Topic de croustidandy :

Notez mes POÈMES

le premier me fait trop penser à Je t'aime de Lara Fabian pour que je le prenne au sérieux.
Il y a rime vicieuse au début entre " huile " et " exil " , ces mots ne riment pas vraiment et peuvent gêner la lecture, c'est inélégant.

Mais en vrai il est pas mal, les comparaisons sont relativement recherchées bien que trop explicite (Le Sphinx aurait suffit, le sphinx égyptien ça fait lourd)

Le deuxième je l'ai déjà critiqué hier, même critique.

Le 10 mai 2023 à 21:49:55 :
Un des miens:

Le bal

Toi, fidèle amoureuse aux désirs lacunaires,
Hantant-tu ces pensées me mettant aux aboies.
Du jours et des nuits se succèdent sans émois,
Ces mirages emplis de tes charmes austères.

Solitude chérie te voilà désignée,
Drapée d'une robe de tristesse infinie,
Tes longs bras m'en lassant sur le temps m'élimer.

Fiancée vaporeuse à la langue pendue,
Tendresse consommée et bien vite oubliée,
Désunion des accords dépourvus d'imprévus.

Délicate amante habillée de son linceul,
Ta douce tendresse en mes songes se dérobe.
Le temps d'un baiser enfin je t'abandonne,
Solitude chérie, je pense à nouveau seul.

Trop de é aussi dans le mien il faut que je le retravaille un peu je pense mais j'aime bien

il est bien, fais attention aux répétitions sémantiques néanmoins.
Une bonne métaphore ne l'est plus si tu la surutilises : " délicate amante habillé de son linceul " = " drapée d'une robe de tristesse infinie " = " fiancée vaporeuse " . ça donne pas vraiment d'écho d'assener ça, c'est lourd

GG pour l'effort d'alexandrin, et oui effectivement un peu trop de rimes pauvres en é

Le 10 mai 2023 à 21:56:07 :

Le 10 mai 2023 à 21:49:55 :
Un des miens:

Le bal

Toi, fidèle amoureuse aux désirs lacunaires,
Hantant-tu ces pensées me mettant aux aboies.
Du jours et des nuits se succèdent sans émois,
Ces mirages emplis de tes charmes austères.

Solitude chérie te voilà désignée,
Drapée d'une robe de tristesse infinie,
Tes longs bras m'en lassant sur le temps m'élimer.

Fiancée vaporeuse à la langue pendue,
Tendresse consommée et bien vite oubliée,
Désunion des accords dépourvus d'imprévus.

Délicate amante habillée de son linceul,
Ta douce tendresse en mes songes se dérobe.
Le temps d'un baiser enfin je t'abandonne,
Solitude chérie, je pense à nouveau seul.

Trop de é aussi dans le mien il faut que je le retravaille un peu je pense mais j'aime bien

il est bien, fais attention aux répétitions sémantiques néanmoins.
Une bonne métaphore ne l'est plus si tu la surutilises : " délicate amante habillé de son linceul " = " drapée d'une robe de tristesse infinie " = " fiancée vaporeuse " . ça donne pas vraiment d'écho d'assener ça, c'est lourd

GG pour l'effort d'alexandrin, et oui effectivement un peu trop de rimes pauvres en é

:cimer:

Le 10 mai 2023 à 21:58:00 :

Le 10 mai 2023 à 21:56:07 :

Le 10 mai 2023 à 21:49:55 :
Un des miens:

Le bal

Toi, fidèle amoureuse aux désirs lacunaires,
Hantant-tu ces pensées me mettant aux aboies.
Du jours et des nuits se succèdent sans émois,
Ces mirages emplis de tes charmes austères.

Solitude chérie te voilà désignée,
Drapée d'une robe de tristesse infinie,
Tes longs bras m'en lassant sur le temps m'élimer.

Fiancée vaporeuse à la langue pendue,
Tendresse consommée et bien vite oubliée,
Désunion des accords dépourvus d'imprévus.

Délicate amante habillée de son linceul,
Ta douce tendresse en mes songes se dérobe.
Le temps d'un baiser enfin je t'abandonne,
Solitude chérie, je pense à nouveau seul.

Trop de é aussi dans le mien il faut que je le retravaille un peu je pense mais j'aime bien

il est bien, fais attention aux répétitions sémantiques néanmoins.
Une bonne métaphore ne l'est plus si tu la surutilises : " délicate amante habillé de son linceul " = " drapée d'une robe de tristesse infinie " = " fiancée vaporeuse " . ça donne pas vraiment d'écho d'assener ça, c'est lourd

GG pour l'effort d'alexandrin, et oui effectivement un peu trop de rimes pauvres en é

:cimer:

lis nuit de décembre de musset, qui contient la même métaphore que toi :oui:

Désolé clef mais c'est assez mauvais https://image.noelshack.com/fichiers/2023/08/5/1677262558-img-20230224-191543.png
GusFrigure tu sembles lancé et précis, je peux t'en envoyer par mp pour ne pas détourner ce topic, si ça ne te dérange pas évidemment ?

Le 10 mai 2023 à 22:02:21 :
GusFrigure tu sembles lancé et précis, je peux t'en envoyer par mp pour ne pas détourner ce topic, si ça ne te dérange pas évidemment ?

Envois les ici

Les incendiaires

De très jeunes enfants courraient dans les ruelles
Flambeaux pointés au ciel, illuminant la nuit.
Leurs rires s'envolaient emportant leurs ennuis,
Leurs joies contrastaient avec leurs actions cruelles.
L’orange de la flamme chauffait les prunelles
Puis embrasait les cœurs de ces êtres séduits,
Bruleur de douces vies aux sentiments réduits,
Briseurs aux pulsions bien irrationnelles.
La pâleur de leur peau changée par le brasier
Et leurs genoux tombés au sol sur les graviers
Imprimaient un début de vraie résipiscence.
La cité ardée les effrayait maintenant,
Le repentir jouait son accort tintement
Mais la braise montrait déjà sa résurgence.

Le vitrail

Un vitrail sublime dans la cité du lys
Divisait les couleurs, les étendait au sol,
Éclaboussait les murs, appelait les délices
Et par la lumière projetait ses symboles.
Cette œuvre de couleur trouvait son absolu
Dans un verre brisé, qui ne répandait plus
La couleur d'un drapé, mais préférait laisser
Passer la pureté d'une lueur dorée.
Ce rayon solaire échouait sur des poignets,
Caressant ces deux mains se serrant fortement,
Les doigts étaient croisés, dévoués, ils priaient.
La chaleur du soleil réchauffait cette enfant
À genoux en compagnie d'un jeune garçon.
Tous deux étaient absorbés dans leur communion.
Ces deux êtres, dont la beauté n'avait d'égal
Dans ce doux instant où se rencontrait le pâle
De la main d'une enfant et ces ondes célestes,
Imploraient avec les plaintes des jours funestes
Que le lien de soie qu'ils avaient sus nouer,
Malgré les hommes, ne serait jamais tranché.
Des pas rapides, des voix se faisaient entendre.
Des armes, des bottes, on venait pour les prendre.
Des frissons parcouraient la frêle jeune fille
S’en remettant à Dieu sans que se voix vacille.
Le garçon l’écoutait, silencieusement,
La regardait quelques fois, subrepticement,
Comme s'il n'eut pût vivre sans la regarder,
Où que ce fut l'ultime fois pour l'admirer.
Il oyait leur malheur qui montait l'escalier,
Vit un fragile pleure rouler sur ses joues,
Enlaça celle qui ne cessait de prier,
Se préparait à subir des hommes leur joug.
Jeune amour empêché, n'est jamais délié,
Beni par un rayon qui sut se faufiler,
Deux âmes innocentes, pour l'éternité,
Vinrent s'unifier.

Déjà ces deux-là. Soyez sans pitié.

J'ai pas dit "j'écris mieux", j'ai dit "c'est très mauvais".

Écrire mal c'est une chose, ne rien comprendre en est une autre

Données du topic

Auteur
croustidandy
Date de création
10 mai 2023 à 21:39:32
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