Bonjour, j'assume venir du 15-18, donc pas de "Go 15-18 le pyj". Je me permets de reposter mot pour mot ce topic car j'ai sévèrement bidé sur le 15-18 ( j'aimerais vraiment savoir si je suis le seul à avoir ces impressions ).
Cela fait quelques temps que j'ai commencé à lire le "discours de la méthode" ( je ne comprend rien aux trois quarts du livre mais c'est ce qui est marrant au final... )
J'aurais bien poster ce sujet sur le forum philosophie mais mes faibles capacités intellectuelles m'empêchent de piger quelque chose à leurs réponses.
J'ai l'impression que le livre est rempli de contradictions.
Prenons des exemples :
Descartes, à propos des idées => "Je pouvais croire que, si elles étaient vraies, c'étaient des dépendances de ma nature, en tant qu'elles avaient quelques perfections ; et, si elles ne l'étaient pas, que je les tenais du néant. Mais ce ne pouvait être le même de l'idée d'un être plus parfait que le mien : car, de la tenir du néant, c'était chose manifestement impossible"
Pour ensuite nous mettre ceci quelques pages plus tard => "En sorte que si nous en avons assez souvent qui contiennent de la fausseté, ce ne peut être que de celles qui ont quelque chose de confus et obscur, à cause qu'en cela elles participent au néant"
Donc, si je comprend bien, il est en train de nous dire que des idées contenant de la fausseté peuvent être originaires du néant... tout en ayant affirmé quelque pages plus tôt que c'était chose manifestement impossible.
Pareil pour ici => "et que je rejetasse comme absolument faux tout ce en quoi je pourrais imaginer le moindre doute"
Quelques pages après ( à propos des idées ) => "et pource que il n'y a pas moins de répugnance que le plus parfait soit une suite et une dépendance du moins parfait qu'il y'en a que de rien procède quelque chose, je ne la pouvais tenir de moi même"
Ducoup, Pourquoi n'émet-il pas des doutes quant au fait que le plus parfait est forcément à l'origine du moins parfait ?
Revenons maintenant à la 3éme partie du discours => "Et particulièrement je mettrai entre les excès toute les promesses par lesquelles on retranche quelque chose de sa liberté."
Pour ensuite écrire => "Ma seconde maxime était d'être le plus ferme et le plus résolu en mes actions que je pourrais, et de ne suivre pas moins constamment les opinions les plus douteuses, lorsque je m'y serais une fois déterminée, que si elles eussent été très assurées."
Même les annotations d'aide à la compréhension ajoutées par l'éditeur soulignent le fait que ça va totalement à l'encontre de sa première maxime.
Je suis le seul à avoir cette impression ou pas ?
A moins que je sois juste trop idiot pour comprendre quoique ce soit.