’ai entendu s’en vanter. "On va faire un break, c’est temporaire, c’est moi qui te fais souffrir, je ne te mérite pas." C’est ce que je lui ai dit pour qu’il s’en aille. J’ai ensuite demandé le divorce, pas pour faute mais par consentement mutuel : j’ai tout fait pour que les choses ne dégénèrent pas. Il ne pensait pas que j’irai jusqu’au bout, mais il ne faut jamais céder. Aujourd’hui encore, quand je vois son nom sur mon téléphone, j’ai peur. J’appelle la police quand il débarque à l’improviste, et je dépose des mains courantes. J’en suis déjà à dix : c’est la seule manière de me faire entendre. »
source https://www.elle.fr/Societe/News/Violences-conjugales-10-femmes-temoignent-2864062
« LE PIRE ÉTAIT LES MOTS »
Daphné, 36 ans
« Dissimuler les bleus et les bosses était devenu une préoccupation régulière. Quand cacher n'était plus possible, il fallait mentir : pour un hématome, je disais que j'avais pris une porte, pour un bras cassé, c'était un tas de bûches qui s'était écroulé. Quand je ne pouvais pas sortir, c'était une gastro. J'étais devenue très maladroite, souvent malade et personne ne s'en étonnait. Le pire était les mots. Leur violence était invisible mais tellement douloureuse ! J'entends encore résonner : im-bé-ci-le, bien articulé pour que je comprenne. Je gérais seule le quotidien, mais j’étais "incapable" selon les dires de mon époux. Il fallait anticiper ses désirs : une envie de hamburger et le petit plat mitonné partait à la poubelle ! Lorsque je suis tombée enceinte, mon mari a souhaité faire un test de paternité, "juste pour être sûr". Ses amis ont ri de cette bonne blague ADN, j'ai serré les dents. Je pensais naïvement que mon fils ne se rendait compte de rien car les "disputes" se passaient après son coucher... La dernière a eu lieu après son huitième anniversaire. J'en suis sortie avec un œil au beurre noir, des contusions, une grosse migraine, des bourdonnements d'oreille et une image de maman très amochée. Le lendemain, j'ai décidé de quitter mon mari après avoir été convaincue par SOS Femmes battues qu'il fallait se sauver et que si mon mari finissait par me tuer, la vie du petit en serait transformée. J'ai enfin porté plainte et fait constater les blessures, un médecin de l’unité médico-judiciaire les a toutes mesurées. Après deux mois, j'ai bénéficié d'une mesure de protection et nous avons pu regagner le domicile. Monsieur a déménagé, non sans avoir emporté une bonne partie de mes affaires personnelles. J'ai été reconnue victime de violence conjugale au pénal, même si lui, ne reconnaît qu'une petite gifle. Il est toujours persuadé que je suis partie pour un autre et non à cause de sa violence. Mon fils m'a avoué récemment que, petit, il entendait les cris de papa la nuit et qu'il voulait que le matin arrive vite. La procédure de divorce est toujours en cours, trois ans après. Le petit et moi sommes toujours suivis par des psys, mais la vie est plus jolie. Pour ses 11 ans, mon fils a demandé que nous soyons enfin divorcés... Ce sera en avril, j'espère ! »
Malheureusement les femmes aiment les hommes violents
Ce qu'elles n'aiment pas c'est la faiblesse
« UNE PERFUSION DE POISON »
Mohana, 39 ans
« La première fois que je l’ai rencontré, il m’a fait froid dans le dos. Il avait jeté son dévolu sur moi et cela me mettait mal à l’aise. Je le croisais tous les jours au travail mais j’ai gardé mes distances pendant quatre ans. Puis, après une déception amoureuse, nous avons commencé à discuter. J’étais jeune, quelqu’un s’intéressait à moi, il m’a beaucoup fait parler. Je me suis ensuite aperçue qu’il avait utilisé ce que je lui avais confié. C’est comme s’il avait mis un masque et calqué son personnage sur ce que je lui avais décrit du partenaire idéal. Avec cet homme, nous sommes restés ensemble six ans. Six ans de violence psychologique. C’est très insidieux, je compare ça à une perfusion de poison administré au quotidien. Au départ, c’est juste de l’humour glacial. Puis, des réflexions assassines, des SMS jour et nuit et la sensation d’être en permanence jugée et épiée. J’en parlais à mes proches mais je passais pour la râleuse : "T’exagères, il est sympa". Puis, il y a eu les insultes, un travail de sape, d’humiliation, de plus en plus violent au fil des mois et des années. Jusqu’à ces mots : "Je veux que tu crèves". Je venais de perdre mon père et j’allais accoucher de mon deuxième enfant : ça a été le déclic. Un instinct de survie. Deux semaines après, j’ai quitté mon travail, ma maison, Paris, et je suis partie avec mes deux enfants à Toulouse. Il n’y a que la distance qui permet de sortir la tête de l’eau. J’avais porté plainte, mon dossier était tellement gros que je le trimballais dans un sac de voyage, mais il y en avait pour 3 à 7 ans de lutte judiciaire acharnée et j’ai décidé d’abandonner. Je me suis dit que ça allait être l’horreur pour mes enfants et que je préférais les élever dans la musique et la bonne humeur. J’ai repris des études : avoir mon bac à 37 ans, ça m’a aidée à reprendre confiance en moi. Je ne suis pas la débile pour qui il me faisait passer. »
Le 13 mai 2023 à 12:41:23 ULTRA_FRA a écrit :
Mais pourtant la plupart reste avec ce genre de tarax, car elle ne veulent pas leur faire du mal, ne pas les envoyer en prison etc
je comprends pas comment les mec violent pour garder une emprise sur elles
étaient ils violent dès le départ? si oui elles ont été attiré par ce type de caractère
Le 13 mai 2023 à 12:41:37 :
Le 13 mai 2023 à 12:41:02 Jeprendslesmodo a écrit :
Malheureusement les femmes aiment les hommes violentsCe qu'elles n'aiment pas c'est la faiblesse
Elles n'aiment pas la faiblesse
C'est pas qu'elles aiment particulièrement les hommes violents mais plutôt elles aiment leur force, si t'es fort et pas violent ça leur va aussi
Mais si t'es pas fort c'est éliminatoire, pas être violent
Le 13 mai 2023 à 12:43:55 :
Le 13 mai 2023 à 12:41:23 ULTRA_FRA a écrit :
Mais pourtant la plupart reste avec ce genre de tarax, car elle ne veulent pas leur faire du mal, ne pas les envoyer en prison etcje comprends pas comment les mec violent pour garder une emprise sur elles
étaient ils violent dès le départ? si oui elles ont été attiré par ce type de caractère
Sans être violent au début il devait déjà être sanguin ou violent verbalement
Le 13 mai 2023 à 12:44:14 Jeprendslesmodo a écrit :
Le 13 mai 2023 à 12:41:37 :
Le 13 mai 2023 à 12:41:02 Jeprendslesmodo a écrit :Malheureusement les femmes aiment les hommes violents
Ce qu'elles n'aiment pas c'est la faiblesse
Elles n'aiment pas la faiblesse
C'est pas qu'elles aiment particulièrement les hommes violents mais plutôt elles aiment leur force, si t'es fort et pas violent ça leur va aussi
Mais si t'es pas fort c'est éliminatoire, pas être violent
pourquoi on m'a toujours appris a etre gentil avec les filles depuis mon enfance? resultat je suis puceau a 25 ans
Données du topic
- Auteur
- Joeblden
- Date de création
- 13 mai 2023 à 12:40:04
- Date de suppression
- 13 mai 2023 à 13:25:00
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