La MÉDIOCRITÉ des GOLEMS jusque dans la PAROLE

Vraiment, ça commence à devenir un enfer.

À chaque fois que je discute avec des gens, il faut que cela concerne des sujets immédiats. Untel raconte sa vie, un autre m'informe de tel fait d'actualité, on commente la situation ou quelque événement récent, parfois même la commère de service babille sur un pauvre type qui n'a rien demandé.

Il est clair que la parole est essentielle. Mais si nous aimons parler, c'est justement par respect et par amour de la parole que nous devrions la sacraliser, l'employer à ne tenir que des propos qui élèvent, cesser de jacasser pour ne rien dire. Beaucoup en ont parlé, mais il semblerait que les gens l'aient oublié, et usent de nouveau leur langue à tort et à travers.

C'est toujours la même histoire. "Tiens comment vas-tu ? T'as vu les dernières nouvelles du coronavirus ? Je vais devoir retourner voir ma mère en Ardèche, depuis son cancer de l'anus elle est incontinente et ne peut plus se déplacer seule". Intéressant, édifiant, tes mots m'élèvent, merci.

Et n'essayez même pas d'entamer un sujet un peu trop philosophique ou historique, conceptuel ou culturel, c'est peine perdue. Vous passerez seulement pour le rabat-joie de service, "tu nous fais chier Célestin, laisse-nous à nos tribulations triviales, à nos contrepèteries vaseuses et à nos commentaires superficiels".

Evidemment que les discussions ont un rôle social, évidemment qu'elles tissent des liens entre les personnes, évidemment qu'elles créent de la convivialité. Mais est-il vraiment nécessaire de mouliner sans cesse sa langue en l'air, de la branler dans tous les sens et à toutes les heures ? Le silence ne serait-il pas parfois préférable à une vaine parole ? Faut-il forcément parler de la pluie et du beau temps à cette fille, sous prétexte qu'elle nous est inconnue ?

Il semblerait que la phobie du silence soit largement répandue chez les adultes, bien plus que ne l'est celle du noir chez les enfants. Qu'est-ce donc que je m'évertue à cacher dans ce brouhaha insensé ? Mes paroles ne m'abaissent-elles pas lorsqu'elles ne servent qu'à fuir le silence ?

Parmi toutes ces phrases que je prononce chaque jour, combien m'élèvent réellement ? Combien y a-t-il de pensées originales, de critiques constructives, de mots d'amour dans les paroles que laissent s'échapper mes lèvres ?

Le 15 février 2023 à 14:06:42 :
DDB fake benzemonstre

Le 15 février 2023 à 14:06:51 :
Le diagnostic du forom est au point

Ravi de t'avoir servi.

Le 15 février 2023 à 14:11:03 :
L'op a entièrement raison

La médiocrité a atteint des niveaux tellement haut avec une nature si envahissante dans les coeurs des Hommes qu'énoncer de tels propos nous ferait passer pour fou ou grincheux alors que nous ne désirons que l'excellence et la sauvegarde de la dignité humaine.

putain mais qu'est ce que tu racontes " Mais si nous aimons parler, c'est justement par respect et par amour de la parole que nous devrions la sacraliser, l'employer à ne tenir que des propos qui élèvent, cesser de jacasser pour ne rien dire. Beaucoup en ont parlé, mais il semblerait que les gens l'aient oublié, et usent de nouveau leur langue à tort et à travers. "

Pète un coup, sérieusement, et c'est un passionné de poésie, donc de parcimonie de la parole et des mots, qui te le dit

C'est toujours la même histoire. "Tiens comment vas-tu ? T'as vu les dernières nouvelles du coronavirus ? Je vais devoir retourner voir ma mère en Ardèche, depuis son cancer de l'anus elle est incontinente et ne peut plus se déplacer seule". Intéressant, édifiant, tes mots m'élèvent, merci.

déja ton topic commence bien

Le 15 février 2023 à 14:21:40 :
putain mais qu'est ce que tu racontes " Mais si nous aimons parler, c'est justement par respect et par amour de la parole que nous devrions la sacraliser, l'employer à ne tenir que des propos qui élèvent, cesser de jacasser pour ne rien dire. Beaucoup en ont parlé, mais il semblerait que les gens l'aient oublié, et usent de nouveau leur langue à tort et à travers. "

Pète un coup, sérieusement, et c'est un passionné de poésie, donc de parcimonie de la parole et des mots, qui te le dit

Qu'est-ce que j'en ai à foutre que tu sois un poète de Balades ou un écrivain validé par le Prix du Jeune Écrivain concrètement ? Tu penses que ça légitime ta réponse sur le concept pourtant simple que je met e écrit ?

Les termes sont clairs et je ne suis pas un frustré. Enfin si mais avec les mauvaises personnes.