Le bonheur est sur notre front depuis le début. Mais on passe notre vie a cherché "en dehors de nous-mêmes" dans l'expérience objective (pensées, sensations et perceptions) ce bonheur alors que l'on EST déjà cela. L'ultime maturité de l'homme se trouve dans la non-action, dans l'accueil total de ce qui est. Le Bonheur se trouve à la maison, dans cette ouverture total que l'on est. Comme je dis à mes amis : j'ai perdu la tête, mais j'ai gagné le monde. Le monde est juste une extension de notre corps. Mon corps véritable est l'univers. Et nous sommes donc tous les mêmes êtres fondamentalement. Mon être essentiel est le même que le vôtre. Il y'a des différences dans nos pensées, perceptions et sensations, c'est-à-dire ce dont on est conscient, MAIS il n’y a aucunes différences dans Cela qui perçoit ces phénomènes intermittents. Même si vous avez rien compris à ces lignes, il y'a une preuve dans votre expérience : l'Amour. En effet, qu'est-ce que l'Amour si ce n'est l'unité avec l'autre personne? Je fais un avec son corps ? Non, deux corps ne peuvent faire un. Je fais un avec son mental ? Non, deux pensées/images ne se rencontrent jamais. Alors qu'est-ce qu'il reste ?
Cependant, c'est plausible que cela ne soit pas clair pour nous. Le signe que cela n'est pas clair est la souffrance/l'insatisfaction à l'intérieur et les conflits à l'extérieur. Nous devons donc être courageux et faire face à ce fait : je ne suis pas comblé et toujours en recherche de quelque chose, en d'autres termes, je ne suis pas heureux et en paix. Le remède à ces maux ne se trouve pas dans la sphère des phénomènes ou des objets (pensée, perception, émotion). Nous sommes comme le Fils Prodigue, qui après avoir écumer le monde et fait l'expérience de tous les plaisirs qu'un être humain peut goûter, finit par revenir chez lui et revenir auprès de son Père. N'oublions pas que c'est le Père qui vient à sa rencontre. De même, le Bonheur (le Père) exerce une force gravitationnelle constant sur le personnage que nous pensons être. Donc au lieu de renier l'invitation du Père, en se jetant dans la sphère des phénomènes changeants, succombez à cette attraction. Ne résistez pas. Ne recherchez pas. Faîtes la seule chose que vous avez toujours évité. Cela signifie qu'au lieu d’aller vers l’extérieur, stoppez vous et retournez vous vers vous-même : Sautez au coeur de ce sentiment d'incomplétude et de peur existentielle car c'est seulement ici que se trouve le trésor, notre trésor inné. C'est en chutant dans les abysses l'inconnue que se trouve la vraie liberté. La liberté innée de notre vraie nature de pure Conscience. Est-ce que la Conscience résiste ? Est-ce qu'elle juge ? Est-ce qu'elle désir ? Est-ce qu'elle se sent incomplet ? Non, non, non et non. Or je suis la Conscience immuable. Ainsi, je suis le Bonheur, la Paix et la Plénitude. De plus, je n'ai aucun attributs, aucunes qualités objectives, aucunes formes, ainsi, je n'ai rien à protéger. En effet, qu'il y'a t-il à craindre lorsque nous avons rien à protéger ? C'est l'égo/le personnage qui souffre. En faite, l'ego/le personnage (un groupement de pensées et sentiments que l'on croit être) ne souffre pas car ce n'est pas une entité existant en tant que tel, l'ego EST l'activité de résister et de rechercher. Le Bonheur Ultime se trouve dans le Sujet absolu, le noumène et je suis Cela.
