[Projet] Photos et presentation quotidienne de l’artisanat du monde !

Salut les kheys, je me permets de mieux refaire ce topic pour mieux cadrer mon idée

Je vous propose un nouveau concept de topic qui me tient particulièrement à cœur. Chaque jour, je vais vous présenter un artisanat traditionnel différent du monde entier, accompagné d'une photo. Pourquoi ce projet? Après avoir voyagé et vécu dans plusieurs pays tels que le Japon, le Cambodge, la Turquie, la Pologne, le Mexique, les Philippines, la Thaïlande, le Brésil et les Comores, j'ai constaté les effets dévastateurs de la mondialisation. Des savoir-faire ancestraux sont en train de disparaître, noyés dans l'uniformisation des modes de production.

Pour moi, l'artisanat traditionnel, ce n'est pas seulement une question de savoir-faire. C'est une question d'identité, d'histoire, de patrimoine. C'est une forme de résistance à l'uniformité et à la standardisation imposées par la mondialisation. C'est une manière de dire : "Oui, nous vivons dans un monde globalisé, mais nous ne sommes pas obligés d'être tous identiques."

En apprenant et en partageant sur ces traditions, on contribue à leur préservation. Chaque fois qu'on achète un produit artisanal, on soutient un artisan, une communauté, une culture. C'est une manière concrète de valoriser la diversité et de résister à la dissolution culturelle.

L'artisanat traditionnel, c'est pas seulement faire des jolies choses à la main. C'est préserver une identité, une histoire, un patrimoine. C'est aussi résister à l'uniformité et à la standardisation. C'est une façon de dire : "Oui, nous vivons dans un monde globalisé, mais ça ne veut pas dire que nous devons tous être identiques."

En apprenant et en partageant ces traditions, on peut contribuer à leur préservation. Chaque fois qu'on achète un produit artisanal, on soutient un artisan, on soutient une communauté, on soutient une culture.

En plus de ça, je vais bientôt être papa, et si ce projet d'échange et d'apprentissage peut m'aider à être financièrement indépendant, ce serait un sacré bonus. Sinon, ça reste une belle aventure d'apprentissage, et c'est déjà une belle motivation en soi.

Aujourd'hui, je voulais vous parler de quelque chose d'un peu différent : le Wycinanki. C'est une forme d'art traditionnelle de Pologne, qui implique la découpe de papier en designs complexes et détaillés. C'est vraiment impressionnant.

Ce qui est vraiment cool avec le Wycinanki, c'est que ce n'est pas simplement découper du papier en carré ou en rond. Non, c'est de l'art véritable, avec des motifs super détaillés, souvent inspirés de la nature, comme des fleurs, des oiseaux ou des formes géométriques. On retrouve aussi beaucoup de scènes de la vie quotidienne, comme des mariages ou des fêtes de village.

À l'origine, le Wycinanki vient des régions de Kurpie et lowicz, en Pologne. C'était surtout un passe-temps pour les gens pendant les longs mois d'hiver. Un peu comme nous avec nos memes et nos topics sur JVC, vous voyez le genre.

Mais aujourd'hui, le Wycinanki est devenu super populaire, et pas seulement en Pologne. On retrouve ces motifs dans toutes sortes de créations artistiques, sur les murs, les fenêtres, les cartes de vœux... Certains artistes contemporains utilisent même cette technique dans leurs œuvres.

Et ce qui est encore plus stylé, c'est que chaque Wycinanki est unique. Parce que tout est fait à la main, il n'y a jamais deux motifs identiques. C'est comme une petite empreinte de l'artiste sur chaque pièce, vous voyez.

Bref, je trouve que c'est une forme d'art super intéressante, et je voulais la partager avec vous. Et c'est là que vous entrez en jeu. Si vous connaissez d'autres formes d'artisanat traditionnel du même genre, ou si vous avez déjà essayé le Wycinanki, n'hésitez pas à partager. C'est toujours cool d'apprendre de nouvelles choses, non ?

En tout cas, j'espère que ce sujet vous plaira. Perso, j'aime bien changer un peu des sujets habituels, et je pense que c'est important de connaître et de valoriser ces savoir-faire traditionnels. On vit dans un monde globalisé, mais ça ne veut pas dire qu'on doit oublier notre diversité culturelle, non ?

Maintenant j'ai l'intention de vous faire voyager (sans quitter votre chaise gaming) et de vous faire découvrir le Krama, ce morceau de tissu qui a plus de vies qu'un chat. Il vient tout droit du Cambodge, ce pays qui n'est pas que les temples d'Angkor et les nems.

Le Krama, c'est un peu le couteau suisse des Cambodgiens, sauf que c'est un tissu. À carreaux, en coton ou en soie, il est utilisé pour un peu tout : bandana, écharpe, protection contre le soleil, porte-bébé et même en tant qu'arme par les combattants Bokator. Si si, je vous assure, ce bout de tissu est littéralement une arme de défense traditionnelle.

Et le meilleur dans tout ça ? Il est beau. Non, vraiment, les motifs à carreaux sont généralement en rouge ou en bleu et apportent une touche de peps. Il y a même des versions plus élaborées pour les amateurs de haute couture, avec des motifs géométriques ou des représentations de la vie quotidienne.

Côté histoire, le Krama ne rigole pas. On parle d'une tradition qui pourrait dater de l'époque pré-angkorienne, entre le 1er et le 5ème siècle. Il a survécu à des siècles de changements, de guerres et de crises. Bref, si le Krama était un humain, il serait ce vieux sage plein d'histoires incroyables à raconter.

Enfin on va causer d'un truc un peu différent : la poterie Navajo. C'est une tradition artistique qui nous vient du peuple Navajo, une des plus grandes tribus amérindiennes qui vivent principalement dans le sud-ouest des États-Unis, notamment en Arizona, en Utah, et au Nouveau-Mexique.

Alors, pour la petite histoire, c'est au début du 20ème siècle que la poterie Navajo est née, et c'est plutôt récent pour une tribu qui a une histoire aussi riche. En fait, avant ça, les Navajos étaient surtout connus pour leur travail du tissage et de la bijouterie. Les poteries étaient plutôt l'affaire d'autres tribus comme les Pueblos. Mais tout a changé quand les Navajos ont commencé à s'y intéresser et à développer leur propre style.

Ce qui est impressionnant avec la poterie Navajo, c'est qu'elle est fabriquée à partir de l'argile locale, qui a souvent une teinte rougeâtre. Et tout est fait à la main, sans l'aide d'un tour, et cuit à l'air libre. On ne parle pas ici de production industrielle, mais d'un savoir-faire traditionnel préservé avec passion.

Côté déco, les poteries Navajo arborent généralement des représentations d'animaux, d'humains, de scènes du quotidien ou des formes géométriques. Ces motifs ne sont pas choisis au hasard, ils ont souvent une signification spirituelle ou mythologique pour le peuple Navajo. Chaque poterie est donc bien plus qu'un simple objet, c'est une œuvre d'art et un témoignage de leur culture.

C'est ici que je vous propose de partager vos connaissances et vos découvertes sur les différents savoir-faire traditionnels du monde entier. Que ce soit la poterie, le tissage, la vannerie ou toute autre forme d'artisanat, balancez vos trouvailles et vos expériences. On est là pour apprendre et mieux comprendre l'importance de préserver ces traditions culturelles.

Alors à vos claviers, les kheys, et bonne découverte !

Je reposterai demain et sans doute tout les jours

Qu'est-ce que le Shoji ?
Le Shoji, pour ceux qui ne connaissent pas, c'est une sorte de porte coulissante japonaise. Mais pas une porte en bois ou en verre comme chez nous, non, une porte en papier et en bois. Le cadre est en bois et le "panneau" de la porte est en papier de riz, appelé washi.

Histoire du Shoji
Le shoji, ça ne date pas d'hier. On retrouve des traces de ce truc au 8ème siècle, pendant l'époque Nara au Japon. À l'origine, c'était utilisé pour séparer les pièces dans les temples bouddhistes, mais ça s'est vite répandu dans les maisons des gens ordinaires.

Fabrication du Shoji
La fabrication du shoji est tout un art. Le cadre en bois est généralement fait de pins ou de cyprès. Le papier washi est ensuite collé sur le cadre. Le plus dingue, c'est que tout est fait à la main, du début à la fin.

Design du Shoji
Niveau design, le shoji c'est le top. C'est simple, épuré et super élégant. Et le plus cool, c'est que ça laisse passer la lumière tout en préservant l'intimité.

Utilisation du Shoji
Le shoji, c'est pas juste une porte. Ça peut servir de fenêtre, de paravent, ou même de cloison pour séparer une pièce en deux. C'est super polyvalent.

Le Shoji et la nature
Le shoji, c'est aussi un lien avec la nature. Avec sa transparence, il permet d'apprécier les changements de lumière et de temps à travers le papier. C'est une manière de rester connecté avec l'extérieur même quand on est à l'intérieur.

Le Shoji dans le monde
Le shoji a dépassé les frontières du Japon. On le retrouve maintenant dans des intérieurs partout dans le monde. C'est devenu un symbole de l'esthétique japonaise.

Rénovation des shoji
La rénovation d'un shoji, c'est tout un boulot. Il faut retirer le papier usé, nettoyer et réparer le cadre, et coller une nouvelle feuille de washi. Il y a même des artisans qui se spécialisent dans ça.

L'impact du shoji sur l'architecture contemporaine
Le shoji a inspiré plein d'architectes contemporains. Sa simplicité et son élégance ont donné lieu à des créations architecturales super innovantes.

Le shoji et le zen
Le shoji, c'est aussi une affaire de zen. Cette tradition bouddhiste qui valorise la simplicité, la méditation et la communion avec la nature, est super liée au shoji. C'est pas juste une porte, c'est une invitation à la contemplation et à la sérénité.

Voilà les kheys, le shoji c'est bien plus qu'une simple porte coulissante. C'est une partie de l'histoire et de la culture japonaise. C'est beau, c'est simple et ça crée une atmosphère super relaxante.

comment le shoji permet de s’isoler du froid ?

Le shoji, en dépit de sa construction en papier, joue un rôle dans l'isolation thermique d'une maison japonaise, mais il faut bien comprendre que l'approche de l'isolation au Japon est différente de celle que nous connaissons en Occident.

Les maisons traditionnelles japonaises sont conçues pour être en harmonie avec leur environnement naturel, et cela inclut les saisons. Au lieu de chercher à conserver la même température à l'intérieur tout au long de l'année, les maisons japonaises sont souvent conçues pour s'adapter aux changements de saison.

En hiver, le shoji joue un rôle dans l'isolation de la maison, mais pas de la manière dont on pourrait le penser. Le papier de riz washi utilisé dans les shoji n'est pas un isolant thermique efficace comme le serait le double vitrage, par exemple. Cependant, lorsque les shojis sont fermés, ils créent une sorte de coussin d'air entre eux-mêmes et les portes coulissantes en verre ou les fenêtres extérieures. Cet espace d'air agit comme une barrière isolante, ralentissant la perte de chaleur.

C'est pourquoi dans les maisons traditionnelles japonaises, vous trouverez souvent une série de shojis et de portes coulissantes en verre. En hiver, la fermeture de ces différentes couches aide à conserver la chaleur à l'intérieur de la maison.

Il faut tout de même noter que les maisons traditionnelles japonaises ne sont pas aussi chaudes en hiver que les maisons occidentales. Les Japonais ont traditionnellement compté sur des sources de chaleur localisées, comme les kotatsus (tables chauffantes) ou les poêles à bois, et ils s'habillent plus chaudement à l'intérieur.

En somme, le shoji contribue à l'isolation thermique, mais d'une manière qui est cohérente avec l'approche japonaise traditionnelle de la cohabitation avec les saisons naturelles, plutôt que de chercher à les contrôler.

le Puukko. Vous vous demandez ce que c'est ? Eh bien, c'est un couteau traditionnel finlandais qui a une histoire riche et une utilisation très polyvalente. Il est tellement emblématique qu'il est considéré comme un symbole national de la Finlande.

Le Puukko est un couteau à lame fixe avec un manche en bois, généralement en bouleau, et une lame en acier au carbone. La lame est courte, large et solide, ce qui en fait un excellent outil pour diverses tâches. Les artisans, les chasseurs, les pêcheurs et même les militaires utilisent ces couteaux en Finlande. Il est vraiment le couteau tout faire, l'outil indispensable que chaque finlandais possède.

Ce qui est intéressant, c'est que chaque région de la Finlande a son propre style de Puukko. Les motifs et les formes varient, mais la qualité et la fonctionnalité restent les mêmes. Le manche peut être sculpté avec des motifs traditionnels ou laissé simple, selon les préférences de l'utilisateur. Et même si la lame est généralement faite d'acier au carbone, certains artisans utilisent de l'acier inoxydable pour sa résistance à la corrosion.

Le Puukko est également réputé pour son étui en cuir, appelé "tuppi", qui est cousu main et généralement décoré de motifs traditionnels. Cela montre la fierté que les Finlandais ont pour leur artisanat et leur culture.

En plus de ça, saviez-vous que le Puukko a même une compétition dédiée à lui ? Oui, les kheys, chaque année, les meilleurs artisans de Finlande se réunissent pour le Championnat de Finlande de forge de Puukko. Ils sont jugés sur la qualité de leur travail, la beauté de leur design et, bien sûr, la fonctionnalité de leur couteau. C'est un vrai spectacle à voir !

Tout d'abord, le processus commence par la lame. Traditionnellement, elle est forgée à la main par l'artisan à partir d'un morceau d'acier au carbone. Ce type d'acier est choisi pour sa dureté et sa capacité à maintenir un tranchant aiguisé pendant longtemps. L'artisanat de la forge est un art en soi, nécessitant des compétences précises et beaucoup de patience.

Une fois la lame forgée, elle est affûtée jusqu'à ce qu'elle soit parfaitement tranchante. La prochaine étape est la création du manche. Le bouleau est le bois le plus couramment utilisé pour les manches de Puukko, mais d'autres bois peuvent également être utilisés. Le manche est soigneusement sculpté pour s'adapter parfaitement à la main de l'utilisateur.

Ensuite, vient l'étape de la finition. La lame et le manche sont polis jusqu'à ce qu'ils soient lisses et brillants. Certains artisans ajoutent des gravures ou des incrustations sur le manche pour le personnaliser. Chaque Puukko est unique et reflète le style et les compétences de l'artisan qui l'a fabriqué.

Enfin, l'étui en cuir, ou "tuppi", est fabriqué. Il est cousu à la main et souvent orné de motifs traditionnels. Cet étui n'est pas seulement esthétique, il est également fonctionnel, protégeant la lame et permettant de transporter le couteau en toute sécurité.

Le processus de fabrication d'un Puukko est un véritable témoignage de l'artisanat finlandais. Chaque étape est réalisée avec soin et attention, ce qui donne un couteau à la fois beau et fonctionnel.

si vous connaissez d'autres formes d'artisanat traditionnel cool, partagez-les aussi. J'aimerais que ce fil devienne un lieu d'échange sur les artisanats traditionnels du monde entier. C'est fascinant de voir comment chaque culture a développé ses propres techniques et designs uniques au fil du temps

Enfin je cite un khey qui a apporté beaucoup

Anxct_
Anxct_
MP
CiterBlacklisterAlerte
Niveau 7
16 mai 2023 à 19:09:28
Petit complément à apporter aux infos du khey Ibuya sur le puukko.

C'est un couteau millénaire, on en trouve des traces en Finlande et plus largement en Scandinavie datant de près de 2500 ans. Il a accompagné les peuples d'éleveurs de rennes pendant plus de 20 siècles donc.

Sinon pour la construction, c'est beau tant c'est simple. C'est une lame en pleine soie, c'est à dire que la lame se termine par une tige que l'on chauffe au rouge pour l'insérer dans un morceau de bois qui deviendra un manche (parfois on ajoute des mitres en metal aux extrémités mais au départ non). Pour que ça tienne, on retape simplement l'extrémité de la soie contre le manche, ainsi on est certain que ça ne bouge plus.

Pour ce qui est de la lame en elle même, sa forme n'a que très peu changé et varie peu selon les lieux. S'il y a quelque chose d'intéressant à noter, c'est son émouture scandinave qui en fait un outil particulièrement facile à aiguiser. Ca rend aussi la lame plus robuste pour les travaux plus "lourds"

Personnellement, pour avoir eu l'occasion de bivouacer en Finlande plusieurs fois et pour connaître un forgeron là-bas, je peux vous dire que ce sont d'excellents couteaux utilitaires. J'en possède 2, un de chez Marttiini (fabricant assez reconnu) et un de mon ami forgeron justement. De très belles pièces. C'est un objet d'artisanat qu'il me fait plaisir de voir sur ton topic kheyou

je continue demain, suggérez vos idées

Le 16 mai 2023 à 22:34:41 :
Si vous voulez que je développe sur un type d’art en particulier, dites moi

Cimer pour la citation kheyou. Si tu veux continuer sur la coutellerie, vous avez du bel artisanat à ce niveau en Fronce. Et sinon les sculptures sur bois m'inspirent

Le 16 mai 2023 à 22:37:01 :
j’ai pensé à laguiole après je m’y connais peu, si tu as des pistes je prends

De la doc tu veux dire ?