Raisons psychologiques de la haine anti-bourgeoise

Résumé :

L'idéal bourgeois, ce vers quoi tend tout bourgeois, c'est à la mise en ordre économique et morale de sa maison, d'où la « morale bourgeoise ».

Les anti-bourgeois, en particulier les marxistes et les communistes, accusent la famille bourgeoise d'être dégénérée sexuellement. Ils appellent à l'abolition de la famille et à la « communauté des femmes ».

On apprend que Karl Marx lui-même a trompé sa femme, engrossé sa bonne, qu'il refuse de reconnaître l'enfant, demande à son ami héritier bourgeois richissime de l'élever et de le nourrir. On en vient à la conclusion que les dégénérés sexuels marxistes supposent que le monde entier est aussi dégénéré qu'eux et appellent à l'abolition d'un modèle familial qui leur répugne, car il les empêche de réaliser leurs fantasmes de dégénérés sexuels, et qu'ils n'arrivent pas à comprendre, ou feignent de ne pas comprendre que l'idéal bourgeois cherche précisément à purifier la société de la dégénérescence sexuelle qu'ils incarnent.

C'est pour cela qu'ils sont anti-bourgeois. C'est pour cela que les communistes du temps de Marx appelaient à l'abolition de la famille, que le déploiement massif de l'avortement a été l'une des premières réformes faites en URSS, que les communistes de 1968 étaient des pédophiles, que les communistes de 2023 veulent parler de sodomie et de transidentité aux enfants le plus tôt possible.

Tout est sourcé

L'idéal familial bourgeois :

L’idée de l’épargne fait son apparition dans le monde ! Non de l’épargne forcée, mais de l’épargne voulue ; non de l’épargne imposée par la nécessité, par la gêne, mais de l’épargne conçue comme une vertu. Le maître de maison économe devient l’idéal des hommes riches, en tant qu’ils sont devenus « bourgeois ». Et un Giovanni Ruccelai, dont la fortune se chiffrait par centaines de mille, n’hésite pas à admirer ces paroles d’un de ses concitoyens : « un sou épargné me fait plus d’honneur que cent sous dépensés ». Ce qui fait honneur au brave et honnête homme, ce n’est pas une manière de vivre imitant celle des seigneurs, mais le fait d’avoir su introduire de l’ordre dans son économie domestique.

(Werner Sombart, Le Bourgeois)

Marx et Engels appellent à l'abolition de la famille bourgeoise, qu'ils accusent d'être une hypocrisie « ultra-morale » fondée en réalité sur l'adultère :

L'abolition de la famille ! Même les plus radicaux s'indignent de cet infâme dessein des communistes. [...]

Les déclamations bourgeoises sur la famille et l'éducation, sur les doux liens qui unissent l'enfant à ses parents deviennent de plus en plus écœurantes, à mesure que la grande industrie détruit tout lien de famille pour le prolétaire et transforme les enfants en simples articles de commerce, en simples instruments de travail. [...] Mais la bourgeoisie tout entière de s'écrier en chœur : Vous autres, communistes, vous voulez introduire la communauté des femmes ! [...] Nos bourgeois, non contents d'avoir à leur disposition les femmes et les filles des prolétaires, sans parler de la prostitution officielle, trouvent un plaisir singulier à se cocufier mutuellement. Le mariage bourgeois est, en réalité, la communauté des femmes mariées. Tout au plus pourrait-on accuser les communistes de vouloir mettre à la place d'une communauté des femmes hypocritement dissimulée une communauté franche et officielle.

(Karl Marx et Friedrich Engels, Manifeste du parti communiste)

Karl Marx baise sa bonne pendant que sa femme tapine pour lui ramener du fric, car il ne travaille pas :

Alors qu'elle est à Trêves, dans l'espoir d'obtenir quelque argent d'un oncle fortuné, Karl la trompe avec leur bonne, Hélène Demuth, qui avait été envoyée par Mme von Westphalen pour soulager le fardeau domestique de sa fille ! En juin 1851, la jeune femme accouche d'un garçon, Frederick. Engels s'occupera de l'enfant, mais Jenny n'est pas dupe et son idole vacille.

(« Jenny von Westphalen, le grand amour de Marx », Le Point)

Karl Marx engrosse ladite bonne, ne reconnaît pas son fils, demande à son ami bourgeois richissime de s'en occuper, lui demande aussi de léguer sa fortune à ses propres enfants, mais pas au fils de la bonne :

Cela ne l’empêcha pas d’ignorer délibérément son fils adultérin, Freddy, qu’il a eu d’Hélène Demuth (Lenchen). Il a obtenu, pour ne pas peiner sa femme, qu’Engels se fasse passer pour le père du garçon. Freddy qui - par une ironie du sort - ressemblait paraît-il énormément à Marx, n’était admis à la maison qu’en absence de Mme Marx et seulement à la cuisine. Il semble n’avoir jamais connu l’identité de son père. […] Seuls les enfants légitimes de Marx avaient droit à sa gloire et à l’héritage d’Engels. Maintenant encore, les biographes « orthodoxes » cachent l’existence de Freddy, seuls les descendants de Jenny Longuet, la fille aînée de Marx, étant connus et reconnus.

(Victor Fay, Esquisse pour un portrait de Marx)

J'enfonce le clou :

Quelle que soit l’appartenance confessionnelle, le niveau de la pratique est élevé. Les catholiques fréquentent les églises, les protestants les temples et les [...] les [...]. La pratique religieuse sert d’appui aux actions caritatives. Dans la bourgeoisie la plus ancienne comme dans la noblesse, on a ses pauvres, on agit ou on donne pour soulager la misère et la détresse. Sans que cela soit nécessairement calculé, la charité, la bienfaisance, la philanthropie légitiment les privilèges. Telle grande bourgeoise catholique ira visiter et aider des malades du sida. Tel ancien PDG, en retraite, [j], non pratiquant d’ailleurs, ne sortira jamais sans un billet de dix euros, plié au fond de sa poche, destiné au mendiant du coin de la rue, habitué à cette générosité. Le même consacrera une partie de son temps et de sa fortune à une association de réinsertion de jeunes détenus sortant de prison. Les exemples seraient nombreux. La religion fonctionne presque toujours en parallèle avec le caritatif et, lorsque la pratique disparaît, le dévouement à autrui demeure. Il existe à la fois des réseaux spécifiques et une endogamie assez marquée pour chacune de ces trois confessions. Les rallyes sont rarement monocolores, mais la prédominance d’une religion particulière est fréquente. Toutefois, les cloisonnements religieux ne sont pas, ou ne sont plus, rigoureux. Si bien que, à travers les aléas de la vie mondaine, selon les circonstances, on regrettera tel manquement au respect des origines confessionnelles, ou l’on se félicitera de tel autre.

(Monique et Michel Pinçon-Charlot, Sociologie de la bourgeoisie)

Le 17 février 2023 à 17:44:39 :
« Le marchand et le héros : ils constituent les deux grandes oppositions, les deux pôles de toute l’orientation humaine. Le marchand entre dans la vie en lui disant : que peux-tu me donner ? Il veut prendre, il veut, en échange du moindre effort, avoir le plus possible, il veut conclure avec la vie une affaire avantageuse. Bref : il est pauvre. Le héros entre dans la vie en lui demandant : que puis-je te donner ? Il veut faire des cadeaux, il veut se dépenser sans contrepartie. Bref : il est riche. Le marchand ne parle que de ses “droits”, le héros ne parle que de ses “devoirs” […] Nous pouvons dire encore que la mentalité mercantile tourne autour de l’intérêt, la mentalité héroïque autour de l’idée ; l’essence de celle-là est de réclamer, l’essence de celle-ci est de se sacrifier. »

Réponse de Visconti, comte de Lonate Pozzolo, marxiste, illustre descendant de la maison de Visconti, dans Il gattapardo, en la personne du prince de Salina, à propos du Guépard, joué par Alain Delon : « pour produire un homme tel que lui [un héros], il faut dépenser une demi-douzaine de fortunes »

Le héros dépense ce que le marchand accumule pour lui. Louis XIV descend des Médicis

Le 17 février 2023 à 17:48:00 :

Le 17 février 2023 à 17:44:39 :
« Le marchand et le héros : ils constituent les deux grandes oppositions, les deux pôles de toute l’orientation humaine. Le marchand entre dans la vie en lui disant : que peux-tu me donner ? Il veut prendre, il veut, en échange du moindre effort, avoir le plus possible, il veut conclure avec la vie une affaire avantageuse. Bref : il est pauvre. Le héros entre dans la vie en lui demandant : que puis-je te donner ? Il veut faire des cadeaux, il veut se dépenser sans contrepartie. Bref : il est riche. Le marchand ne parle que de ses “droits”, le héros ne parle que de ses “devoirs” […] Nous pouvons dire encore que la mentalité mercantile tourne autour de l’intérêt, la mentalité héroïque autour de l’idée ; l’essence de celle-là est de réclamer, l’essence de celle-ci est de se sacrifier. »

Réponse de Visconti, comte de Lonate Pozzolo, marxiste, illustre descendant de la maison de Visconti, dans Il gattapardo, en la personne du prince de Salina, à propos du Guépard, joué par Alain Delon : « pour produire un homme tel que lui [un héros], il faut dépenser une demi-douzaine de fortunes »

Le héros dépense ce que le marchand accumule pour lui. Louis XIV descend des Médicis

Il n'y a pas de Louis XIV sans Colbert, il ne s'agit pas d'abolir le marchant mais de le remettre à sa place, il doit servir le héros

Le 17 février 2023 à 17:48:00 :

Le 17 février 2023 à 17:44:39 :
« Le marchand et le héros : ils constituent les deux grandes oppositions, les deux pôles de toute l’orientation humaine. Le marchand entre dans la vie en lui disant : que peux-tu me donner ? Il veut prendre, il veut, en échange du moindre effort, avoir le plus possible, il veut conclure avec la vie une affaire avantageuse. Bref : il est pauvre. Le héros entre dans la vie en lui demandant : que puis-je te donner ? Il veut faire des cadeaux, il veut se dépenser sans contrepartie. Bref : il est riche. Le marchand ne parle que de ses “droits”, le héros ne parle que de ses “devoirs” […] Nous pouvons dire encore que la mentalité mercantile tourne autour de l’intérêt, la mentalité héroïque autour de l’idée ; l’essence de celle-là est de réclamer, l’essence de celle-ci est de se sacrifier. »

Réponse de Visconti, comte de Lonate Pozzolo, marxiste, illustre descendant de la maison de Visconti, dans Il gattapardo, en la personne du prince de Salina, à propos du Guépard, joué par Alain Delon : « pour produire un homme tel que lui [un héros], il faut dépenser une demi-douzaine de fortunes »

Le héros dépense ce que le marchand accumule pour lui. Louis XIV descend des Médicis

Di Lampedusa en sueur

Le 17 février 2023 à 17:53:42 :

Le 17 février 2023 à 17:48:00 :

Le 17 février 2023 à 17:44:39 :
« Le marchand et le héros : ils constituent les deux grandes oppositions, les deux pôles de toute l’orientation humaine. Le marchand entre dans la vie en lui disant : que peux-tu me donner ? Il veut prendre, il veut, en échange du moindre effort, avoir le plus possible, il veut conclure avec la vie une affaire avantageuse. Bref : il est pauvre. Le héros entre dans la vie en lui demandant : que puis-je te donner ? Il veut faire des cadeaux, il veut se dépenser sans contrepartie. Bref : il est riche. Le marchand ne parle que de ses “droits”, le héros ne parle que de ses “devoirs” […] Nous pouvons dire encore que la mentalité mercantile tourne autour de l’intérêt, la mentalité héroïque autour de l’idée ; l’essence de celle-là est de réclamer, l’essence de celle-ci est de se sacrifier. »

Réponse de Visconti, comte de Lonate Pozzolo, marxiste, illustre descendant de la maison de Visconti, dans Il gattapardo, en la personne du prince de Salina, à propos du Guépard, joué par Alain Delon : « pour produire un homme tel que lui [un héros], il faut dépenser une demi-douzaine de fortunes »

Le héros dépense ce que le marchand accumule pour lui. Louis XIV descend des Médicis

Di Lampedusa en sueur

Lampedusa n'est pas plus auteur du film intitulé Il gattopardo que D'Annunzio n'est l'auteur du film intitulé L'innocente que Moravia n'est l'auteur du film intitulé Le Mépris

Le 17 février 2023 à 17:51:36 :

Le 17 février 2023 à 17:48:00 :

Le 17 février 2023 à 17:44:39 :
« Le marchand et le héros : ils constituent les deux grandes oppositions, les deux pôles de toute l’orientation humaine. Le marchand entre dans la vie en lui disant : que peux-tu me donner ? Il veut prendre, il veut, en échange du moindre effort, avoir le plus possible, il veut conclure avec la vie une affaire avantageuse. Bref : il est pauvre. Le héros entre dans la vie en lui demandant : que puis-je te donner ? Il veut faire des cadeaux, il veut se dépenser sans contrepartie. Bref : il est riche. Le marchand ne parle que de ses “droits”, le héros ne parle que de ses “devoirs” […] Nous pouvons dire encore que la mentalité mercantile tourne autour de l’intérêt, la mentalité héroïque autour de l’idée ; l’essence de celle-là est de réclamer, l’essence de celle-ci est de se sacrifier. »

Réponse de Visconti, comte de Lonate Pozzolo, marxiste, illustre descendant de la maison de Visconti, dans Il gattapardo, en la personne du prince de Salina, à propos du Guépard, joué par Alain Delon : « pour produire un homme tel que lui [un héros], il faut dépenser une demi-douzaine de fortunes »

Le héros dépense ce que le marchand accumule pour lui. Louis XIV descend des Médicis

Il n'y a pas de Louis XIV sans Colbert, il ne s'agit pas d'abolir le marchant mais de le remettre à sa place, il doit servir le héros

Cela suppose l'annihilation pleine et entière de la dégénérescence-morale-faite-discours qu'est le marxisme petit-bourgeois-anti-bourgeois