Que dit-on ? on m’annonce un libelle posthume.
De toi. C’est bien. Ta fange est faite d’amertume ;
Rien de toi ne m’étonne, ô fourbe tortueux.
Je n’ai point oublié ton regard monstrueux.
Le jour où je te mis hors de chez moi, vil drôle,
Lorsque sur l’escalier te poussant par t’épaule.
Je te dis : N’entrez plus, monsieur, dans ma maison !
Je vis luire en tes yeux toute ta trahison.
J’aperçus ta fureur dans ta peur, ô coupable.
Et je compris de quoi pouvait être capable
La lâcheté changée en haine, le dégoût
Qu’a d’elle-même une âme où s’amasse un égout,
Et ce que méditait ta laideur dédaignée ;
On devine la toile en voyant l’araignée.
C'est un poème de vengeance, je le trouve très beau (surtout les deux derniers vers). Le destinataire est littéralement