Le manga SNK a changé ma vie sur JvArchive forum 18-25

7 mars 2023 à 17:39:04

Depuis que j'ai regardé la saison 4 de snk j'ai changé du tout au tout, je pense vraiment avoir un nouveau regard sur ce que c'est qu'être libre, une notion aujourd'hui plus importante que jamais selon moi.

La journée commence, je suis éveillé en sursauts par les souvenirs vivaces de mes nombreux traumatismes: la fois où ma mère m'a surpris en train de me branler sur une photo d'Armin et Eren par exemple. Je me lève avec un long soupir et me lave le visage à l'eau froide en me scrutant dans le miroir comme si j'étais un étranger pour moi même. Je murmure "Tatakae ! Tatakae !" (qui signifie "bat toi") : l'anime Shingeki no kyojin et le personnage d'Eren m'ont appris à être torturé.

Je sors de chez moi en marchant au ralenti sur fond de J-Pop (opening de snk par exemple) en fumant ma fausse gitane entre le pouce et l'index, à la suite de quoi je la projette violemment sur le côté en prenant soin de ne pas mettre de cendre sur ma veste bespoke en coton 540g dont le tombé et le drapé majestueux ainsi que la touche apportée par ses aiguillettes me donnent une prestance sans égale, car oui l'anime SNK m'a également ouvert les portes de l'élégance masculine et du monde sartorial

Certes je dépense tout mon argent en vêtements figurine d'Eren, produit pour cheveux (j'ai les même cheveux qu'Eren) mais je ne suis pas un vulgaire fuckboy asos, non... Mon style dégage quelque chose de décidément libre, un style qui ne s'excuse pas, un style qui sent le vieux bourbon, l'alcool de pissenlit et les combats clandestins sur les toits du vieux mur Maria, bref; un style qui me correspond parfaitement.

Sur mon chemin, deux petites bourgeoises se retournent, ce n'est pas tous les jours qu'elles voient un homme, un vrai, qui regarde SNK. Je ne tourne même pas la tête. Désolé petite, je ne te ferais que du mal, il ne me reste que 13ans à vivre et je dois sauver mon peuple.

Je rejoins mon frère Sieg et sa copine chez "Mac Kebab", le restaurant Mahr et sûrement le centre névralgique de l'opération des Mahr. Hm. Je souris. Un jour ou l'autre il faudra que je m'occupe d'eux. Rien de personnel, juste les affaires.

Je scrute ma montre à gousset achetée 25e dans mon bureau de tabac. Déjà 15 minutes de retard, en même temps j'ai raté le t3 à cause de mon pantalon en lin irlandais qui m'empêche de courir. Pas grave, ils attendront.

Enfin arrivé, je pousse la porte du restaurant, la serveuse me dit "pff. même table que d'habitude? à côté des chiottes?". Elle s'est souvenue. Il y a chez les Mahr cet espèce de constance, de respect entre adversaires que j'apprécie tout particulièrement.

Quand je lancerai le grand terrassement je la sauverai peut être qui sait. C'est une jolie fille. Elle doit ramener des clients. J'aperçois mon frère et sa poule qui m'attendent. J'allume une gitane et marche vers eux d'un pas serein. "eh oh" me fait la petite serveuse. "pas de cigarette ici [FEMTO]. on te l'a déjà dit". Je m'exécute. Après tout c'est pas elle qui décide. Je suis chez ces gens je vais respecter leurs lois. Et j'ai pas envie qu'ils appellent ma mère comme la dernière fois. Je veux pas l'impliquer dans mes affaires. Je pose ma veste sur le dossier de ma chaise et m'assieds.

"t'es en retard" me fait la copine de mon frère. c'est sa gonzesse, je veux pas lui donner de leçons de politesse. Je scrute l'horizon par la fenêtre et fais "Je continueri à avancer jusqu'à avoir exterminer tous mes ennemis"

elle poursuit "de quoi tu parles pauvre boloss je te dis que t'as 25 minutes de retard" je me tourne vers mon frère et lui fais "alors? Le plan de l'originel avance ?"

Il me regarde l'air incrédule, et après avoir soufflé du nez, me répond... "euh ouais. j'ai parlé à mon oncle. il devrait pouvoir te filer le stage mais faut vraiment bosser ta ponctualité" (un stage de déboucheur de chiottes qui me permettrait selon moi de rentrer en contact avec mon ancêtre Ymir pour pouvoir lancer le grand terrassement, j'ai joué de mes contacts et je touche au but même si je dois manipuler mon frère) je le scrute. "vous dites que ça vous dérange et pourtant vous avez attendu" Ils me fixent un court instant, incrédules Sa pauvre dinde me demande, comme pour briser le silence viril installé par mon charisme "un stage de quoi au juste?" je m'empare du menu et, sans la regarder, lui réponds "ne pose pas ces questions et je te dirai rien que tu veuilles pas entendre" J'hésite entre le menu fun frites+burger+glace à 8e et le kebab avec un verre de lagavulin vieilli en fût. Tout dépend de si mon frère accepte de m'avancer l'argent. Il faut la jouer fine [FEMTO]