(…) Les enquêteurs ont rapidement identifié ce Roubaisien de 28 ans, qui publiait depuis l’ordinateur familial. Mercredi 15 février, au tribunal de Lille, Oualid E. s’avance avec nonchalance vers la barre. C’est un jeune homme tout en longueur, visage fermé, encadré par des cheveux longs qui retombent en boucles sur ses épaules. Le président Mikael Simoens ne réussira jamais à le faire s’exprimer autrement que dans un murmure. Pour Me Justine Leblanc son avocate, cette attitude dissimule « un grand stress vis-à-vis de faits qui ne sont pas de l’antisémitisme mais de la provocation sur fond d’isolement ». La procureure Elodie Bournoville résumera à son tour : « C’est un homme « sans ». Sans travail, sans amis, sans vie amoureuse ni sociale… ».