Les aéroports Roissy-Charles-de-Gaulle et Paris-Orly cherchent en ce moment près de 1 800 agents de sûreté. Les recrutements se font maintenant pour être prêts lors des pics de voyageurs au printemps et cet été.
Nom de code : ASA. Leur mission ? S’assurer que vous prenez votre avion en toute sécurité, sans objet dangereux transporté par un passager ou dans un bagage. Les agents de sûreté aéroportuaire (ASA) sont les anges gardiens des millions de voyageurs qui transitent par les aéroports franciliens.
Actuellement, pour faire face à la reprise du trafic aérien, le métier recrute à tour de bras : 1 800 postes en CDD et CDI sont à pourvoir à Roissy-Charles-de-Gaulle (Val-d’Oise) et Paris-Orly (Val-de-Marne). Et c’est maintenant que les choses se jouent pour répondre aux pics de fréquentation du printemps et de l’été. Car il faut compter quatre à six mois entre l’embauche d’un candidat, sa formation et son autorisation d’exercer.
Mais les entreprises de la sûreté aéroportuaire font face à une pénurie de candidats. Par exemple, sur les 196 personnes attendues à Goussainville, 95 se sont présentées seulement. « Avant le Covid, les gens allaient naturellement vers les métiers de l’aéroportuaire, c’est moins le cas désormais alors on change de paradigme. Les employeurs cherchent davantage à séduire, à attirer de nouveaux profils », relève Orée Malaussena, directrice du Pôle emploi Roissy. « C’est vrai qu’en ce moment c’est un peu compliqué », confirme Aïda Gueye, recruteuse chez Seris Airport, l’une des entreprises du secteur. Outre la longueur administrative du processus, ce constat tient aussi à une méconnaissance du métier.
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