Ces exemples permettent d'illustrer comment un combat louable est très vite détourné par les industriels (pour la clope), et le patronat (pour le travail de nuit).
Ce genre de manoeuvres s'applique bien-sûr au combat pour l'accueil des réfugiés:
"De gigantesques salons commerciaux réunissent régulièrement les grandes agences onusiennes, des ONG et des sociétés privées de toute taille afin d’essayer de prendre les marchés de l’humanitaire. Au salon DIHAD de Dubai par exemple, des stands de vendeurs de drones, de lampes photovoltaïques ou encore de kits alimentaires côtoient ceux des sociétés de services financiers comme MasterCard Worldwide ou des grands cabinets d’audit et de réduction des coûts en entreprise, comme Accenture et Deloitte.
Comment cependant s’assurer que les intérêts des plus vulnérables soient privilégiés lorsque le secteur privé est, de manière inhérente, tourné vers le profit et que la condition des réfugiés devient, par conséquent, si lucrative ?"
https://theconversation.com/dans-le-business-de-lhumanitaire-doit-on-tirer-profit-des-refugies-113303