[Mad Men] Quelqu'un peut m'expliquer la hype?
J'ai commencé cette série après avoir fini de revoir les Sopranos sur les conseils du subreddit, les types m'ont parlé de la série avec une grandiloquence mythique en disqualifiant largement les spectateurs qui n'auraient pas aimé comme étant des simplets qui ne liraient jamais, superficiels ou défaillants tout en surqualifiant des qualités de la série que je n'ai pas retrouvées au visionnage, notamment les fameuses "références historiques" qui ne concernent que l'histoire des Etats-Unis et sont généralement des faits d'importance mineure ou des éléments de Pop culture dont tout le monde se branle hors du continent.
Je viens de finir la saison 1 et je ne comprends vraiment pas l'attrait. C'est une série très bien réalisée, les dialogues sont fins et les interactions entre les personnages subtiles par une communication signalétiques et gestuelles tout aussi subtiles, mais cette qualité d'écriture ne sert rien dans la mesure où les développements thématiques sont finalement simplistes et ordinaires, c'est comme écouter des gens échanger des banalités sur un mode expressif bourgeois, et surtout je ne relève aucune trame de fond, comme le serait simplement la vie de Tony Soprano ou le développement socio-urbain de Baltimore dans the Wire au-delà des saisons, ce ne sont que des épisodes assez déliés qui mettent en figuration ces relations banales qu'on décrivait avant.
Quand je suis allé sur le subreddit pour faire ces commentaires, ils m'ont rétorqué que je devais probablement être simplet, que cette série "was about everything" et que je ne devais probablement pas aimé lire; j'ai pourtant ma double licence lettres-philosophie et mon master de lettres anciennes, quand quelqu'un me parle d'une fiction comme ayant la puissance cathartique fatale comme l'aurait la Bible, la Nausée ou la Phénoménologie de la Perception, je m'attends vraiment à plus qu'une petite série sur des publicitaires américains en costume qui vivent leurs drames conventionnels.
Bref, si quelqu'un pouvait m'aider à comprendre pourquoi cette communauté bande autant sur la série et la trouve meilleure que des chef d'oeuvre intégraux comme the Wire, les Sopranos, the Deuce ou le couplet BB/BSC, j'apprécierais.
Le 22 février 2023 à 23:17:16 :
La trame de fond, c’est les transformations économiques, sociales et culturelles de l’Amérique des années 60; cette décennie charnière où l’on passe d’un paradigme réactionnaire à celui d’un « libéralisme-libertaire », ce changement d’un mensonge mystificateur (la famille nucléaire de banlieue) à un autre (la « libération » hippie) assuré justement par la publicité. « Mad Men » dépeint, dans une mise en abîme, la manière dont les héros publicitaires sont eux-mêmes transformés par un monde qu’ils transforment à grands renforts d’illusions et de fétichismes.
Oui bon merci, c'est une figuration pas une trame, j'ai suivi un semestre d'histoire des doctrines et des faits économiques, lu plusieurs manuels, ça c'est juste de la figuration pas un récit chronologique qui permettrait de te faire une compréhension synoptique des transformations économiques et sociales de l'Amérique des années 60. Ce n'est pas la trame de fond mais la thématique, et à partir d'une figuration, seuil le plus superficiel de l'explication par l'art, les gens bandent et se sentent intellectuels et prêtent alors ce genre de qualité historiographique à la série? C'est vraiment bancal, c'est comme ceux qui parlent de the Wire comme un travail sociologique alors que ce n'est qu'une fresque, pas une mise en forme théorique.
En gros, c'est une figuration globale de la production publicitaires et de ses agents et les spectateurs bien cuistres te traitent ça comme s'il s'agissait d'une oeuvre d'anthropologie; j'ai l'impression de regarder une banalité bien pédante constituée surtout pas des petits drames et psychodrames gros budgets.
Le 22 février 2023 à 23:22:04 :
Le 22 février 2023 à 23:17:16 :
La trame de fond, c’est les transformations économiques, sociales et culturelles de l’Amérique des années 60; cette décennie charnière où l’on passe d’un paradigme réactionnaire à celui d’un « libéralisme-libertaire », ce changement d’un mensonge mystificateur (la famille nucléaire de banlieue) à un autre (la « libération » hippie) assuré justement par la publicité. « Mad Men » dépeint, dans une mise en abîme, la manière dont les héros publicitaires sont eux-mêmes transformés par un monde qu’ils transforment à grands renforts d’illusions et de fétichismes.Oui bon merci, c'est une figuration pas une trame, j'ai suivi un semestre d'histoire des doctrines et des faits économiques, lu plusieurs manuels, ça c'est juste de la figuration pas un récit chronologique qui permettrait de te faire une compréhension synoptique des transformations économiques et sociales de l'Amérique des années 60. Ce n'est pas la trame de fond mais la thématique, et à partir d'une figuration, seuil le plus superficiel de l'explication par l'art, les gens bandent et se sentent intellectuels et prêtent alors ce genre de qualité historiographique à la série? C'est vraiment bancal, c'est comme ceux qui parlent de the Wire comme un travail sociologique alors que ce n'est qu'une fresque, pas une mise en forme théorique.
En gros, c'est une figuration globale de la production publicitaires et de ses agents et les spectateurs bien cuistres te traitent ça comme s'il s'agissait d'une oeuvre d'anthropologie; j'ai l'impression de regarder une banalité bien pédante constituée surtout pas des petits drames et psychodrames gros budgets.
C’est une trame. Une trame n’implique pas la mise en forme d’un « récit chronologique qui permettrait de te faire une compréhension synoptique des transformations économiques et sociales de l'Amérique des années 60. »
De la même manière que la trame de « The Wire » se fonde sur le développement socio-urbain et institutionnel de Baltimore sans délivrer un documentation sociologique rigoureuse.
Le 22 février 2023 à 23:28:24 :
this perso j'ai pas compris les enjeux , en gros globalement il se passe rien, j'ai juste eu l'impression d'être au taf en fait
si c'est pour raconter nos vies de merde autant vivre cette vie de merde
Je m'en battrais les couilels de l'absence d'enjeu, ça pourrait être une fresque psychologique, une simple oeuvre de figuration, mais ce sont les types du subreddit qui ont bien insisté en disant que c'était "characters driven" alors que les intrigues interpersonnelles sont d'une banalité sans nom quand bien même elles sont bien écrites en dépit de ce qu'elles racontes, les seuls arcs scénaristique un peu intéressant ce sont les affaires corporatistes justement, exactement le contraire de ce qu'on m'a dit
Le 22 février 2023 à 23:28:31 :
Le 22 février 2023 à 23:22:04 :
Le 22 février 2023 à 23:17:16 :
La trame de fond, c’est les transformations économiques, sociales et culturelles de l’Amérique des années 60; cette décennie charnière où l’on passe d’un paradigme réactionnaire à celui d’un « libéralisme-libertaire », ce changement d’un mensonge mystificateur (la famille nucléaire de banlieue) à un autre (la « libération » hippie) assuré justement par la publicité. « Mad Men » dépeint, dans une mise en abîme, la manière dont les héros publicitaires sont eux-mêmes transformés par un monde qu’ils transforment à grands renforts d’illusions et de fétichismes.Oui bon merci, c'est une figuration pas une trame, j'ai suivi un semestre d'histoire des doctrines et des faits économiques, lu plusieurs manuels, ça c'est juste de la figuration pas un récit chronologique qui permettrait de te faire une compréhension synoptique des transformations économiques et sociales de l'Amérique des années 60. Ce n'est pas la trame de fond mais la thématique, et à partir d'une figuration, seuil le plus superficiel de l'explication par l'art, les gens bandent et se sentent intellectuels et prêtent alors ce genre de qualité historiographique à la série? C'est vraiment bancal, c'est comme ceux qui parlent de the Wire comme un travail sociologique alors que ce n'est qu'une fresque, pas une mise en forme théorique.
En gros, c'est une figuration globale de la production publicitaires et de ses agents et les spectateurs bien cuistres te traitent ça comme s'il s'agissait d'une oeuvre d'anthropologie; j'ai l'impression de regarder une banalité bien pédante constituée surtout pas des petits drames et psychodrames gros budgets.
C’est une trame. Une trame n’implique pas la mise en forme d’un « récit chronologique qui permettrait de te faire une compréhension synoptique des transformations économiques et sociales de l'Amérique des années 60. »
De la même manière que la trame de « The Wire » se fonde sur le développement socio-urbain et institutionnel de Baltimore sans délivrer un documentation sociologique rigoureuse.
Tu me dis que la trame est "les transformations économiques, sociales et culturelles de l’Amérique des années 60; cette décennie charnière où l’on passe d’un paradigme réactionnaire à celui d’un « libéralisme-libertaire », ce changement d’un mensonge mystificateur (la famille nucléaire de banlieue) à un autre (la « libération » hippie) assuré justement par la publicité", sauf que non, c'est la thématique, Mad Men semble-t-il ne raconte rien de tout cela et ne le met pas en fiction, mais le figure, en donne une représentation là où the Wire développe une fiction thématique pour porter sa figuration et donner lieu à une compréhension poétique de ce développement socio-urbain et institutionnel de Baltimore.
L'un utilise un cadre et exagère cet attribut pour se donner des prétentions historiographiques alors que c'est juste un déroulement de mélodrames, l'autre développe le cadre par nécessité puisque la fiction qu'il raconte est le développement même de ce cadre qui est l'espace-temps socio-urbain de Baltimore, tu vois la nuance malgré ton appréhension esthétique très simple d'étudiant en cinéma?
Le 22 février 2023 à 23:34:34 :
Le 22 février 2023 à 23:28:31 :
Le 22 février 2023 à 23:22:04 :
Le 22 février 2023 à 23:17:16 :
La trame de fond, c’est les transformations économiques, sociales et culturelles de l’Amérique des années 60; cette décennie charnière où l’on passe d’un paradigme réactionnaire à celui d’un « libéralisme-libertaire », ce changement d’un mensonge mystificateur (la famille nucléaire de banlieue) à un autre (la « libération » hippie) assuré justement par la publicité. « Mad Men » dépeint, dans une mise en abîme, la manière dont les héros publicitaires sont eux-mêmes transformés par un monde qu’ils transforment à grands renforts d’illusions et de fétichismes.Oui bon merci, c'est une figuration pas une trame, j'ai suivi un semestre d'histoire des doctrines et des faits économiques, lu plusieurs manuels, ça c'est juste de la figuration pas un récit chronologique qui permettrait de te faire une compréhension synoptique des transformations économiques et sociales de l'Amérique des années 60. Ce n'est pas la trame de fond mais la thématique, et à partir d'une figuration, seuil le plus superficiel de l'explication par l'art, les gens bandent et se sentent intellectuels et prêtent alors ce genre de qualité historiographique à la série? C'est vraiment bancal, c'est comme ceux qui parlent de the Wire comme un travail sociologique alors que ce n'est qu'une fresque, pas une mise en forme théorique.
En gros, c'est une figuration globale de la production publicitaires et de ses agents et les spectateurs bien cuistres te traitent ça comme s'il s'agissait d'une oeuvre d'anthropologie; j'ai l'impression de regarder une banalité bien pédante constituée surtout pas des petits drames et psychodrames gros budgets.
C’est une trame. Une trame n’implique pas la mise en forme d’un « récit chronologique qui permettrait de te faire une compréhension synoptique des transformations économiques et sociales de l'Amérique des années 60. »
De la même manière que la trame de « The Wire » se fonde sur le développement socio-urbain et institutionnel de Baltimore sans délivrer un documentation sociologique rigoureuse.
Tu me dis que la trame est "les transformations économiques, sociales et culturelles de l’Amérique des années 60; cette décennie charnière où l’on passe d’un paradigme réactionnaire à celui d’un « libéralisme-libertaire », ce changement d’un mensonge mystificateur (la famille nucléaire de banlieue) à un autre (la « libération » hippie) assuré justement par la publicité", sauf que non, c'est la thématique, Mad Men semble-t-il ne raconte rien de tout cela et ne le met pas en fiction, mais le figure, en donne une représentation là où the Wire développe une fiction thématique pour porter sa figuration et donner lieu à une compréhension poétique de ce développement socio-urbain et institutionnel de Baltimore.
L'un utilise un cadre et exagère cet attribut pour se donner des prétentions historiographiques alors que c'est juste un déroulement de mélodrames, l'autre développe le cadre par nécessité puisque la fiction qu'il raconte est le développement même de ce cadre qui est l'espace-temps socio-urbain de Baltimore, tu vois la nuance malgré ton appréhension esthétique très simple d'étudiant en cinéma?
J’ai terminé la série, demeurin, je peux donc légitimement affirmer que cette lecture correspond à ce que l’œuvre établit dans son entièreté. Tu saisis bien qu’on parle d’une DÉCENNIE ENTIÈRE ou ce master qui me servirait torche-cul n’a même pas su développer tes capacités de compréhension ? Tu te doutes bien qu’on parle donc d’une série qui déploie sa trame jusqu’à son dernier épisode ? Tu comprends bien, misérable chômeur pédant, que si l’on s’en tenait à sa première saison, « The Wire » n’offrirait non pas « une compréhension poétique de ce développement socio-urbain et institutionnel de Baltimore » mais une simple fiction policière qui met en scène des flics et des dealers ?
Le problème, c’est que des assertions réductrices comme les tiennes, je peux en servir à toutes les sauces, y comprend sur des chefs d’œuvre comme « The Sopranos » : « la série exagère le contexte de l’Amérique post-Clinton/de Bush pour mettre en avant les psychodrames d’une famille mafieuse névrosée ». Le niveau zéro de la compréhension.
Le 22 février 2023 à 23:54:05 :
Après, j’ai bien saisi que tu cherchais à troller les « jean-cinematographes », c’est d’ailleurs pour ça que tu mendies désespérément leur attention depuis le début. Je ne perdrai pas plus de temps avec toi.
Manifestement t'es ni exégète ni psychodynamiste non plus, je m'épargne de répondre à cette provocation puérile et j'ai l'habitude des simplets qui fuient pour s'éviter le constat de leur propre insuffisance, réponds ou non que veux-tu que ça me fasse, c'est pas comme si tes apports avaient brillé d'utilité jusqu'ici
J’ai terminé la série, demeurin, je peux donc légitimement affirmer que cette lecture correspond à ce que l’œuvre établit dans son entièreté. Tu saisis bien qu’on parle d’une DÉCENNIE ENTIÈRE ou ce master qui me servirait torche-cul n’a même pas su développer tes capacités de compréhension ? Tu te doutes bien qu’on parle donc d’une série qui déploie sa trame jusqu’à son dernier épisode ? Tu comprends bien, misérable chômeur pédant, que si l’on s’en tenait à sa première saison, « The Wire » n’offrirait non pas « une compréhension poétique de ce développement socio-urbain et institutionnel de Baltimore » mais une simple fiction policière qui met en scène des flics et des dealers ?
Le problème, c’est que des assertions réductrices comme les tiennes, je peux en servir à toutes les sauces, y comprend sur des chefs d’œuvre comme « The Sopranos » : « la série exagère le contexte de l’Amérique post-Clinton/de Bush pour mettre en avant les psychodrames d’une famille mafieuse névrosée ». Le niveau zéro de la compréhension.
D'accord, donc en l'absence de concaténation sur les éléments déjà signalés comme étant fallacieux dans ton argumentation, tout ce que tu trouves à répondre c'est une répétition de ton propos déjà réitéré, une tentative de rhétorique vacuitaire concernant mes études laissant suggérer une ininstruction à compenser?
Premièrement, comment bien se douter qu'une série décrite par ses fans comme épisodiques et "characters-driven" qui présente une première saison prosaïque et sans direction que celle-ci proposera par la suite une structuration plus complète de ses épisodes et de ses saisons entre elles?
"Ouin ouin ouin, misérable chômeur pédant", épargne-moi donc tes disqualifications sociales de collégiens malappris le cuistre de service, je pourrais être chômeur, handicapé, boulanger, publicitaire ou académicien que cela ne changerait rien à la domination performative que tu subis de ma part présentement en exposant dans ton agressivité la vacuité réflexive qui te sert de base pour baragouiner cette piètre défense d'une série, dont je ne demande à la base que "Quelqu'un peut m'expliquer la hype?", demande à laquelle tu ne réponds pas non plus en me servant plutôt un descriptif grandiloquant de cette série, comme les types du subreddit dont je déplore justement les délcarations en demandant des explications ici, échouant alors à fournir aussi bien une réponse convenable qu'une défense efficiente.
La première saison de The Wire est structurée et autosuffisante puisque les trames sont saisonnales, ce sont les suivantes qui nécessitent les précédentes, pas la première et c'est la totalité de la série qui offre « une compréhension poétique de ce développement socio-urbain et institutionnel de Baltimore », et cette simple fiction policière est au moins intégrale et fonctionnelle contrairement à la ballade inaboutissante de cette première saison de Mad Men.
Quelles assertions réductrices? Le contexte politiquo-socio-économique des Sopranos est le cadre historique de la fiction, pas un attribut essentiel de la fiction produite, et ce contexte lui-même n'est pas donné avec une prétention historiographique, le créateur prenant librement ses aises pour y injecter des exagérations, des surajouts, des inventions, à des fins polyvalentes aussi bien comiques que dramatiques.
Dire 'le niveau zéro de la compréhension" tu crois que c'est performatif quand tu balances ces interventions défaillantes en guise d'apport à la conversation ou tu te crois vraiment cinglant? Epure donc tron égo et propose-moi une réponse pertinente vis-à-vis du questionnement initial du topic, tu pues l'excité en complexe d'infériorité et j'ai pas envie de passer une heure à quereller avec un énième diminué qui traîne ici pour brasser de l'air et restaurer son égo bancal.
Données du topic
- Auteur
- Le_Lautrec
- Date de création
- 22 février 2023 à 23:12:01
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